Vent debout et autres caprices d'Eole

[Michel DURY]

C'est vrai que ça motive, un chien qui te court après!

J'avais lancé un sujet sur la question qui avait eu son petit succès à l'époque :-) Plus moyen de le retrouver, mais on s'était bien marré dessus avec les anecdotes dingues des uns et des autres.

Pom pom pom, quelques minutes plus tard... je l'ai retrouvé, ici:

https://forum.velo101.com/voirsujet/votre-animal-prefere--32769

[Jacques VANDEWIELE]

Le vent n'est pas mon ami c'est sûr .

Après quelques centaines de mètres à la sortie du quartier résidentiel où je réside je rencontre un parc à éoliennes qui me donnent une indication quant à la direction du vent .

Je règle mon allure en fonction de sa direction . Si je l'ai de dos au départ , je n'essaie pas de battre des records de vitesse sachant qu'au retour ce sera autre chose vent de face . 

Si je l'ai de face , je fais " avec " en espérant qu'il ne change pas de direction pour le retour et que toute la sortie ne se déroule vent de face. Cela m'est déjà arrivé.

La région où je roule étant malgré tout vallonnée et n'est en aucun cas un " plat pays ", les petites côtes offrent généralement un peu de répit au vent. 

Ce qui me rebute le plus c'est l'association vent/pluie et hélas les deux vont souvent de pair alors je ne sors pas. Rouler pour moi c'est prendre du plaisir ce qui fait que pluie et vent me gênent et comme " où il y a de la gêne il n'y a pas de plaisir "  , cet adage justifie à lui seul que mon vélo et moi restions alors au chaud. Même si je râle !!!!!

[Michel DURY]

Le sommet des petites côtes sont parfois terribles, avec l'accélération du vent à cet endroit. C'est le phénomène du venturi, classique aussi dans les rues des bleds qu'on traverse et dont il faut vraiment se méfier.

Assez prévisible si on étudie la configuration des lieux, on peut anticiper la bourrasque. Un jour, j'ai été quasi à l'arrêt au sommet d'une rikiki montée de 5 mètres de haut juste à l'entrée de mon village. J'avais beau connaître, ça surprend quand même tant c'était volent. Bien entendu, 50 mètres plus loin c'était beaucoup plus calme.

Le vent, c'est comme l'eau en fait. Si vous observez les mouvements de l'eau dans un petit torrent, vous comprendrez mieux comment se comporte le vent face aux obstacles. C'est la même chose.

[Olivier THYM]

Je me souviens d'une sortie dans le Vaucluse, un très fort mistral, les rafales de côté nous envoyaient au milieu de la route, très dangereux et ce jour-là on rentre par une petite route, le vent (trois quart dos à droite) s'est engouffré dans une cour de ferme sur ma gauche et m'a violemment poussé vers ma droite, juste au bord d'un petit canal d'irrigation rempli d'eau, il s'en est fallu de peu que je prenne un bain.

Il y a aussi le vent qui vient taper contre la colline alors que tu l'as de dos et que cette colline est de face, il tourne alors et tu le prends dans le pif, vécu hier, d'ailleurs réflexion d'un pote qui s'en étonne encore, je lui ai répondu que ça fait plus de 40 ans que c'est comme ça...

[Michel DURY]

Justement, imagine l'eau à la place du vent, et tu pourras comprendre et anticiper ces dangers.

En parapente, j'ai eu un problème du genre, le piège insoluble: le site (Revin) est en forme de U dans un méandre de la Meuse, vent de face.

Or, l'atterrissage en bas se fait dans la courbe du U. Le vent rentrant dans le sens des branches de ce U, il s'inverse dans la courbe en deux secondes, sans raison. Et donc, au lieu de poser vent de face comme il se doit, j'ai posé dans la Meuse car il avait changé de direction et j'allais percuter la planète à très haute vitesse.

Une vraie tuerie, et tu ne peux rien faire.

[Bernard LEFEBVRE]

C'était lors d'un brevet audax. Il y avait un vent plutôt fort, et tout le monde se méfiait des écarts possibles qu'il pouvait provoquer. Mais à un moment, on passe sous un pont d'autoroute, et il y a donc une accalmie. Jusqu'à la sortie du pont où une rafale a causé un écart chez plusieurs cyclistes, ce qui a valu une gamelle d'un bon nombre d'entre eux.

[Christian BERTHEAU]

bonjour Michel 

Eole la peste de tous cycliste seul !!

pour ma part quand je me lève je regarde par la baie de ma salle a manger si je voit du

vent  s'est du mistral !!et hop ont va dans l'arrière pays coté nice ou le vent ne vient  pas !!

et si je regarde par la cuisine la s'est le vent d'est!! et ont pars vers cannes et revenir par l'intérieur !!dans tous les cas ont délaisse le bord de mer !!!nous avons aussi la vallée de la rivière  du var  et la les trois quart du temps ont pars avec le vent dans le nez  et a 10h30 il tourne et tu rentre toujours avec le vent dans le nez (l'horreur)

dans tous les cas tu espère que tous le monde va prendre des relais😕 tous ça pour dire que le vent est une belle M.....😆

 

[Franck PASTOR]

Quand on sort seul, prendre le vent dans le pif au début c'est la base surtout en hiver; 

Certes, mais la base n'est pas toujours applicable, du moins si je souhaite éviter un stress pire encore : comme j'habite à l'est de Bruxelles et que les vents dominants sont de secteur ouest, prendre le vent dans le pif au début de ma sortie m'obligerait en général à me taper le centre-ville. 😃

Je plains aussi ceux qui habitent en bord de mer, si le vent vient du large ! 😕

[Eric HENNUY]

Effectivement, je réalise que je suis gâté!😉

[Jean-marc BEGAGNON1639476532]

Quand je vois de grand gringalets de 1,90m juchés comme des échassiers sur leur vélo "granfondo" avec une douille de 210 mm et 6 cm d'entretoises sous la potence, j'ai mal pour eux face au vent! Le vélo " confort" c'est bien pour se promener mais pour l'efficacité face au vent, on peut repasser

MDR

[Bernard LUC]

hé oui tu te prends la brise de mer dans le nez. les jours avec un temps "d'evolution diurne" ,brises de mer et de terre sont minutées à la demie heure prés.

[Georges MAILLET]

"Depuis que je ne roule plus beaucoup, 600km/mois, je pars vent de face et je rentre vent dans le dos. Et surtout, je suce les roues."

Tu peux compléter ce "schéma" cool en organisant les 30 derniers kms en descente toute droite à 7% - tu pourras faire le mariole sur les forums en annonçant une moyenne-canon    🤐

[Georges MAILLET]

"Mais le vent, ça use plus mentalement ou physiquement, pensez vous ?"

Les deux, mon kapitène !

[Georges MAILLET]

"Rapport écrit sur mon bureau avant 9h00 tapante, ékzékussion !"

Pour un ordre proféré ce matin à 9h, on est sérieux et le martial "9h00 tapante" est contestable.

Donc j'aménage la mise en demeure à mon avantage et décrète : "rhapor aikry surr mhon burrot ah 9 (5+4) plombes pétantes, haig zékhussion".    😉

Kon se le dise !   

[Michel DURY]

Ça ne me dit toujours pas d'où vient le vent, ni si c'est l'heure d'été ou l'heure d'hiver, ni l'âge du capitaine.

M'ferrrez 100 km vent de face !

[James JEAU]

ça souffle pas beaucoup par chez moi, mais samedi dernier, gros vent d'ouest.

Comme j'habite à 15 bornes du club, j'ai fait 20 bornes, seul, vent dans la gueule pour rentrer chez moi, abandonné par les deux damoiselles qui m'accompagnaient (ces messieurs devraient être devant le match de rugby). 💋

[Michel PENNETEAU]

Il y a un point de vue qui n'a pas été repris sur ce sujet cette fois, mais qui avait été émis par un forumeur il y a quelques années. Il écrivait:

"Contrairement à toi et à beaucoup d'autres qui préconisent cette méthode, je pars vent dans le dos.

Le retour vent de face , s'il n'est pas facile , se fait étant échauffé.

Si je pars vent de face je me nasifie complètement.

C'est ma méthode , j'avais déjà expliqué cela et un forumeur l'ayant testée m'en a remercié."

Je n'ai jamais testé cette méthode, mais elle m'est restée en mémoire par sa particularité. A voir...

[Michel DURY]

ça se défend, si tu es en forme et veux te fortifier, pourquoi pas.

Ceci dit, c'est souvent le cas, de fait, dans une sortie prévue longtemps à l'avance où bien entendu tu ne maîtrises pas la météo. Le parcours fait la boucle dans le mauvais sens, pas de bol pour toi, tu t'accroches et tu encaisses.

Il n'y a pas de règle, chacun fait comme il le sent et on peut retirer du bénéfice dans chaque situation.

Partir vent arrière permet aussi de se mettre en condition de façon plus progressive, et quand tu es bien échauffé, le retour vent de face n'est pas forcément une galère. Par contre, partir à froid avec un bon vent de face, c'est vachement dur.

J'ai la chance d'habiter un endroit où les petites bosses permettent un abri relatif le temps que la mécanique soit bien chauffée.

[Bernard LEFEBVRE]

Il y a vent de face et vent de face. Je ne pars jamais par des routes relativement droites et sans abri  si le vent y est de face. Je choisis des routes qui me permettent de l'avoir alternativement de face et de côté, et par endroits un peu  abritées, le temps d'être échauffé. C'est alors que je me lance sur des itinéraires plus exposés.

[Olivier THYM]

Quelle est votre vitesse maxi vent de dos, sur le plat ou relativement plat ?

De retour d'une sortie entre potes, mistral à plus de 80 km/h, ça flingue dans tous les sens et je pars en contre, vitesse compteur de 69 km/h, j'ai essayé de monter jusqu'à 70 mais j'ai pas pu, j'avais les jambes autour du cou, 52 x 13, lorsque j'en ai parlé, un gars du club m'a dit que c'était impossible, je lui ai prouvé que si, quelques jours (ou semaines) plus tard, sur la même route avec encore un bon mistral j'ai monté le compteur à 64, il était à côté de moi, sur le 13 et moi, braquet changé, sur le 14, le lundi, en réunion club, il m'a présenté ses excuses.

La route, pour ceux qui connaissent, par du pont au-dessus d'Entressen et va jusqu'à l'autodrome éponime 😉

PS : vérifié sur un calculateur 134 tours/minute, c'est parfaitement possible...