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Otxoa Ricardo et Javier, 2 destins tragiques.


Bernard MOREAU

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Apparemment les choses ont bien changé en Espagne depuis 2001 et ce terrible accident dont furent victimes les frères Otxoa. La sécurité des cyclistes semble y être aujourd'hui une priorité et ce ne fut pas toujours le cas aussi loin que remonte ma mémoire et le décès de l'un des frères Alomar sur les routes de Majorque dans les années 60*. Alomar qui venait courir fréquemment dans ma région de Bretagne.

Javier Otxoa a eu un sursis de 17 ans et vient donc de mourir de maladie. Quelle tristesse.

* Correction Wiki au sujet de Francisco Alomar

Il est mort à 26 ans dans un accident de la circulation à 7 km d'Orense, durant le Tour de Galice.

Wiki en espagnol précise

Murió en Orense el 9 de agosto de 1955, mientras volvía en solitario de una carrera.1?

 Il rentrait donc, seul, après la course et d'après la référence serait ainsi tombé seul dans le fossé (mais bon, c'est la version de la police je suppose).

Dans mon souvenir c'était à l'entraînement à Majorque, j'avais été choqué à l'époque.

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Le respect des Espagnols n'est pas seulement dirigé vers les cyclistes, il l'est vers tout le monde globalement, même et par exemple vers des réfugiés et immigrés que la France ne veut pas.

Les Espagnols ont des défauts, je pourrai vous les dire à l'occasion mais aussi bien des qualités au nombre desquelles le respect des autres, quels qu'ils soient et d'où qu'ils viennent.

Pour revenir au vélo, hier je montais un col en Espagne et lors d'un passage assez dur et trop étroit pour que les voitures me doublent. Et bien s'est formée derrière moi une file de bus de tourisme, de voitures, de camionnettes, une bonne vingtaine de véhicules qui m'ont tous doublés quand ils on pu, doucement, en prenant bien large pour ne pas me frotter. Aucun klaxon, seuls deux ou trois "aupa" d'encouragements.

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Oui et toujours lors de ma sortie d'hier, retour sur une "nationale" à double sens et bien large donc, en Espagne les cyclistes doivent rouler sur les "arcenes" - les bandes d'arrêt d'urgence, ce qui fait que les voitures et autres camions ou bus ont toute leur chaussée pour rouler et dépasser les cyclistes sans problème.

Et bien même ainsi, très souvent quand une voiture ou camion te passe et que personne ne vient en face ils se déportent bien large laissant au cycliste son "arcen" largement suffisant pour que deux cyclistes roulent de front - même si interdit, enfin toléré mais il faut se mettre en file si on gène, mais lui laissant en plus une bonne partie de la voie des voitures.

Dit tout ceci le destin, sa force et celle des choses n'empêchent pas et n'empêcheront jamais les accidents tragiques.

Pas plus tard que la semaine dernière en Espagne, deux cyclos tués par un type en voiture positif à l'alcool et drogues.

Mais contre le destin personne ne peut lutter et encore moins gagner.

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