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Compétition et sécurité :


Jérémie LAPLAC

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Si tu te trompes dans ton travail ,c est pour ,pardon ,tes pieds .

Nostalgique des voltiges sans filet au cirque... ou carrément des jeux du cirque avec les lions, etc ? 😃

Tu sembles ignorer l'évolution de l'importance accordée à la sécurité dans le monde du travail.

Boileau est un bourreau !!! 😆

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Indépendamment des dons de pilotage du coureur, la conduite d'un vélo à haute vitesse restera toujours plus délicate que celle d'une moto ou d'une voiture, essentiellement en raison de sa géométrie (empattement court, centre de gravité élevé, faible valeur de chasse). Parce qu'il est optimisé pour être suffisamment maniable à basse vitesse, le vélo devient nerveux et instable à haute vitesse, au contraire d'une moto qui est relativement pataude en-dessous de 40 km/h et reste imperturbable bien au-dessus des vitesses légales.

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Bonjour Guillaume,

Je n'ai pas dit que Evenepoel n'avait pas fait une erreur puisqu'il heurte le muret, avant le rétrécissement. Ce que tu dis, en plus, c'est que même sans ce rétrécissement, il ne passait pas: il aurait heurté le parapet du pont de toute façon.Tu te bases sur une vidéo qui montre le coureur à l'entrée du virage. Effectivement on le perd de vue et on ne le revoit que quand il heurte le muret. Donc tu avoues toi-même que les images ne donnent pas toutes les informations.  En plus, ces images sont filmées de face et légèrement en biais, elles paraissent donc écrasées. Comme quand on filme un sprint de face, on a du mal à saisir les écarts et les trajectoires. Je veux bien tracer une ligne droite et même légèrement incurvée, mais est-ce que cela prouve que le coureur l'ai vraiment suivie ?

Pour en avoir le coeur net, il y a une façon bien plus simple de trouver la solution: la balistique. 

J'aimerais que tu apportes des arguments contre ma démonstration qui se base sur la façon dont le coureur est éjecté (la direction qu'il prend, soit vers la droite -le ravin, soit vers la gauche - le parapet)

Imagine la collision contre le muret. Imagine le point d'impact de la roue avant et trace par la pensée un plan perpendiculaire à ce point d'impact. Si, au moment de l'impact, le plan du vélo est à gauche de ce plan perpendiculaire (ce que j'appelle, faute de mieux, une trajectoire rentrante) le coureur se fait éjecter avec une composante vers le ravin et il ne touchera jamais le parapet. Cela veut dire que Enepoel n'a plus du tout le contrôle de sa trajectoire. Si tu as raison, c'est ce qu'on doit effectivement voir.

Si le plan du vélo se trouve à droite de ce plan perpendiculaire (ce que j'appelle une trajectoire sortante), le coureur se fait éjecter avec une composante vers l'extérieur et non vers le ravin. Ce qui est le cas ici puisque le coureur touche le parapet.  Après la déduction est facile: sans le muret, Evenepoel passe et, désolé, ta démonstration prend l'eau. 

Ce n'est donc pas de la mauvaise foi, ni du Garreau ou de l'Alcantara, mais une démonstration bien plus simple que la tienne. Toujours préférer "le rasoir d'Ockam"

Si tu contestes ma version, dis-moi au moins où est l'erreur.

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Je ne comprends rien à ton explication, beaucoup trop compliquée pour moi, déjà je ne comprends pas la phrase "le coureur se fait éjecter avec une composante vers l'extérieur et non vers le ravin", sachant que le ravin est à l'extérieur

Par contre là dessus :

"sans le muret, Evenepoel passe"

Le pilote de rallye que j'ai cité plus haut, Marc Duez, écrit : "sans le muret il serait peut-être passé à la limite" (note quand même le triple conditionnel, "serait", "peut-être" et "à la limite")

Donc on ne peut peut-être pas affirmer qu'il serait tombé sans le muret (même si c'est mon impression au vu des différentes images), mais on ne peut pas non plus affirmer qu'il serait passé sans dommage comme tu l'as dit

Sur les images du lien 1, il se rapproche de plus en plus du muret (sans tenir compte de l'avancée), il lui aurait fallu redresser très vite pour passer, il aurait été très chanceux si ça avait été le cas

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Je crois qu’on discute du sexe des anges : trajectoire rentrante, sortante, balistique, tangente, perpendiculaire, muret, rétrécissement, hypothèses...

Les faits sont très simples : Remco s’est planté là où tous les autres sont passés sans aucun problème, par un manque de maîtrise qu’il reconnaît lui même puisqu’il s’en serait excusé auprès de Lefévère. Ça peut arriver à tout-le-monde, même aux meilleurs descendeurs, mais ça apporte de l’eau au moulin de Guimard dans son appréciation, quelques minutes plus tôt, sur la technicité du coureur.

Le reste...

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Bon, Guillaume, c’est peut-être moi le Français « cabochard ». Et « cabochard », ce n’est pas une insulte, ça peut même avoir un petit côté affectueux. Et puis pour le Belge « érudit », on peut peut-être deviner un petit second degré, au-delà des connaissances incontestables du Belge en question. Aucune méchanceté dans tout ça me semble-t-il, juste un prétexte à sourire.

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Je me tue (mais pour moi c'est sans danger) à le dire : Remco s'est juste cassé la gueule !

Personne ne peut me contester là-dessus !

Quant au vainqueur lui n'est pas tombé ! Personne non plus ne peut là me contester !

Je pense même que je surpasserais Guimard en commentaires mais c'est un peu normal : je suis un demi Belge (et j'ai pas honte).

Quant à la physique, je préfère le mot au masculin même quand il s'applique à des jolies filles !

Je suis pas comme les pouvoirs publics, moi, d'une cohérence totale !

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Oui, Bernard, Remco s'est cassé la figure, comme avant lui, beaucoup de coureurs cyclistes avec des conséquences plus ou moins dramatiques.

Ce qui reste un "fait de course", dont le coureur est en partie responsable, ne doit pas exonérer l'UCI de réfléchir à comment améliorer la sécurité des coureurs. Mais les solutions sont nettement moins évidentes que sur des sites fermés (ski, circuits) ou, comme rappelé dans l'article posté par Guillaume, dans des sports où la tenue peut être réfléchie pour amoindrir les chocs (moto, ski là encore avec les dorsales et les airbags).

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Bonjour,

on pourra mettre toute sorte de signaux aux endroit "dangereux", cela n'évitera pas l'erreur de trajectoire, il faut connaître ses limites et celle de sa monture. A moto la règle est que l'on ira où le regard se porte, à vélo c'est la même chose, sauf à faire une erreur, ou d'un manque de maitrise du à une cause extérieure (chaussée, vent, etc...).

Pascal

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Mais je suis d'accord sur le fait de minimiser les risques .

Bon après il'y a peut être dans la tete de nos dirigeants une graduation dans les risques ou le risque .

Là  nous parlons de vélo ,est ce que cet endroit est vraiment accidentogene,sauf pour un peloton ?

Bon après ,on peut penser ce que l 'on veut ,mais il y a sûrement des priorités autres que les courses cyclistes ...

Je te souhaite une bonne rentrée ,le tout étant de connaître le tracé ,qu' 'il soit balisé ,éclairé ,argumenté  et surtout constant dans son trajet ....😄

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C'est sans doute une bonne idée mais le coureur actuel n'est-il pas trop sollicité ailleurs pour regarder la route ? On les voit souvent consulter leur compteur, les notes scotchées sur la potence, le bitume devant la roue avant.

J'avoue que moi aussi souvent en sortie, je ne regarde pas loin devant moi, au mauvais prétexte que cette $@&§%# de côte est plus dure aujourd'hui qu'hier.

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