Gérard CRESPO Posté le 11 mai 2020 Auteur Share Posté le 11 mai 2020 +1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Claude MUNIER Posté le 11 mai 2020 Share Posté le 11 mai 2020 J'ai reçu mon amende .Je l'ai contestée . J'attends la suite ... Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe LE PHAR Posté le 11 mai 2020 Share Posté le 11 mai 2020 A moins qu'ils ne partent du principe administratif de base que tout le monde n'aura pas l'idée ou l'énergie de contester. Ce plan de confinement, quelle que soit sa validité, aura servi de test grandeur nature quant à l'acceptation de restriction de nos libertés publiques et individuelles.Le problème n'est d'ailleurs pas le nombre, mais l'acceptation d'un principe. Sinon, personne n'aurait bougé contre la peine de mort, qui tuait moins en 30 ans qu'un seul week end sur les routes. Mais la citoyenneté se bat pour des idées, sur une conception de la société, pas seulement pour consommer. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Charles FULLENWARTH Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 +1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Jean-Pierre MARTINEZ Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 Christophe,c'est exactement ce que disait françoise Degois sur la 26 hier soir,ce gouvernement se sert de ce virus pour pour mettre en place des restrictions sur nos libertés publiques et individuelles et sur le droit du travail.Dans un sens ce virus est un allié de ce gouvernement. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Georges IGOR Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 Sinon, personne n'aurait bougé contre la peine de mort, qui tuait moins en 30 ans qu'un seul week end sur les routesEn 81 si il y avait eu un référendum contre la peine de mort, elle n'aurait pas été abolie Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe LE PHAR Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 Oui, mais le mouvement de pensée progressiste était en marche, c'était un des premiers points du programme Mitterrand, clairement annoncé. Ce qui aurait pu freiner dans la population , c'étaient quelques faits divers qui faisaient appel aux émotions, mais si un débat montrant l'inutilité de la peine de mort, le danger qu'elle représente aux époques troublées avait pesé autant que cette culture du fait divers dont le journalisme, devenu commerce déjà, était friand, cela serait passé quand même tôt ou tard. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Christophe LE PHAR Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 Je ne sais pas qui est Françoise Degois, mais nous nous rejoignons. Barbara Stiegler, philosophe, fait aussi cette analyse, et développe ce qui structure la pensée répressive du néo-libéralisme : ils se prennent pour des chefs, et non de simples représentants, et en tant que tels ne supportent pas d'être contestés. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe BEDFERT Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 C'est sans doute l'occasion de s'interroger sur ce que sont nos libertés. Si on évite le discours ambiant qui impose que toute démocratie a une arrière-pensée totalitaire, que sont les libertés individuelles dans une société humaines ou les interactions sont constamment contraignantes ?Le bien public, en l'espèce limiter au maximum la contagion interindividuelle, ne nous demande t'il pas de renoncer un temps à la liberté de circuler ? L'inconvénient de renoncer à cette liberté n'est il pas contrebalancer par l'avantage de nous protéger les uns les autres ? Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Georges IGOR Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 Je ne suis pas convaincu autant que toi, même si j'estime qu'il a eu raison d'aller contre l'opinion publique (et je pense être mieux placé que beaucoup pour émettre un avis sur la peine de mort). Giscard s'était prononcé contre la peine de mort, mais n'a pas exercé son droit de grâce lorsqu'il en a eu l'occasion et encore moins décidé de l'abroger.En 97 Jospin dans son programme avait prévu le mariage pour les personnes du même sexe. Mais l'opinion n'était pas prête et c'est devenu le PACS qui est devenu un fourre tout donnant des droits et quasiment pas de devoir. Il s'est dégonflé car surtout il ne pensait pas remporter les élections.Tu fais un sondage sur la peine de mort après un crime d'enfants ou les attentats comme ceux du Bataclan, je suis, malheureusement, convaincu que le OUI l'emporterait. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Philippe BEDFERT Posté le 12 mai 2020 Share Posté le 12 mai 2020 Je ne suis pas aussi certain que vous que la peine de mort aurait été abolie avec un référendum. C'est toute la différence entre une pensée collective progressiste et une pensée individuelle auto-protectrice. Puisque vous citez Barbara Stiegler, c'est le point faible de ses réflexions sur les GJ. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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