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Bernard Hinault flingue


Invité

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Je retiens ceci, "qui se rappellera du cinquième du tour de France dans quelques années alors qu'on se souviendra longtemps des victoires d'étape de Warren Barguil."

Pas mal aussi ce qu'il a répondu à Cyrille Guimard, "je m'occupe de mon guidon occupe toi de ton volant."

Ce qu'il faut en retenir c'est qu'il préconise de prendre des risques alors que les directeurs sportifs sont trop frileux

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Globalement d'accord avec lui mais dans le cyclisme moderne le niveau est un peu plus dense.

Les directeurs sportifs font souvent le relais entre les coureurs et les sponsors pour qui une place de 5ème c'est mieux qu'une attaque pour tout perdre. C'est très court termiste comme point de vue. Ils ne sont pas la pour construir le palmarès des coureurs sur des courses qu'ils jugent non prioritaires. 

Un leader présent dans le groupe maillot jaune jusqu'à la flamme rouge ils doivent juger ca plus rentable en terme d'exposition qu'un coureur qui part devant avec le risque d'exploser. C'est du gagne petit.

Finalement ca me fait encore plus apprécier les dernières saisons de Bardet et Pinot. Ce sont les mieux placés pour décider de ce qu'ils veulent faire et comment. 

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Ce qui est certain, c'est que Hinault comme D.S. ce serait une catastrophe.

Il n'a malheureusement toujours pas compris qu'il gagnait surtout parce qu'il dominait ses adversaires de la tête et des épaules et non pas du fait de la finesse de ses tactiques.

De nos jours, du fait de la densité que tu évoques, il n'aurait plus les coudées franches.

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kila raison !!! M

é faut être  très très fort , un type comme Sagan peu se permettre de faire péter un peloton  loin de l'arrivée ou d'attaquer sur tout les terrains ...

L’oreillette a beaucoup changer la tactique et c'est dommage pour le spectacle ...

Un régal Barguil sur le TDF 2017 heureusement qu'il était là .. 

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Il a raison. Actuellement, dès le départ du tour, certains ne visent que les places d'honneur. D'un autre côté nous n'avons pas de coureurs polyvalents. Bardet, Pinot, Barguil sont bons en montagne, pas ailleurs. Il faudrait alors attaquer sur leur point fort mais vu qu'ils attendent les 10 derniers kilomètres, la dernière étape, cela ne sert qu'à gagner une étape, objectif réussi, mais pas à gagner un tour.

Gagner des courses ils arriveront, mais un tour c'est autre chose. Un directeur sportif ne cherche que des résultats corrects pour le sponsors. Il préfère assurer le coup que de tenter quelque chose et vu les oreilettes.

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Je suis d'accord. Dans mon passé, j'ai envoyé balader ou des directeurs dans ma vie professionnel, ou des entraîneurs dans ma vie sportive. Quand un sportif a le "killer instinct", tu peux lui dire ce que tu veux, quand il a décidé... il a décidé... point barre. Pour gagner, il ne faut pas avoir que le physique, il faut avoir aussi la tronche de "tête de lard" et avoir la foi...Barguil quant il décide d'aller chercher les gars devant dans le tour, il avait décidé et était convaincu...

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Bernard Hinault oublie de raconter qu'un jour qu'il "ramenait" son caractère de cochon à Cyrille Guimard, et surement car il la ramenait trop, Guimard pour calmer Hinault n'avait pas trouvé moyen plus efficace pour cela que de lui asséner son poing dans la figure. Vulgairement parlant Guimard lui en colla une. Et Hinault comme tout bon roquet aboyant fort, s'était calmé ipso facto. Mais c'est sans doute un oubli involontaire de B Hinault que de ne point conter cette anecdote.
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Ce n'est pas une invention de M. Dupond mais une anecdote qui est connue dans le milieu depuis des années. Je l'ai entendue raconter par Jean René Bernaudeau et par Pedro Delgado entre autres cyclistes que tu dois connaitre. Il me semble aussi l'avoir entendue ou pour le moins non infirmée par Cyrille Guimard lui même lorsque un journaliste lors d'une retransmission évoquait cette histoire. Les petits rires qu'on entendait sortir de la gorge de Guimard semblaient bien confirmer cette anecdote.
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"Guimard pour calmer Hinault n'avait pas trouvé moyen plus efficace pour cela que de lui asséner son poing dans la figure. Vulgairement parlant Guimard lui en colla une. Et Hinault comme tout bon roquet aboyant fort, s'était calmé ipso facto."

Tes sources, précises, Imanol ?

Ceci dit, le coup de poing asséné par BH à un syndicaliste CGT au cours d'un arrêt impromptu d'une étape de Paris-Nice, près de Marseille (blocage organisé du fait d'un conflit social local), tous ceux qui l'ont vu l'ont bien vu : un cameraman télé était présent et la scène fut diffusée le soir-même au JT national ... preuve s'il en fallait du tempérament de BH, un des coureurs majeurs du cyclisme professionnel depuis la naissance de celui-ci - il talonne le grand Eddy dans la galerie des grands champions.

Je le "vois" mal prendre une beigne de Guimard et ne pas réagir - bon, on ne sait jamais tout, heureusement dayeur   😲

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Mes sources ont la précision de ma bonne foi et de ma mémoire, elle n'est pas eidétique mais pas si mauvaise, et ainsi que je le disais j'ai plusieurs fois entendu cette anecdote, par pas mal de gens en pas mal d'endroits depuis pas mal d' années. Par exemple par Pedro Delgado lors d'une retransmission TV pour TDP alors qu'il parlait avec le présentateur officiel (Delgado est à TVE ce que Jalabert est à FTV) des exploits "à l'ancienne" de coureurs comme Hinault. De là ils avaient digressé sur le caractère du Breton et de là l'anecdote racontée par Delgado. Sur un Dauphiné Libéré j'avais aussi entendu Bernaudeau en parler avec des amis à priori, devant les mécanos, sans se cacher pour en parler d'ailleurs, comme on raconte une bonne histoire, un souvenir. Je dois dire que ça ne m'avait pas surpris comme ça semble vous surprendre, Cyrille Guimard ne semble pas être le genre à se laisser embêter facilement, et Bernard Hinault semble assez "roquet". Mais les deux sont bien sûr, ont été, pris séparément ou mieux, ensemble de sacrés professionnels.
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