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Position optimale en descente


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J'ai lu cette info dans mon journal ! Page 35 du Journal belge "Le soir" en date du 27 avril.

Comme le lien est en anglais, je vais résumer l'article du journal

Titre du journal: La position de Froome contestée par la science.

Il s'agit de la descente du col de Peyresourde lors de la 8ème étape du dernier Tour de France. Il avait obtenu 13 secondes d'avance sur le reste du peloton. L'étude affirme que dans le meilleur des cas (position Sagan), il aurait pu se présenter à l'arrivée avec 46 secondes d'avance. L'étude avance qu'en fait, de par sa position sur sa machine, il a perdu en efficacité, en vitesse et en puissance ! De plus, il aurait promu une position plutôt dangereuse sur le vélo car, toujours selon cette étude, cette position met la majeure partie du poids du cycliste sur la roue avant et réduit sa capacité à diriger correctement son vélo.

Conclusion de cette étude en soufflerie:

Meilleure position pour descendre un col (de la moins bonne à la meilleure):

Dos relevé: la plus lente

Dos à l'horizontale : 8 % plus rapide

Position Froome (assis sur la barre supérieure du cadre de son vélo, la poitrine sur le guidon, la tête penchée au niveau de la roue avant): 9% plus rapide

Tête penchée (menton sur le guidon): 12 % plus rapide

Position Pantani (fessier à hauteur du milieu de la roue arrière, les bras parallèles à la route): 14 % plus rapide

Position Sagan (bas du dos presque collé à la pointe de la selle et les fesses sur l'arrière du tube du cadre): 17 % plus rapide.

Les positions décrites ici sont très bien illustrées à la figure 2 du lien donné par Joël.

N'est pas considéré dans cette étude, outre la morphologie du coureur, le plus important dans une descente: le pilotage et la prise de risques. A cet égard, on considère que le meilleur descendeur du peloton est Nibali.

 

 

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J'ai pas l'impression non plus (parcouru le lien en diagonale) qu'ils notent le fait que la position "Froome" (#je regarde le vélo à la télé une fois par an #Mohoric c'est un tennisman) permet de continuer à pédaler, et que c'est pour sûrement pour ça qu'elle est beaucoup utilisée.

Ni non plus que le principal dans cette descente, c'est qu'en plus du pilotage, il fallait pas mal appuyer sur les pédales... Une descente ça ne se résume pas que à de l'aérodynamisme, et que le plus dur c'est quand même d'être capable d'envoyer les watts dans une partie descendante. J'ai en mémoire une interview de Pinot aprés son titre de champion de France du chrono, où il explique qu'être capable d'envoyer 400 watts de moyenne sur une portion descendante c'est dur, plus dur qu'en montée même, mais que ça se travaille.😉

Sinon l'étude est intéressante (et mériterait une lecture attentive que je réserve à plus tard), mais relativiser sa portée : la position ne fait pas tout. 

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En plus, dans le lien donné par Joël, j'ai retrouvé une étude que j'avais déjà commentée il y a presque dix ans: des essais en soufflerie lorsque deux coureurs se suivent. Etude faite à l'époque à l'Institut Von Karman de Dynamique des Fluides, en région bruxelloise avec deux coureurs dont l'un était Tom Steels.

Avoir un suceur de roue derrière soi dans une échappée est préférable à une échappée en solitaire.😄

Bien sûr, le suceur de roue tire encore plus de bénéfices de cette situation et flinguera le premier à l'arrivée.😃

http://www.europhysicsnews.org/articles/epn/pdf/2013/01/epn2013-44-1p20.pdf

La référence aux travaux du Von Karman n'est pas reprise dans l'article du lien.

 

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C'est quand même une sacré défaite pour le cyclisme que d'appeler cette position la "Froome"

Tu as beau t'en servir pour gagner un titre de champion du monde à Ponferada, il suffit que tu la montres à un coéquipier qui ressemble à une mante religieuse pour qu'on lui donne son nom à lui

Et Kwiatkowski n'est pas le premier non plus à l'utiliser

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depuis la "promotion" par Froome de cette position, j'ai mon partenaire d'entrainement, 85kg, un peu acrobate qui utilise cette position.

il me décroche facilement dans les descentes du coup.

ce qui me gène,n'est pas d'être décroché,  c'est sa dangerosité pour celui qui l'utilise et pour ceux qui sont derrière.

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