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400 km, 35,7 km/h de moyenne....


Sylvain KARLE

Messages recommandés

https://www.velo101.com/pros/article/le-peloton-des-reseaux-sociaux--21978

Dans cette rubrique on peut lire les détails de la sortie de Van Vleuten et de ses camarades.

Merci V101 !

Ainsi donc, elle a fourni une puissance moyenne de 177 W. On ne sait pas de quel wattmètre elle se sert. Prenons cette valeur comme réelle.

Elle a donc fourni 637 kJ/heure pendant 11,226 heures pour 400 km.

Un peu moins de 16 kJ/h. C'est très peu pour du 36 km/h, donc bcp d'abri derrière les 3 autres.

Total de 7153 kJ et non pas Calories comme certains l'ont écrit, me faisant penser que c'était peut-être un de ces trucs bidonnés, estimatifs, basés sur le rythme cardiaque.

Une bonne occasion de mettre une fleur sur la tombe de Beryl Burton.

(D'autant plus que ces 4 cyclistes se sont arrêtés en route pendant plus de 3heures)
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Le 2/1/2013 j'écrivais :

 13 nov 2004

6°C

Aller contre le vent 39,9 km 1h 34'34" 195 watts (Powertap) 1109 kJ fournis, soit 28 kJ/km et 25,3 km/h

cardio : 138 bpm

 Retour avec le vent 39,8 km 1h 03'59" 175 watts 674 kJ fournis, soit 17 kJ/km et 37,3 km/h

cardio : 139 bpm

vent annoncé 11-12 m/s, ou 40-43 km/h

En fait j'ai été ralenti ou accéléré comme si le vent soufflait à env. 20-25 km/h.

Mini correctif : j'utilisais la même circonférence de roue qu'avec un compteur de vitesse posé sur la roue avant. En réalité la distance est d'environ 39,2 km (de mémoire), de sorte que j'aurais dû réduire légèrement la circonférence pour cette roue arrière munie de mon Powertap.

 

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Je pensais avoir une visioréunion maintenant, mais je suis en avance d'une semaine, j'en profite pour venir gentiment te réprimander.

Thierry, tu devrais savoir que la vitesse moyenne est un indicateur assez foireux.

Depuis que les étapes du TdF (pour prendre un exemple) sont retransmises intégralement, la course démarre sur les chapeaux de roue au km 0.

En 1952, l'étape qui se terminait à l'Alpe d'Huez partait de Genève et faisait pas loin de 300 km, crois-tu qu'ils soient paris à bloc sachant ce qui les attendait 9h plus tard? Pour rappel, Coppi y est monté en 45' à ce sommet.

Penses-tu sincèrement que la diététique, les roues en carbone et les capteurs de puissance suffisent à expliquer un gain de performance de 33% ?

Tu compares torchons et serviettes : un homme (ou une femme) roulant seul mains en bas du guidon et un peloton qui entretemps a d'ailleurs bcp grossi. Ta comparaison ne tient pas la route.

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Le rôle des méthodes actuelles :

C'est mon opinion personnelle, ce n'est qu'une opinion : un entraînement pro permet de cibler sans se rater les pics de performance, de les faire durer un peu plus longtemps, de mieux percevoir quand il faut prendre du repos actif, etc, mais ne CHANGE ABSOLUMENT PAS LA HAUTEUR DU PIC DE PERFORMANCE.

Idem pour la diététique, mais autrefois ceux qui avaient une faiblesse de certains systèmes (surtout digestifs) passaient à la trappe, aujourd'hui on leur fait des menus qui en tiennent compte et empêchent/réduisent les jours SANS. 

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Tu penses bien que ceux qui ont un intérêt dans ce type d'entraînement programmé ou dont c'est le métier ne vont pas aimer ce que je viens d'écrire. 

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Je n'avais pas envisagé cet aspect des choses (la retransmission intégrale des étapes comme incitation à rouler toujours à bloc), mais il me semble tout à fait pertinent. Merci.

La dimension "scientifique" des entraînements (HIIT) et de la diététique était certes connue dans les années 70 (Sebastian Coe), mais j'ai tendance à penser que sa diffusion au-delà d'un cercle très restreint de champions est postérieure à cette époque. Toi qui évoluais déjà dans le milieu cycliste, confirmes-tu mon interprétation ou pas ?

 

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Oui je pense que des jeunes de 15-16 ans, s'ils ont la volonté de "faire le métier" et s'ils sont bien entourés, sont capables de s'astreindre à une diététique exigeante et à des méthodes d'entraînement pointues, nettement plus accessibles qu'aux ados de l'époque (il suffit aujourd'hui de taper sur internet pour accéder à de multiples programmes d'entraînement).

Outre l'excellente raison avancée par Bernard, j'explique la progression de la moyenne du Tour par l'amélioration du confort dont disposent les coureurs (masseurs, récupération par cryothérapie, coachs psychologiques, confort des véhicules assurant les déplacements).

Je n'ai pas regardé la longueur moyenne des étapes, mais c'est évidemment un critère déterminant. Enfin, et c'est un élément majeur, je l'explique par l'amélioration significative du niveau moyen des pelotons, en partie liée à leur internationalisation. Combien d'équipiers aujourd'hui seraient leaders dans des équipes d'hier ? Les Sud-Américains (Colombiens et Equatoriens, merci Carapaz), les Slovaques (Sagan), les Polonais (Majka, Kwiatkowski). La densité du peloton est bien plus élevée, ce qui rend bien plus délicates les échappées magiques des grands champions d'hier (la performance de Froome sur le Giro 2018 n'en est que plus méritoire).

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Je ne suis pas certain de bien comprendre ta conclusion. Tu penses que les fractionnés, les alternances de plage d'intensité, la prise de repos actifs, n'améliorent pas la performance ?

Je ne conteste pas, je ne fais du vélo que par plaisir et je ne m'astreins donc pas à un entraînement scientifique, mais ce que je lis diffère sensiblement de ce que j'ai cru comprendre de tes messages, donc je suis intrigué.

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Dans le milieu cycliste j'ai toujours évolué à la marge.

Dans les années 70, passées essentiellement aux US, j'avais autre chose à faire que du vélo. J'en faisais quand l'occasion se présentait. Avec un matériel minable car je n'avais pas les moyens de m'acheter mieux et j'avais d'autres priorités.

J'avais peur de la chute dans les rares courses que je faisais aux US du fait de la mentalité de kamikaze des mecs (C'était différent au Mexique). Or je ne pouvais pas me permettre de tomber.

Donc je ne sais rien de ce qu'il se passait dans les pelotons dans les années 70, sauf par des lectures.

Je n'ai repris contact avec le vélo hexagonal qu'en 1980. Le contenu de mes bidons au départ de la Marmotte faisait rigoler ceux à qui j'en parlais et qui avaient lu toutes les revues sur le sujet, mais mon estomac était très très tolérant (j'ai toujours servi de pré-poubelle chez moi).

Par ailleurs, nous sommes tous différents, chacun doit trouver sa voie, bien qu'il y ait des règles générales. A partir de 1980 le vélo est resté un dérivatif, j'ai toutefois progressivement amélioré mon matos mais souvent fait à l'entraînement l'exact contraire de ce que tout le monde recommandait.

JE SUIS UN MAUVAIS EXEMPLE.

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Le sujet fait recette ! Et il est vrai que cette performance n'est pas banale, et on voudrait comprendre pourquoi ? Car il n'y a pas référence dans sa réalisation.

Alors bien souvent nous sommes interpellés par la différence physique homme/femme, et avec de grandes précautions j'avouerais 10 %. En athlétisme le 100 m plat 10" pour les H et 11" pour les femmes. Cela ne peut se confirmer sur d'autres épreuves car elles ne font pas les mêmes distances ( 110 m haies H et 100 m pour F), elles ne font pas non plus le 5000 et le 10000. Il serait intéressant d'étudier aussi sur la natation. Voilà, concernant notre sport favori, il convient de retirer 18 km/h aux performances étudiées, car l'engin a un très bon rendement et l'on peut rouler pratiquement à cette vitesse en terrain plat avec 0 W. Alors si l'on compare les records de l'H de Jeannie avec Moser sur la même piste, mais 5 ans plus tard pour le "Cesco", en grattant on peut trouver 14% de différence, mais….

Vaste sujet, il faut aussi voir en CàP, ski de fond et autres !

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Dans un des derniers numéros du magazine 200, il y avait un article sur le sujet. Si mon souvenir est bon, il semblait conclure que selon certaines études, même sur des efforts de type ultra endurance, la différence de performance physique pure entre hommes et femmes restait stable par rapport à un effort plus bref. Mais en ultra, d'autres facteurs que ceux essentiellement basés sur le physique (moral, gestion du sommeil, de l'alimentation, organisation...) entraient en compte et que donc le résultat sportif pouvait s'égaliser voire de manière exceptionnelle s'inverser.

C'est ce qui s'est passé avec la victoire de la jeune Fiona Kolbinger sur la dernière TCR (ou celle de Lael Wilcox sur la TransAmerica en 2016). Certes, elle a réalisée une performance physique remarquable mais comme cette épreuve se réalise en autonomie totale avec tracé de la route défini par les concurrents avec seulement des points de passage ou tronçons obligatoires, des facteurs très importants autres que purement de performance physique rentraient donc en compte. D'ailleurs, ce qui a le plus étonné les organisateurs de la TCR n'est pas qu'une femme l'emporte mais qu'un(e) rookie gagne cette course qui demande pas mal d'expérience.

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Merci Marie-Noëlle.

C'est aussi ce que j'ai compris, comme j'ai eu l'occasion de l'écrire déjà sur le forum.

Fiona Kolbinger a moins gagné la TCR avec ses jambes qu'avec sa tête. Elle a pris la décision stratégique de suivre le chemin le plus court quitte à subir le dénivelé important des cols qu'elle traversait, alors que ses concurrents directs faisaient le choix de trajets plus plans mais plus longs.

Des intempéries lors des ascensions auraient pu bouleverser la course en la retardant, elle a su provoquer sa chance et gagner. Bravo à elle.

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