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Philippe gilbert chez quick step


Michel CLAMOT

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Bonjour, Philippe Gilbert ne se sentait plus bien depuis quelques années dans son équipe. Et "bim" encore un coureur en fin de carrière qui est repris par Lefévère et qui va marcher en 2017. Tous les cyclistes qui ont voulu se relancer avec Lefévère ont réussi....J'ai hâte de voir liège bastogne Liège cette année : accélération de gilbert sur la plaque dans la dernière bosse et victoire! 

 

Michel

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LBL, une pitrerie, un cirque..... pas que LBL.... les courses en général. Il ne se passe rien jusqu'au final. Mais quand même, le final dans la montée, c'est quand même difficile pour y gagner. Il faut pouvoir envoyer la plaque sur un démarrage et maintenir l'effort violent, en puissance sur toute la montée... une chèvre ne peut y gagner.... je pense...

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Hem hem Philippe Gilbert maillot vert au TDF c'est du rêve là! Maintenant avec Lefévère il va devoir filer droit s'il veut réellement relancer sa carrière! Quand L-B-L je pense que s'il est bien il pourra toujours faire une bonne place et pourquoi pas le gagner si l'équipe roule pour lui comme Lotto lors de sa victoire! Mais bon le souci avec Gilbert c'est lorsqu'il est dans une échappée, il ne boute pas bcp au contraire d'un Sagan et d'un Boonen avec qui il va faire équipe! S'entendront t'il lors d'un même objectif surtout Paris Roubaix dont Boonen voudrait absolument gagner une 5ième X et être le recordman absolu et ravir le titre de Monsieur Paris Roubaix à un certain Roger De Vlaeminck? 

 

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Bonjour JO, juste pour complémenter ce que j'ai écrit et conforter tes dires. Pour ma part, j'ai fais deux fois la rando LBL et une fois Tilf bastogne Tilf. Je peux confirmer que c'est supêr dur, çà grimpe, du vent aussi. Et comme j'ai écrit aussi une chèvre ne peut pas gagner. Il faut pourvoir avoir la force sur la montée finale de mettre le grand plateau pour partir....C'est un parcours usant....

Michel

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C'est ce qui tue les Ardennaises, aussi difficiles qu'elles soient. Particulièrement la Flèche wallonne mais aussi Liège-Bastogne-Liège plus récemment. Les costauds attendent… attendent… attendent encore… attendent toujours… la dernière bosse pour se lancer à l'attaque, laissant leurs armadas de coéquipiers neutraliser les éventuelles échappées. On n'a rien trouvé de mieux pour tuer le spectacle.

Ou au mieux certains se lancent dans l'avant-dernière bosse, comme à Liège-Bastogne-Liège de l'année dernière où grâce à Michele Albasini on a eu droit à l'attaque décisive dans la côte de la rue Naniot placée avant la dernière côte (celle d'Ans). Dommage qu'il n'ait pas été récompensé de son initiative, il a fini deuxième derrière Wout Poel, un des trois à avoir pris sa roue jusqu'aux derniers mètres.

Si cette mentalité attentiste perdure il n'y aura rien à regarder jusqu'au dernier kilomètre dans toutes les classiques ardennaises à venir. Quelle que soit la difficulté du parcours.

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En 2011 il était sur un nuage et il a plané encore un peu après avec un maillot Arc en Ciel et quelques lignes de plus au palmarès chaque saison.

Parmi les grands coureurs de classiques des dernières saisons il était l'un des rares à pouvoir gagner sur tous les terrains, il lui manque Milan San Remo, le Tour des Flandres et Paris-Roubaix (ses meilleurs résultats 3ème à San Remo 2008 et 2011, 3ème en 2009 et 2010 au Tour des Flandres, 52ème à Roubaix en 2007, cette dernière s'offrant aussi à des coureurs expérimentés il a encore un peu de temps pour la conquérir).

 

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Il est certain que les coureurs restent sur la défensive jusqu'aux derniers hectomètres, les organisateurs peuvent ajouter toutes les difficultés possibles, si les cadors ont encore quelques équipiers dévoués la course est verrouillée et le spectacle en pâtit, du coup pourquoi pas plus d'équipes et moins de coureurs par formation?

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Paris-Roubaix s'offre aussi à des coureurs expérimentés, oui, mais à des coureurs qui ont une grosse expérience de cette course (O'Grady, Hayman, Duclos, etc ...), ce qui n'est pas le cas de Philippe Gilbert, donc franchement je n'y crois pas trop

Par contre, regagner une ardennaise, ou gagner un Tour des Flandres, peut-être pas à la pédale (il y a probablement plus fort que lui maintenant), mais à l'expérience, je pense que c'est possible

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Il aura comme équipiers ou comme leaders :

Tom Boonen, Zdenek Stybar, Niki Tepstra, Dan Martin, Bob Jungels, Fernando Gaviria, Ginaluca Brambilla, Julian Alaphilippe, Matteo Trentin, Marcel Kittel, etc... que des bons et avec Patrick Lefévère à la baguette ça peut faire des étincelles sur le Tour des Flandres où aux Ardennaises. Par contre comme tu le soulignes le manque d'assiduité au départ de Paris-Roubaix lui sera préjudiciable pour y espérer une victoire.

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LBL 2016, pluie, froid, glacial, la côte d'Embourg qui se dresse juste après le fictif... 4,8 km à 4%, montée à 32 de moyenne par le peloton.

Les deux bornes ça passe tout juste pour les moins mauvais des intervenants ici, dans les roues c'est du 5,3 watts / kg qu'il faut pouvoir envoyer. (d'après le strava de Lawson Craddock)

 

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Il était proche de Fortunéo Vital Concept pour 3 ans de contrat (jusqu'à la fin de sa carrière). A priori c'est lui qui a "postulé" chez Etixx.

C'est logique quelque part car l'équipe sera plus à même de participer à des grosses courses et lui offrir le soutien dont il pourra avoir besoin pour aller chercher de belles victoires.

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Inverser les dates de Liège-Bastogne-Liège et du Tour de Lombardie  et vous verrez une toute autre course. LBL est en début de saison, c'est le dernier monument du printemps et les chasseurs de classiques sont frais. Le Tour de Lombardie présente un dénivelé du même ordre. On l'a même durci en 2016. Mais c'est une course de fin de saison. Beaucoup de coureurs sortent fatigués des grands tours. Où étaient Poels, Valverde et Alaphilippe sur le Tour de Lombardie ? Trop fatigués pour être vraiment dans le coup. Autre exemple: Paris Tours qui se court en fin de saison se termine rarement par un sprint massif. 2016 fut une exception car on avait supprimé quelques petites bosses de la finale pour que les sprinters puissent en découdre en vue de Doha. Paris -Tours en avril = sprint massif assuré.

C'est la même chose pour les grands tours: le Tour de France est le premier des 3 grands Tours. Les coureurs y arrivent affutés. La Vuelta est le dernier des grands tours: certains favoris ont déjà la fatigue d'au moins un autre grand tour. D'ailleurs la Vuelta n'est pas plus passionnante que le TDF. Le scénario est classique, répétitif et ennuyeux: une succession de courses de côtes où tout se joue dans les derniers cent mètres du dernier mur, même si la décision finit par tomber dans une seule étape, mais c'est le cas aussi pour les 2 autres grands Tours qui ont au moins l'avantage d'offrir des étapes au parcours variés où les puncheurs, les sprinters et les grimpeurs peuvent s'y exprimer. Van Avermaet, pour ne citer que lui, a fait quelques beaux numéros en moyenne montagne (sans parler de Sagan).

Ce ne n'est donc pas un hasard si les courses de fin de saison "semblent" plus disputées que celles du début de saison.

 

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Sans oublier Vakoc, Dan Martin, et les jeunes comme Laurens De Plus

Pour Paris Roubaix cela pourrait être tout pour Boonen. Lui-même a dit qu'il arrêtait sa carrière après un dernier Paris-Roubaix qu'il veut gagner. Avec des équipiers comme Stybar et Terpstra il peut peut-être le faire.

Il est possible que Gilbert soit désigné leader pour le Tour des Flandres (une des 2 classiques qui manquent à son palmarès avec Milan San Remo). Reste à voir les ambitions de Boonen... sur 'son Ronde'.

Alaphilippe pourrait être le leader désigné pour la Flèche Wallonne (avec Dan Martin) tandis que pour La Doyenne, Lefevere pourrait très bien y ajouter un troisième larron, le très prometteur Bob Jungels, épaulé par De Plus. Gilbert pourrait alors faire parler son expérience.

Pour Milan San Remo, Lefevere peut miser sur Gaviria et sur Gilbert qui aura l'ambition d'emporter l'autre monument qui manque à son palmarès.

Reste à voir si Gilbert en est encore capable... Idem pour Boonen à Paris-Roubaix, auquel cas cela pourrait être tout pour Stybar et Terpstra.

Pour le Tour de Lombardie, Gilbert fait partie de ces coureurs qui ont déclaré, après l'édition 2016, ne plus remettre les pieds sur cette épreuve si les organisateurs continuent à proposer une épreuve digne dune étape de haute montagne, uniquement réservée aux grimpeurs.

Pour Gilbert, il manque aussi Paris-Roubaix. Mais c'est vraiment difficile d'imaginer qu'il pourrait jouer un rôle sur cette épreuve.

 

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