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Limites de l'endurance humaine


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Effectivement, je constate que ma FC diminue lorsque je suis fatigué. Ma vitesse au train ne diminue pas vraiment mais j'ai beaucoup plus de difficultés d'accélérer ou de maintenir des efforts intenses à ce moment. Ce qui me donne le sentiment, peut-être à tort, que je n'en retire aucun bénéfice, et je m'accorde un ou plusieurs jours de repos.

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😃😆 oui mais là t'avance vraiment plus par contre tu t'affine  ....

en parlant d'extréme et d'exploit lui c'est pas mal il a fini sans bobos et en forme  ( 9000 calories jours 😃):

https://www.nouvelobs.com/l-histoire-du-soir/20150810.OBS3960/41-ironman-en-41-jours-un-exploit-surhumain-pour-faire-parler-du-loir-et-cher.html

ou lui :

https://actu.fr/normandie/montivilliers_76447/nouveau-defi-patrick-malandain-coureur-havre-12-000-km-entre-etats-unis-canada_20307855.html

Patrick Malandain aime relever les défis. Le coureur de l’extrême de Montivilliers, près du Havre (Seine-Maritime), affiche d’incroyables records à son palmarès sportif. Après avoir parcouru 10 000 kilomètres en 100 jours, en 2016, après avoir battu, notamment, le record de la traversée de l’Australie en ultra-run en 2013, l’athlète s’apprête à parcourir 12 000 km à travers les États-Unis et le Canada. Il prendra le départ de New York, le 18 mai 2019. Le tout dans un délai le plus bref.


 

 

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Effectivement, je constate que ma FC diminue lorsque je suis fatigué. Ma vitesse au train ne diminue pas vraiment mais j'ai beaucoup plus de difficultés d'accélérer ou de maintenir des efforts intenses à ce moment.

De l'avantage de ne pas avoir de capteur de puissance : on peut continuer à vivre dans ses illusions 😆.

(sans capteur on peut estimer la puissance développée, mais ce n'est pas si facile).

 

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C'est bien pire que ça : si tu roules en gardant un même rythme cardiaque relativement élevé - disons 140 bpm, la puissance que tu produiras baissera inexorablement.

En 91 j'ai pour la 1e fois utilisé mon cardio sur la Marmotte. Auparavant j'avais déterminé qu'au dessus de 157 bpm je rentrais dans la "zone rouge" (qui bien sûr n'est pas non plus parfaitement déterminée et dépend légèrement de divers trucs comme la température).

J'ai fait toutes les ascensions autour de 155 bpm.

Sur la C. de Fer je devais produire dans les 250-260 watts (de mémoire), moins sur le télégraphe, puis le Galibier (même en corrigeant pour l'altitude) et encore moins sur l'Alpe d'Huez où j'avais dû tomber autour de 210 watts.

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Je prends le cas d'un gars qui avait fait la Marmotte en 6h07 (il faisait 2e) sur le parcours historique.

Voici ce que j'avais estimé concernant sa Marmotte (il m'avait passé le fichier de son cardio Polar)

Croix de Fer  VO2 ~66-67ml  (83% de VO2 max)  et 5,20 W/kg, temps d'effort 65'50 ( 4'15" exclues : descentes)  Temps total 1h10'05
Télégraphe  VO2 ~62 ml (77,5% VO2 max) . 4,85 W/kg Temps 38'30
Galibier  VO2 ~ 61 ml ( 77%  VO2 max) . 4,80 W/kg. Temps 60'15"
Pour le Galibier j'ai fait une correction de 6,5%  (effet de l’altitude) peut-être un poil trop élevée.

AdH   VO2 ~57-58 ml (72% de VO2 max)   4,55 W/kg  Temps d’effort  51'10" depuis le pied de l’ascension.

Comme tu vois, même un mec super entraîné gardant grosso modo le même rythme cardiaque élevé ne peut plus produire autant de puissance après 5h d'effort soutenu.

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Merci pour ces détails très instructifs.

Les effets dont je parlais sont ceux du lendemain de l'épreuve, lors de la sortie dite de décrassage (et dont je n'ai jamais ressenti le bénéfice, ayant plutôt l'impression de rajouter de la fatigue à la fatigue, raison pour laquelle je ne m'y astreins plus).

 
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Rouler le lendemain d'une grosse sortie, si tu le fais seul, c'est galère.

Avec des autres c'est galère aussi, mais seulement les 10 ou 20 premiers km, l'histoire que l'échauffement atténue les courbatures. Bon je ne dis pas qu'il faut faire ça sur un terrain difficile mais le troisième jour (j+2) tu auras bien atténué les courbatures en ayant roulé 3h à bonne allure avec les copains.

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  • 9 months later...

Je reprends ce sujet car d'une part je le trouve intéressant et que de l'autre il me donne l'occasion de te répondre sur la question d'il y a quelques jours relative aux estimations de mon POLAR M460 sur mon tapis de course.

En réalité je me suis pas mal intéressé à la question de l'énergie dépensée A PIED en fonction de la pente - accessoirement comparée aux indications des mesures basées sur le rythme cardiaque - jusqu'à y'a une dizaine d'années. J'ai plus ou moins fait le tour de la question, je ne veux pas m'y replonger et je voulais simplement être utile et rappeler qu'il ne fallait pas attendre une bonne précision de ces estimations cardiaques.

La comparaison avec un wattmètre permet de cerner les zones ou les estimations sont fiables et celles où elles ne le sont pas.

 

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Aucun doute Jean-Pierre, mais dans ton cas ce sont probablement les autres notions évoquées plus haut qui, comment dire, te dépassent 😆

Le temps n'existe pas, c'est une construction : toutes les équations de la physique peuvent s'écrire sans faire apparaître le temps 😲

Faisons l'éloge des critiques destructrices 😃

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Dans La Nouvelle Alliance. La Métamorphose de la science, puis dans La Fin des certitudes Ilya Prigogine et Isabelle Stengers développent la thèse suivante : la science classique considèra préférentiellement parmi les phénomènes observables, ceux déterminés et réversibles temporellement. Par ce focus artificiel naturel sur les phénomènes les plus simples, stables et équilibrés dans le temps, la physique classique brossa ainsi l'illusion d'une science, d'un univers globalement intrinsèquement déterministe. Cette vision entre pourtant en contradiction avec l'expérience courante de l'existence humaine, car parmi l'ensemble des phénomènes observables de l'univers, ces phénomènes déterminés immuables, projetables par une même loi dans l'infinité du temps, passé ou futur, semblent plutôt être de l'ordre de l'exception, et si ce n'est en physique, du moins plus généralement en sciences.

Extrait de Wiki sur Ilya Prigogine

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je n'essaie pas de l'occulter (le temps),

je me suis contenté d'énoncer un fait.

Tu peux réécrire les équations en y réintroduisant le temps, mais ce n'est pas indispensable.

Parmi les bouquins que j'ai balancé en rangeant cette semaine, il y en avait un sous la direction d'Étienne Klein comportant un chapitre d'Ilya Prigogine.

Ce bouquin datait d'une 20aine d'années et je pense qu'il était dépassé.

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Si on peut expliquer la vie et l'univers sans introduire le temps, cela signifie que nous n'avons pas d'histoire, qu'il n'y a aucune singularité, que le déterminisme est absolu.

Je ne suis pas physicien, ni chercheur. Juste un peu curieux. Pourquoi Stephen Hawking a-t-il intitulé un de ses ouvrages "Une brève histoire du temps" ?

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