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Mavic


Philippe BOCHU

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Avec le disque, n'importe quel fabriquant chinois en générique est capable de faire une roue carbone à peu prÚs correcte à bas prix. Les problÚmes de surchauffe de la jante en cas de freinage n'existent plus et ainsi le risque que le carbone se délamine.

Il n'y a pas de mystĂšre, jante carbone de qualitĂ© qui rĂ©sistent aux descentes de cols, c'est rĂ©servĂ© Ă  une poignĂ©e de constructeurs, et c'est une paire de roues Ă  1500€ minimum.

Ne reste plus qu'aux fabricants historique la maitrise du rayonnage et des moyeux.

En plus avec le disque, sur les vélos on voit de plus en plus de roues propriétaires.

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Cette histoire semble bien plus une question de manƓuvre financiĂšre louche que d'aspect technique. De toutes façons, si la fabrication des jantes n'a plus Ă  tenir compte de l'aspect freinage, c'est un avantage et non un inconvĂ©nient : le fabricant peut se focaliser sur les autres aspects de la jante avec cette contrainte de moins Ă  respecter. MatiĂšre, forme, soliditĂ©, lĂ©gĂšretĂ©, aĂ©rodynamisme, etc. Mais c'est un autre dĂ©bat. Que je suivrai avec plaisir s'il est ouvert par ailleurs. 😉

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J'ai trois paires de roues Mavic et mes fils deux, j'espÚre que le service aprÚs vente va toujours fonctionner, cette semaine, l'axe de moyeu de ma roue arriÚre cassé, mon pote vélociste a réussi à en trouver un, pourvu que ça dure... 

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Les roues Chinoise a disques  j'en connais peu qui ont ont mais les Mavics si , le prix ok mais faut voir la fiabilité et le SAV quand ça viens de la bas ,  il y a encore plein de roues classiques la Mavic Alkium et une roue archi commune hyper vendu  et pleins de cylistes gardent leur vélo longtemps .... bizarre ce truc ...

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Faire une roue Ă  bas prix, il semble que cela soit facile Ă  produire. A concevoir, un peu moins. Mais les chinois s'y mettent. LĂ  oĂč le bĂąt blesse, c'est dans l'identitĂ© commerciale (la marque) et ça, les chinois ne savent pas encore faire. Car dans le vĂ©lo, on achĂšte pas seulement un article, on achĂšte aussi une marque. Enfin, le SAV. Et lĂ , c'est, pour les chinois, un continent inconnu !

Ce qui va, dans l'avenir, faire la différence c'est la qualité du SAV. Pendant des années les industriels ont pensé : on produit et on vend, le consommateur se démerde aprÚs. Certaines marques ont résisté à cette diabolique tentation et sont toujours vivantes malgré des technologies parfois moins avancées.

Personnellement, je suis comme de plus en plus de consommateurs. J'achÚte si le SAV existe et est réactif. Et un SAV de mauvaise qualité ou inexistant n'est pas l'apanage des industriels chinois. Hutchinson en est la preuve !

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En matiĂšre de production, les chinois ne sont forts que de ce que nous voulons bien leur donner.

L'innovation n'est pas encore chinoise. La Chine, mais c'est aussi valable pour l'Inde se contente aujourd'hui de fabriquer des produits qui sont conçus ailleurs. Mais ces produits sont conçus pour ĂȘtre du bas ou, au mieux, du milieu de gamme.

La question est de savoir, et c'est lĂ  que notre pouvoir de consommateur joue Ă  plein, si nous sommes prĂȘts Ă  payer cher des produits de qualitĂ© moyenne.

On le voit par exemple dans le marché des roues.

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