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Limites de l'endurance humaine


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"Très très lente"

Oui, certainement car c'est dans la filière lipidique qu'il faut aller chercher l'énergie d'endurance sur le long terme.

J'avais remarqué que les cyclistes qui tentaient de battre des records de distance sur un an avaient des pulsations moyennes extrêmement basses.

Si le terrain est "normal" la vitesse moyenne est faible.Pour une vitesse plus élevée, utilisation d'un vélo couché et/ou un terrain tout plat dans un univers forestier (sans vent).

Amanda Cocker a ainsi réalisé 100000 miles en 423 j consécutifs. Les femmes ont la réputation d'être plus endurantes que les hommes. Elles ont aussi plus de réserves lipidiques, tiens, tiens...

Sur mon dernier joujou, le Garmin 1030, j'ai chargé une application "fat burning" qui fait la différence entre les calories brûlées issues du glycogène et lipides. Ce programme est basé sur les pulsations cardiaques en ayant introduit son maximum et seuil.

Dans une sortie fortement engagée comme dernièrement un 200 km avec 3000 mD+ à 31,5 de moyenne , je brûle 600 gr de glucides et à peine 100 gr de lipides pour des pulsations moyennes de 133 p/min (172 max). Si je fais un 100 km tranquille, je brûle aussi 100 gr de lipides et très peu de glucide (largement moins de 100 gr), pulsations moyennes en dessous de 100p/min.

Dans les  600 gr de glucides consommés certainement plus de la moitié vient du glycogène épathique et musculaire, il faut le reconstituer. Ajoutant la fatigue musculaire, je ne pourrait pas faire cet effort à ce niveau tous les jours pendant plusieurs semaines, c'est sûr. Par contre 300 km à allure faible tous les jours si le moral tient le coup ce serait possible.

Et pourtant dans le premier cas (200 km/3000mD+) je dois être en dessous de 2,5 * MB😕

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Je t'avais répondu trop vite, ça fonctionne très bien avec le freinage normal. J'ai dû appliquer cette technique en catastrophe au petit matin avant de partir au boulot, l'hiver dernier. On n'avait rien annoncé à la météo mais il avait neigé et j'étais toujours en pneus "été"...

 
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Maintenant que je suis au calme et pas encore couché (j'écris très mal ds mon sommeil), je viens compléter.

Bien sûr, même quand on fait du vélo, le MB ne s'arrête pas et quand je dis plus haut (hier ou avant-hier) qu'une Marmotte pour 60 + 11 kg c'est 5000 Kcal, ça veut dire que le/la cycliste de 60 kg qui fait une Marmotte dépense ce jour-là 5000 +1420 Kcal = 6420 Kcal et en fait encore plus parce qu'après sa course son pouls va resté élevé et il dépensera des calories pour récupérer. Tout ça est à prendre en compte.

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Dans une sortie fortement engagée comme dernièrement un 200 km avec 3000 mD+ à 31,5 de moyenne , je brûle 600 gr de glucides et à peine 100 gr de lipides pour des pulsations moyennes de 133 p/min (172 max). Si je fais un 100 km tranquille, je brûle aussi 100 gr de lipides et très peu de glucide (largement moins de 100 gr), pulsations moyennes en dessous de 100p/min.

Il y a environ 15 ans, j'avais lu les données publiées par Polar concernant quelques coureurs sur le Tour de France. Le rythme cardiaque moyen sur l'entièreté de l'épreuve était légèrement supérieur à 120 bpm (je ne me souviens plus de la FCmax mais on peut supposer qu'elle n'est pas très éloignée de 190-195).

J'étais étonné à l'époque par cette moyenne que je trouvais très basse par rapport à mes valeurs personnelles habituelles, mais qui expliquait au moins en partie pourquoi les coureurs sont capables d'enchaîner les étapes alors qu'il me faut plusieurs jours, voire une semaine, pour récupérer entièrement d'une cyclo un peu dure. Ma FC moyenne sur les cyclosportives se situait vers 152 bpm (186 max) à la fin des années 90/début 2000.

 

 

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Thierry il faut comparer ce qui est comparable ....

Bien sûr Sylvain. Je ne compare pas les performances mais les intensités relatives. Si un pro a une moyenne de 120 puls/min, je dois réduire mon effort pour être à 100 puls/min, ce qui ne m'arrive jamais. Je fais actuellement mes cyclos à plus de 130 puls/min et serais donc incapable de reproduire le même effort jour après jour pendant 3 semaines. Pour pouvoir le faire, je devrais accepter de réduire ma vitesse moyenne de 3-4 km/h ainsi que la durée des étapes, tout ceci sans évoquer mon âge qui réduit mes capacités de récupération.

En résumé, je me demande si je ne devrais pas ralentir… ou acheter un vélo électrique 😃  

 
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"J'étais étonné à l'époque par cette moyenne que je trouvais très basse par rapport à mes valeurs personnelles habituelles"

 

Sur une étape de plat classique, en dehors du final où ça roule très fort, les coureurs qui sont au coeur du peloton font très peu d'efforts, on les voit souvent même en roue libre, ça fait baisser la moyenne

D'autre part, avec la répétition des jours de course, la FC se tasse, on a une FC plus basse au bout de plusieurs jours pour un effort équivalent

Pendant des séjours en montagne, il m'est arrivé au bout de plusieurs sorties consécutives de monter des cols à 120-130 puls (pour un max un peu au dessus de 185), et je peux te dire que je n'avais pas l'impression de me balader, simplement ma FC avait perdu 30-40 puls suite à la fatigue accumulée

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pour baisser la FC il n'y a pas 50 solutions c'est le volume d'entrainement et etre hyper affuté ....sinon oui tu baisse ta moyenne mais alors bonjour tristesse 😬

Mais oui le VAEc'est la solution , on se casse vraiment la tête pour rien avec nos entrainements 😃

 

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