Aller au contenu

Shimano 12 V : c'est pour quand ?


Patrick MORER

Messages recommandés

Si tu cherches une progression régulière dans les développements, mieux vaut opter pour une progression géométrique (quand on passe d'un braquet au suivant, on multiplie toujours par le même facteur) et non linéaire (on ajoute toujours le même nombre), puisque c'est une progression géométrique qui permet de maintenir une même plage de cadence de pédalage sur chaque développement.

Rohloff a ainsi une progression géométrique de 13,6 % dans le sens croissant (donc un facteur multiplicatif de 1,136) entre deux démultiplications consécutives, et Pinion  un facteur encore plus réduit — donc meilleur — de 11,5 % (facteur 1,115).

L'idéal serait bien sûr une progression continue (NuVinci) et non discrète (Rohloff, Pinion, système classique), mais comme je l'ai dit plus haut ce n'est pas encore au point pour nous, sportifs ou randonneurs. Mais rien ne dit que ça ne va pas évoluer dans le bon sens. Aie donc un peu d'espoir, que diable !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Objectivement de ce que j'observe chez les Pros, ceux-ci roulent majoritairement tout le temps avec la cassette 11-30, la plus grosse disponible en Dura Ace; sans doute pour exploiter au maximum le 53 dents. Un 12v permettrait de combler le trou entre le 15 et le 17d. Ce serait quand même un plus pour tout le monde, je trouve.

Tout à fait.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Non, je ne pense pas, parfois il y a des adaptations dans la mesure où c'est acceptable pour le sponsor; Jean Guy disait plus haut que R Porte roulait sur le Tour en Sram AXS avec un 53/39 alors que le maximum disponible dans le commerce c'est 50/37.

Je trouve que tout devient compliqué niveau transmissions, (mais aussi concernant le freinage et l'électronique), vivement une stabilisation.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'on va de plus en plus vers l'usine à gaz, la tendance est à la surenchère de brols pseudo indispensables et surtout bien coûteux.

Il ne manque plus que les suspensions dans la fourche, un système d'embrayage et un ABS pour les freins. Je ne crois pas une seconde que tout ce fatras va vers la simplification, le marché se développant vers l'électrique, la porte des enfers est grande ouverte.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

J'ai lu avec attention les commentaires sur le sujet et je dois bien avouer que pour le " littéraire" que je suis comprendre " progression géométrique " et progression linéaire " c'est du pipo !

Néanmoins dans toutes ces discussions , intéressantes s'il en est , on a quand même oublié que l'intitulé du post concernait le 12V. 

Quel est l'intérêt d'un 12V alors que même en 11V on utilise pas tous les pignons ? 

On parle maintenant d'un possible mono-plateau avec un 13V ou un 14V . Quelle va être la souffrance de la chaîne ?

Il faudra quand même un jour que les Shimano, Campagnolo et autres Sram arrêtent d'ajouter des rondelles dentées  et c'est sans doute ce qui va se passer car les progrès des recherches vont vraisemblablement déboucher sur une solution qui paraît maintenant encore relativement utopique comme celle qui hante les rêves de notre Grand Schtroumpf.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

L'intérêt est évident, Jacques: faire du chiffre d'affaire.

Regarde les étagements des cassettes, c'est à pisser de rire tant ça ne convient pas. Donc tu en achètes deux. Ou on te supprime juste le pignon qui convient bien à tous, et tu dois bidouiller pour trouver une solution.

Et puis hop, on sort du chapeau magique... un 12° pignon. Pas de bol, c'est un 10 dents.

Caramba, encore raté!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bon, et si on faisait un petit cours de maths ? Me voilà dans mon élément. 

Quelle est la différence entre les deux suites de nombres suivantes ?

2  6  10  14  18…

1   3   9  27  81…

Réponse : pour passer d'un nombre à au suivant dans la première liste, tu ajoutes toujours la même quantité : 4. On parle alors de progression linéaire (et de suite arithmétique de nombres).

Dans la deuxième liste, pour passer d'un nombre à un autre, tu multiplies toujours par le même nombre (ici 3). On parle alors de progression géométrique (et de suite géométrique de nombres).

Clair ?

Bien. Parlons maintenant développements, la distance que ton vélo parcourt par tour de pédalier. Supposons que ton plus petit développement est de 2,5 m (correpondant à peu près à un braquet de 34/29), et que tes développements s'étagent comme suit :

2,50   2,90    3,30  3,70  4,10  etc.

C'est alors une progression linéaire, la progression rêvée par le Grand Schtroumpf, puisque on ajoute toujours le même nombre (ici 0,40 m). 

Rohloff comme Pinion proposent des progressions géométriques. Par exemple, avec Pinion, si le plus petit développement est toujours 2,50, pour passer aux développements supérieurs on multiplie toujours par le même facteur (ici 1,115):

2,50   2,79  3,11  3,47  3,86  etc. (j'arrondis au centimètre près)

C'est selon Rohloff/Pinion (et moi) le type de progression idéale, car c'est celle qui permet de conserver une gamme de fréquence de pédalage cohérente entre deux changements de rapports. Par exemple, si tu considères que pédaler au dessus de 100 tours/minutes en fréquence de pédalage est trop demander, alors tu passes au braquet supérieur, et tu te retrouves à pédaler à, disons 90 tours/minutes pour la même vitesse avec ce braquet supérieur. Et c'est valable à n'importe quel niveau de la gamme de braquet ! Une telle constance dans le changement est idéale dans la gestion de l'effort.

Je ne sais pas si j'ai été suffisamment clair, mais pour moi ça valait le coup de tenter l'explication, et tant pis si je vais encore plus passer pour un fou auprès du Grand Schtroumpf  (et probablement bien d'autres) ! 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il faudrait néanmoins recadrer les choses, Franck.

En effet, le grand Schtroumpf a une tenue rouge et une barbe, et c'est lui le boss. Moi je ne suis que le schtroumpf 101, ce n'est pas du tout le même niveau hiérarchique.

Tu voudrais me créer des embrouilles au village que tu ne t'y prendrais pas autrement!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

C'est la même chose. Affirmer que u(n+1) = r * u(n) pour tout entier naturel n (définition même d'une suite géométrique), revient à affirmer que u(n) = u(0) * r^n pour tout entier naturel n.

(* est le symbole de multiplication et ^ est le symbole d'exponentiation).

La suite u(n) = 3^n est donc la suite géométrique de premier terme u(0) = 1 et de relation de récurrence u(n+1) = 3*u(n)… Tu peux vérifier par toi-même pour différentes valeurs de n.

Moi qui me croyais en vacances ! 😃

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...