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Et on reparle du casque


Philippe MULLER

Messages recommandés

Pour information, c'est tout neuf, ça vient de sortir :

Un bandeau de protection antichoc pour les cyclistes

Une alternative pour cyclistes réfractaires au casque … Léger et confortable, le bandeau mis au point au Laboratoire des sciences de l'ingénieur, de l'informatique et de l'imagerie1 protège la tête des chocs jusqu'à 16 km/h, tout en étant assez souple pour se ranger dans une poche.

http://www.cnrs.fr/cnrsinnovation-lalettre/actus.php?numero=503

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Je ne pense pas que ce soit supposé remplacer le casque des cyclistes sur route. Par contre, pour les gens qui font de petits trajets en ville et qui ne veulent pas s'encombrer d'un casque quand ils vont faire des emplettes, pourquoi pas ? Une petite protection, c'est probablement mieux que pas de protection du tout. Une sorte de casque compact, qui se range facilement, c'est une idée à creuser. Il y aurait un marché pour cela.

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Oui, il est question de cyclistes urbains (voir l'article de la Maif : https://www.fondation-maif.fr/pageArticle.php?rub=1&id=84)

Pourquoi 80% des citadins pédalent-ils tête nue ?

Parce qu’ils n’apprécient pas le look « tour de France » et aussi parce que le casque, non content d’être inconfortable, prend trop de place dans le sac une fois la destination atteinte.

En vente sur internet et bientôt en boutiques de cycles et de mode

Produit par Sport Contrôle, le bandeau est aujourd’hui disponible sur internet, sous la marque OKYL. En plus il est beau, léger, et se loge dans un petit sac.
PS : je n'ai pas d'intérêt dans l'affaire, je viens juste de voir l'information qui intéressera plus les utilisateurs du "velotaff" que les cyclistes au long cours
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Je me suis toujours demandé quel groupe de pression ou industriel avait convaincu les autorités à imposer le casque à vélo en professionnel, et quel a été le retour d'ascenseur. Nous savons que le casque à vélo ne sert qu'à l'arrêt, en cas de chute, ou a très faible vitesse, qu'il n'est d'aucune utilité en cas d'accident en soi mortel, nous savons aussi que nous le portons pour imiter les professionnels. Les mêmes professionnels qui ne le portent pas à l'entrainement pour la plupart et qui ne le portaient pas en course jusqu'à l'obligation de le faire, sans qu'à l'époque non casquée ont eut à déplorer des accidents mortels de cyclistes (je pense au magnifique et regretté Joaquim Agostinho mais c'est le seul dont j'ai connaissance). Nous savons aussi que porter le casque induit tant chez ceux qui le portent que chez les automobilistes des attitudes, comportements accidentogènes, que le casque peut, loin de protéger accentuer des blessures graves, bref et en résumé que le casque à vélo quand il devrait être efficace ne l'est pas et l'est quand il n'a pas à l'être. Il serait intéressant de savoir qui ici n'a pas succombé à l'imitation un peu pathétique des professionnels et à l'obligation de la dépense et a gardé sa liberté de choix et de comportement. Je me lance, j'utilise le casque de temps en temps, jamais en été quand il fait très chaud et presque jamais en hiver car les aérations précipitent les courants d'air froid. Donc pour ma part: de temps en temps.
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J'ajoute que dans ma pratique personnelle et parmi les nombreux cyclistes que je croise, l'utilisation du casque semble inversement proportionnelle à l'âge des utilisateurs, autant presque tous les "jeunes" que je croise sont casqués, autant une bonne moitié des "séniors" (soixante ans et plus) roulent cheveux ou crane à l'air. Attitude qui semble corroborer l'idée que je m'en faisais.
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Le but n'était pas de relancer un combat "pro" contre "anti" mais de montrer une alternative surement intéressante dans certaine situations, mais....

 

Voila le lien pour l'article de la Maif, il faut retirer le ";" avant id=84 (impossible de le corriger)

 https://www.fondation-maif.fr/pageArticle.php?rub=1&id=84

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Un contre exemple :

http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/23/25436-port-casque-velo-reduit-bien-risques

Perso, je ne serai plus de ce monde si je n'avais pas eu mon casque lors d'une énorme gamelle en VTT quand j'étais ado.

Et deux autres chutes en descente de col sur des routes pourries en Italie m'ont évité de belles blessures à la tête quand je vois l'état de mes deux casques.

 

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chacun fait ce qu'i veux bien sur , perso sur la marmotte il y a quelques années je glisse dans la descente du Glandon environ 70kmh tout le coté brulé le coté du casque arraché il y a 1 ans je me fait foutre en l'air par une bagnole et parfaitement a ma place casque enfoncé coté droite il m'a sauvé la mise ??? je peux pas le prouver ..alors je le porte toujours je suis devenu superstitieux peut-être ..   mais je suis contre le fait de l'imposer ..

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D'accord avec bcp de ce que tu dis, mais depuis que j'ai enfin trouvé un casque qui me va vraiment bien, je le mets presque tout le temps (pas par temps froid, je préfère alors un bonnet).

Je ne ressens même pas le besoin de l'enlever dans les cols, mais il faut dire que je ne suis plus à 220-260 watts mais l'âge n'aidant pas à 160-180, ce qui est très différent.

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Je mets aussi un bonnet l'hiver car je me suis rendu compte qu'avec le casque et ainsi que je le disais, les aérations de ce dernier augmentent la ventilation, c'est leur rôle, mais en hiver la ventilation est trop froide, avec rétractation des vaisseaux sanguins comme fâcheuse conséquence et froid à la tête comme désagréable sensation. En été ces aérations font le job mais le reste du casque met met la tête en état de cocotte-minute, sur-sudation, risques de déshydratation (quand je penche la tête vers le bas je "dégouline" littéralement du front) bref c'est insupportable et nul ne m'oblige à supporter l'insupportable. Je n'ai rien en soi contre le casque, c'est un des accessoire de la panoplie du cycliste qui se veut "averti" ou qui veut singer les professionnels (bien que je suis aussi convaincu qu'en plus d'être un marché juteux pour les vendeurs de casques c'est un marché de dupes et mon intelligence se refuse à accepter de gober tout ce qu'on voudrait que je gobe). Comme je ne crois pas du tout, mais alors pas du tout, à l'argument pseudo-sécuritaire, (la création artificielle de peurs et leurs pseudo-remèdes sont des produits au même titre que les voitures ou les vélos, on crée une idée de danger qui entraine une peur pour vendre la réponse à la peur à défaut du danger) et que donc la peur ne me prend pas le ventre quand je sors, et bien parfois je le mets, en cette saison par exemple quand j'y pense, et parfois non, mais par grand froid et grande chaleur il reste à la maison.
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