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Tour de France 2020, actualités ......


Sylvain KARLE

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Bonne opération aussi pour Thibaut et son lieutenant David Gaudu

Thibaut n'a pas perdu de temps, franchement sur la première montée du Col d'Eze où il traînait à l'arrière j'aurais signé des deux mains

Et pour David, au début de l'étape je ne le voyais pas terminer

La journée de demain ne sera pas de trop pour continuer de panser les plaies, sachant que mardi on arrive à Orcières-Merlette

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Je modérerais : je ne pense pas qu'il fasse réellement une erreur, le vent de face était très puissant et le fait qu'il remonte si près tient plus, selon moi, au fait qu'il effectue tout son sprint dans l'aspiration d'Alaphilippe, qu'à une plus grande force ! Mais ce n'est que mon avis 😉

En tout cas superbe victoire, rien à dire.

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Marcel, je savais que tu étais de la génération de Merckx. Le cyclisme a beaucoup changé depuis, notamment les enjeux financiers, le salaire faramineux des cadors (qui sont de ce fait devenus des enfants gâtés), le matériel, les oreillettes, les capteurs de puissance,...

Je viens de revoir ma collection de photos de Liège-Bastogne-Liège et les commentaires que j'avais écrits à l'époque:

1976: vainqueur Joseph Bruyère parti à Stavelot dans le Stockeu en compagnie de Herman Van Springel qu'il décrochera par la suite. Son avance: 4 min 40 s sur Freddy Maertens.  Beau temps, 128 partants, 34 à l'arrivée.

1977: vainqueur: Bernard Hinault qui bat André Dierickx au sprint, suivi à 10 s d'un petit groupe de 4 coureurs dont Merckx (dernière participation). Beau temps. 143 partants, 23 coureurs à l'arrivée.

1980: édition de légende. Vainqueur Bernard Hinault avec 9 min 24 s d'avance sur Kuiper. 174 partants; 21 coureurs à l'arrivée.

1982: pluie. Vainqueur Silvano Contini qui bat au sprint Fons de Wolf. Le douzième est le premier coureur australien dans le peloton pro, Phil Anderson, 12ème à 4 min 45s. 255 partants, 52 à l'arrivée.

Des courses beaucoup plus passionnantes à regarder que maintenant, où la bagarre se dessinait déjà à plus de 100 km de l'arrivée et où le suspens était présent de bout en bout. Même en cas de beau temps, le nombre de coureurs à l'arrivée était bien réduit. Aujourd'hui, LBL est devenue une course bien trop prévisible: elle se résume bien trop souvent à une course de côte dans la finale, des écarts réduits et un gros peloton à l'arrivée. Et ne parlons même pas de la Flèche Wallonne dont le scénario est identique chaque année. Une autre époque

Dans le contexte actuel, la neutralisation de hier se justifiait probablement vu le contexte actuel de pandémie. Celui qui chute aujourd'hui avec fracture est out pour le reste de la saison. Comme l'a soulignée Clémentine, les chutes des dernières semaines sur le Tour de Lombardie, le Dauphiné, le Tour de Wallonie ont aussi eu un impact psychologique sur les coureurs.

La descente du col de Mente lors du Tour 1971 et la chute d'Ocana racontée par le regretté Michel Crepel:

http://www.memoire-du-cyclisme.eu/dossiers/dos_1971_1.php

A l'instant de basculer dans le vide, l'orage tant redouté éclate comme un fruit mûr, majestueux et fracassant. La légende est en marche. Le ciel zébré d'éclairs multicolores déverse des flots ininterrompus de grêlons assassins. La route se mue soudain en torrent d'eau et de boue mêlés. Les nuages crasseux et d'une opacité extrême embaument, tels des linceuls mortuaires, les malheureux cavaliers de l'apocalypse qui, à l'image de funambules zélés voire suicidaires, snobent la furie et la violence de dame nature. Alors que Fuente, nanti d'une avance substantielle, dompte la pente avec une prudence de facteur, Eddy Merckx, lui, s'est littéralement projeté dans l'enfer glauque de l'innommable cataclysme. Le Wallon, confiant en son étoile, descend comme un fou. En outre, Merckx croit savoir que l'Espagnol ne dispose pas d'un matériel à la hauteur du sien. Alors, il joue son va-tout. Les freins sont inutilisables tant ils sont sales et crottés, les boyaux chassent et patinent sur la chaussée détrempée et boueuse. Comme des ombres fantomatiques, certains coursiers errent le long de la pente, incrédules et hébétés. D'autres hurlent ou vocifèrent à gorge déployée une aide salvatrice qui tarde à venir les secourir. Des montures disloquées gisent à même la chaussée, dans le ravin ou dans les fossés alentours. C'est le chaos.

Soudain, abordant un virage un peu plus serré que les autres, le Belge chasse de la roue arrière sur les graviers indésirables. Celle-ci heurte de plein fouet un muret, anodin dans d'autres circonstances, ce qui provoque la chute bénigne, mais réelle, du leader des Molteni. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Merckx enfourche son loyal destrier et relance de plus belle sa machine à remonter le temps. Des badauds inopportuns et curieux qui paradaient dans les parages sont alors à l'origine de la cabriole spectaculaire de Luis Ocaña qui, lancé lui-même à toute vapeur, tentait avec un certain succès de conserver le sillage du Cannibale. Plus de peur que de mal, néanmoins, puisque l'Espagnol, légèrement touché à l'épaule et aux genoux, s'apprête alors à chevaucher son vélo pour se lancer à la poursuite de son cauchemar. Entre-temps, les coureurs qui suivaient au jugé le Castillan, subodorant plus qu'ils ne constatent au dernier moment le précaire de la situation, freinent comme des dératés, usant même de leurs pieds comme dernier recours. Tous, ou presque, parviennent à éviter le choc fatal, exceptés Joop Zoetemelk, Vicente Lopez Carril et Tino qui, lancés comme des obus aveugles, percutent avec une violence inouïe, dans un assourdissant et angoissant concert de ferraille et de râles plaintifs, le fier hidalgo à peine remis sur pied. Couché le visage empourpré, plié en deux à même le macadam humide et gluant, le Maillot Jaune chatoyant le matin, maculé de boue, l'Espagnol geint, les mains crispées sur ses reins meurtris par l'effroyable impact, puis sombre dans une demie inconscience. Transporté en ambulance par le docteur Judet jusque dans la vallée, Luis Ocaña sera aussitôt évacué par hélicoptère à l'hôpital de Saint-Gaudens. Pendant que Merckx, sourd aux recommandations qui lui sont faites, poursuit son audacieuse et infernale cavalcade vers Luchon, des membres de la caravane ainsi que des coureurs, spectateurs impuissants du drame, adressent des conseils de prudence à un peloton éberlué et traumatisé par la nouvelle de la tragédie

Pas de neutralisation ce jour-là et pourtant c'était le chaos et des chutes en cascade (même Merckx...qui n'était pas Wallon, mais Bruxellois) !

 

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Aujourd'hui dans le journal L'Equipe, page 3, dans une interview, Geoffrey SOUPE coureur COFIDIS, déclare au sujet des chutes de l'étape d'hier :

" Certains avaient choisi des patins plutôt que des freins à disque, car si ces derniers freinent beaucoup mieux, ils bloquent la roue très rapidement et on a plus de mal à doser son freinage"..

Surprenant. Donc des coureurs évitent les freins à disques les jours de pluies. Dans ce cas où est l'intérêt de ces freins ? 

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"Donc des coureurs évitent les freins à disques les jours de pluies. Dans ce cas où est l'intérêt de ces freins ? "

D'être utilisés les jours de non-pluie - bcp plus fréquents que ceux "de pluie", évolution climatique aidant. Donc intérêt évidan.

Elémentaire, mon cher Berre - c'est plutôt khon mais je ne peux résister à cette kestion plutôt stupidde : tu habites à côté de l'étang ??

Bon, je me casse, szalu (= "salut" en hongrois)      🤐

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