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Un Pigeot Rouge


Emile ARBES

Messages recommandés

Salut Jojo, merci.

Oui c'est vrai avec le grand plateau çà en jette plus, mais j'ai voulu changer un peu. Le prochain sera aussi présenté petit plateau, mais à cette époque il y avait peu de différence entre les deux.

Pour le Logo au niveau de la valve il n'y a pas de choix car ce sont des boyaux. Pour les pneus tu as le choix et c'est ce que je fais pour mon vélo quand je ne mets pas les boyaux.

Bye.

PS: ce week end championnat de France UFO, j'espère qu'il ne fera pas un temps Vendéen...

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Le magicien Emile a encore frappé, cette restauration est réussie, un coureur Vendéen a couru pour Peugeot avant les maillots à damiers il s'appelait Max Bléneau et avait entre autres devancé le néo-professionnel Raymond Poulidor sur une étape du Dauphiné au tout début des années soixante. Il a peut être chevauché un clone du vélo que tu offres à notre curiosité.

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Des évolutions qui n'en sont pas, Edgar Morin l'aurait dit mieux que moi mais ce que nous prenons pour des évolutions (au sens "progrès") ne sont in fine que des détails esthétiques, cosmétiques même, car même si nous pensons que ces détails (évolutions) sont techniques en fait ils ne le sont pas. Comme il n'y a pas de différences entre un fémur humain lancé dans le ciel par un primate et un vaisseau Apollo lancé par un Saturn, il y a encore moins de différences entre changer de vitesse en actionnant à la main le dérailleur, indexer ce geste par des leviers automatiques ou le rendre électrique. Pareil en voiture et par exemple en descendant la vitre à la main ou en appuyant sur un bouton pour qu'elle descende, c'est exactement la même chose. Une innovation serait par exemple en vélo avoir des vitesses automatiques passant seules après un auto-calcul des forces et puissances en présence ou en voiture des vitres qui montent ou descendent seules selon l'état d'esprit du conducteur. Et encore.. dit ceci, la restauration de ce Pigeot est très belle, comme à l'accoutumée.
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Et non, pas encore car le Synchronized shift est une autre idée d'une même idée, celle de changer les vitesses sur un vélo, ce n'est donc pas une évolution au sens innovation ou progrès (une chose étant différente de l'autre). Une évolution dans le vélo pourrait être par exemple ne plus avoir de vitesses au sens où nous l'entendons. Tant que nous restons sur l'idée d'un cadre posé sur deux roues et mû par la force de nos jarrets toutes les "innovations' du monde n'en seront pas, au plus et au mieux un toilettage de techniques. Car à bien y regarder et fondamentalement, entre Maurice Garin et son vélo et Froome et le sien (pas électrique hein?) il n'y a aucune différences dans la praxis entre les deux ou entre nous autres maintenant et nos vélos carbone et nous autres hier ou avant-hier et nos vélos acier. Hormis la différence d'âge nous concernant entre les deux époques et la différence de niveau dûe à cette différence d'époque, pédaler aujourd'hui, conduire un vélo, est exactement la même chose qu'hier.
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Tout-à-fait ! Le vélo est une invention géniale et un "jouet" formidable de simplicité. De plus, si on excepte quelques améliorations au niveau du poids, des pneus et, dans une moindre mesure, de l'aérodynamique, son rendement, essentiellement lié à celui de la transmission par chaîne, n'a pratiquement pas varié. Ce que ne dira jamais un constructeur de vélo  😛

Chuuuut ! Time, Colnago et les autres présentent leurs derniers modèles "de la mort qui tue"  🆒

 

J'ai exagéré un peu pour mettre du piquant, mais moins que beaucoup le pensent  😉

 

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Aaaah, les maillots de laine qui grattent, les peaux de chamois qui deviennent dures comme du carton en séchant, les cales qu'il faut clouer sous la semelle en cuir des chaussures (noires et perforées, c'est important) après avoir laissé les cages des pédales y marquer leurs traces... 

J'avais 16 ans et un poids de grimpeur  😢 

Arrête Jo, tu me fends le cœur 😆

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Oui la bicyclette (quel joli nom) est une formidable machine, et pas un "machin" c'est autre chose. Suspendu sur elle et avec elle, suspendus les deux dans l'espace et dans le temps, j'ai toujours à son sujet l'image d'un pantin articulé manié par des ficelles. Les manivelles sont le prolongement de nos jambes le tout forme de longues bielles qui appuient sur les pédales avec nos pieds attaché à elles, le tout entrainant une chaine qui en entrainant elle-même des pignons solidaires de la roue nous font avancer, c'est aussi simple que magnifique. Pour JO maintenant, les "avancées" ainsi que je le disais n'en sont pas vraiment, même pas du tout. Le frein à disque n'est pas autre chose qu'un freinage classique déporté. Le patin mord la jante, l'étrier de disque mort une autre jante, plus petite, solidaire de la première, les patins comme les disques eux solidaires de la fourche. C'est exactement la même chose, "stylisée" autrement. Les vitesses électriques de la même façon sont une continuité, alors que la gestuelle et l'effort humain, manuel, appuie sur le levier mécanique qui va faire changer la vitesse, c'est l'idée du geste et l'impulsion neurologique qui va solliciter le levier qui par l'entremise de l'électricité, moyen de transport de l'énergie, va faire changer la vitesse. Là aussi c'est exactement la même chose que les vitesses indexées et même que les vitesses au cadre. Il ne s'agit pas d'autre chose que d'actionner un levier ou un bouton qui vont faire se déplacer les dérailleurs. Les roues pareillement, rien n'est plus bête qu'une roue, depuis l'invention de la roue à rayons il y a 4000 ans dans la culture de Sintashta, elle est restée la même dans son idée. Je ne parle pas des autres composants du vélo, selle, cintre, potence etc. qui eux n'ont connu aucun type de changement ni dans l'idée ni dans l'exercice de la fonction. Les pédales automatiques ne sont pas autre chose que les pédales à cale-pieds. L'idée est la même, solidariser le pied et donc la jambe à la pédale, par dessus avec le cale-pieds ou par dessous avec les pédales automatiques, c'est exactement la même chose. On pourra dire que le pied tient mieux quand fixé par dessous, que les vitesses passent plus facilement en touchant un bouton qu'en actionnant un levier, que la roue freine mieux sur mouillé quand des plaquettes mordent un disque que des patins la jante, mais tout ceci est accessoire finalement et ne change en rien l'acte et l'action de pédaler et de là ne change pas le vélo.
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Bonsoir Imanol,

    Je ne suis pas loin de penser comme toi. A mon sens, la bicyclette est un poème géométrique que l'homme anime, en lui donnant l'équilibre et le dynamique, dans un espace-temps sans autres limites que celles de nos rêves et...de nos mollets.

                                                                                        Bonne soirée à toi et merci pour ta très belle analyse😄

 

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Pas de quoi, nous partageons la même passion, dans mon cas apparue dès le jour où mes parents ont posé mes fesses sur une bicyclette pour m'apprendre à en faire. Depuis et bien des printemps ont passé, à chaque fois que je monte sur un vélo, quel qu'il soit, de course ou pour faire les courses, je ressens le même plaisir et la même sensation d'utiliser une machine magique. Pense-tu, on monte dessus et on tombe car elle ne tient pas seule d'elle-même, on appuie sur les pédales et elle se meut et on devient libre. Il y a des choses comme ça dans la vie qui ne cessent de me surprendre et de m'ébahir et je crois bien qu'elles ne le cesseront jamais. Bon vélo!
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