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Qui a pris un PV confinement ?


Gérard CRESPO

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A moins qu'ils ne partent du principe administratif de base que tout le monde n'aura pas l'idée ou l'énergie de contester. Ce plan de confinement, quelle que soit  sa validité, aura servi de test grandeur nature quant à l'acceptation de restriction de nos libertés publiques et individuelles.

Le problème n'est d'ailleurs pas le nombre, mais l'acceptation d'un principe. Sinon, personne n'aurait  bougé contre la peine de mort, qui tuait moins en 30 ans qu'un seul week end sur les routes. Mais la citoyenneté se bat pour des idées, sur une conception de la société, pas seulement pour consommer.

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Oui, mais le mouvement de pensée progressiste était en marche, c'était un des premiers points du programme Mitterrand, clairement annoncé. Ce qui  aurait pu freiner dans la population , c'étaient quelques faits divers qui faisaient appel aux émotions, mais si un débat montrant l'inutilité de la peine de mort, le danger qu'elle représente aux époques troublées avait  pesé autant que cette culture du fait divers dont le journalisme, devenu commerce déjà, était friand, cela serait passé quand même tôt ou tard.

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Je ne sais pas qui est Françoise Degois, mais nous nous rejoignons. Barbara Stiegler, philosophe, fait aussi cette analyse, et développe ce qui structure la pensée répressive du néo-libéralisme : ils se prennent pour des chefs, et non de simples représentants,  et en tant que tels ne supportent pas d'être contestés.

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C'est sans doute l'occasion de s'interroger sur ce que sont nos libertés. Si on évite le discours ambiant qui impose que toute démocratie a une arrière-pensée totalitaire, que sont les libertés individuelles dans une société humaines ou les interactions sont constamment contraignantes ?

Le bien public, en l'espèce limiter au maximum la contagion interindividuelle, ne nous demande t'il pas de renoncer un temps à la liberté de circuler ? L'inconvénient de renoncer à cette liberté n'est il pas contrebalancer par l'avantage de nous protéger les uns les autres ?

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Je ne suis pas convaincu autant que toi, même si j'estime qu'il a eu raison d'aller contre l'opinion publique (et je pense être mieux placé que beaucoup pour émettre un avis sur la peine de mort). Giscard s'était prononcé contre la peine de mort, mais n'a pas exercé son droit de grâce lorsqu'il en a eu l'occasion et encore moins décidé de l'abroger.

En 97 Jospin dans son programme avait prévu le mariage pour les personnes du même sexe. Mais l'opinion n'était pas prête et c'est devenu le PACS qui est devenu un fourre tout donnant des droits et quasiment pas de devoir. Il s'est dégonflé car surtout il ne pensait pas remporter les élections.

Tu fais un sondage sur la peine de mort après un crime d'enfants ou les attentats comme ceux du Bataclan, je suis, malheureusement, convaincu que le OUI l'emporterait.

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Je ne suis pas aussi certain que vous que la peine de mort aurait été abolie avec un référendum.  C'est toute la différence entre une pensée collective progressiste et une pensée individuelle auto-protectrice. Puisque vous citez Barbara Stiegler, c'est le point faible de ses réflexions sur les GJ.

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