Aller au contenu

Milan San Remo et Tirreno annulés ?


Michel ROTH

Messages recommandés

Et donc le public qui se presse le long du parcours, on en fait quoi ?

Ça ne tient pas la route.

Outre que se trouver sur la Piazza del Campo, en même temps que la fête d'arrivée de la course, est un plaisir touristique exceptionnel. Elle est magnifique.

Ce couplé avec l'aspect économique. Que fait-on des restaurants, cafés, boutiques, sur la place qui ne travailleraient pas ? L'intérêt pour la municipalité de Sienne en prendrait un sacré coup !

Le mieux est d'annuler.

Sans compter les équipes qui renoncent !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Du simple point de vue sportif, une annulation ou un report me semblerait judicieuse

C'est au tour d'Astana de se mettre au repos jusqu'au 20 mars

Certains évoquent aussi le problème d'une hospitalisation dans de bonnes conditions en cas de chute sérieuse de coureurs, le personnel et les structures médicales italiennes étant déjà en surcharge

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Aucun souci.

Même risque minime que pour la grippe. (même si ce risque minime justifie toujours la vaccination quand elle existe !)

Ca craint surtout pour nos aînés, notamment en EHPAD. Là encore, comme pour la grippe, ça fait des dégâts, ça va en faire; on craint en fait principalement la désorganisation de notre système de soins dans sa globalité, si on ne parvient pas à étaler l'épidémie.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Remi toi le docteur, merci d'eclairer notre lanterne

j'ai lu qu'actuellement il y a 95000 cas dans le monde et 3200 morts, en 2 mois donc, et 377 en France pour 6 morts.

chaque hiver quand la grippe arrive, si je ne m'abuse, on a tout de suite plusieurs milliers de personnes touchées, plusieurs dizaines de milliers meme, en 2 ou 3 semaines. et pourtant on n'en parle pas ......

alors où est la difference ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

UAE aussi se met au repos pendant une dizaine de jours au moins

On peut se poser la question maintenant pour Paris-Nice, même si le virus est encore contenu en France, au moins sur le plan sportif, avec les absences d'Astana, Ineos, Mitchelton, CCC, UAE + bon nombre d'équipes dont les médecins souhaitent l'annulation + l'absence des coureurs bloqués à Abu Dhabi

Au rythme où ça va, il va y avoir un boulevard pour Quintana

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Là, il s'agit d'un virus émergeant : la population mondiale n'a donc aucun anticorps pour se défendre.

Je te ferais le rapprochement avec les conquistadors au XVIe siècle : ils sont arrivés avec leurs virus européens banals, mais ont décimé certaines tribues amérindiennes.

Par ailleurs, il y a encore quelques incertitudes sur la connaissance de ce virus, mais de moins en moins. Pour faire simple, sa dangerosité est proche de celle de la grippe, et sa contagiosité supérieure.

Nous craignons, en l'absence de mesures drastiques de confinement : 

- Un grand nombre de praticiens malades (ça n'est pas très grave pour eux, comme pour une grippe) qui ne pourront plus voir de malades.

- Une épidémie avec beaucoup plus de malades, donc beaucoup plus de malades lourds du faits de complications inévitables à gérer en valeur absolue et aussi beaucoup plus de morts en valeur absolue.

Sans mesures drastiques de confinement (surtout fermetures d'écoles car les enfants sont de gros contingents de vecteurs peu symptomatiques dont on ne se soucie pas suffisamment), nous craignons une désorganisation totale du système de soins du fait d'un pic épidémique non étalé et donc ingérable. Toutes les pathologies habituelles et graves seraient prises en charge de manière très dégradée par le circuit de soins de la ville et de l'hôpital.

Les politiques sont donc face à un important dilemne et on leur fera des reproches dans les 2 cas : 

- On prend des mesures fortes pour étaler le pic : l'épidémie dure plus longtemps pour permettre au système de soins de faire face dans de relativement bonnes conditions. Mais cette option entraîne  des conséquences économiques et donc financières bien plus lourdes par ralentissement prolongé de la production et des échanges.

- On est moins draconiens dans le confinement : l'épidémie est plus courte et l'économie moins impactée, mais l'intensité du pic désorganise le système de soins exposant la population à de gros dysfonctionnements difficilement acceptables humainement.

 

.....

 

 

 

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...