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Un fou furieux!


Romain BORGET

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chapeau bas quand ce sera fait, pour le moment c est un projet

je voulais intervenir sur les capacité du corps humain. il ya 30 ans environ lors des premiers iron man en triathlon les athletes finissaient dans un état de fatigue ultime, ils puisaient dans leur reserves et leur courage. aujourd'hui  l entrainement c est amélioré et ceux ci termine ces memes épreuves  incroyablement frais. pareil pour les épreuves d extrême endurance aujourd'hui et a mon avis les progrès ne sont pas terminés

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Si Ghislain Maréchal réussit son défi en 7 jours,l'exploit sera tout aussi comparable à celui de Patrick Plaine qui l'a fait en autonomie totale sur 13 jours,mais avec + de 1000 kms.

Pour ma part,je pense que c'est une course en 1 seule étape puisqu'il s'agit de relier un point A à un point B le + vite possible avec déclenchement du chrono.

C'est du non-stop,chacun gère ses arrêts comme il l'entend...d'ailleurs la majorité des coureurs  sur la RAAM dorment moins de 2h00 par 24h00.

L'ultra est possible pour un grand nombre,à la condition d'en avoir envie,de bien s'entraîner et de se forger un mental pour aller au bout.

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L'ultra est possible pour un grand nombre,à la condition d'en avoir envie,de bien s'entraîner et de se forger un mental pour aller au bout.

Je suis d'accord avec ce que tu écris.

Pour moi, l'intérêt premier de ces épreuves extrêmes c'est de montrer que les limites sont beaucoup plus loin qu'on ne l'imagine.

C'est quelque chose qui est vrai pour à peu près tout le monde.

Par contre, quand il s'agit d'aller vite, nous trouvons tous très rapidement nos limites.

 

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Oui, c'est tout à fait vrai. Il y a beaucoup de "mythes" au sujet des limites de l'endurance. Quand on essaye, il n'est pas dur de les repousser (du moins celles qui sont dans l'imaginaire de ceux qui n'essayent pas) ... les limites de l'endurance deviennent juste celles de la gestion du sommeil. Et peut-être celles du mental aussi !

En revanche comme tu dis quand il s'agit d'aller vite 🙄 euh ...

Je pense qu'il y a un plaisir spécifique à se lancer dans un défi dit "extrême", un plaisir dans la préparation, dans les émotions que l'on éprouve "pendant" , dans  l'"après" etc. Ce sont des grands jours, de l'extra-ordinaire ... la vie qui rentre dans une autre dimension. On n'est plus tout à fait dans le sport. Moi ça me parle ... j'aime bien suivre ce genre de choses via internet ... mais je ne saurais pas dire pourquoi !

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"10 jours et 10 nuits, est ce que, physiologiquement, le corps humain est-il  fait pour ça!!!?????"

Je pense qu'on connaît tous la réponse qui est, évidemment, négative.

Ceci dit, on ne peut empêcher à un "extrémiste" de se lancer dans ce type de défi pour, probablement, se prouver qqch qui, forcément, lui est propre ... bon, chacun(e) son truc.

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L'ultra est possible pour un grand nombre,à la condition d'en avoir envie,de bien s'entraîner et de se forger un mental pour aller au bout.

Je suis d'accord avec ce que tu écris.

 

Et bien moi non, parce que cela voudrait dire que TOUT le monde en est capable. Or l'envie et/ou le courage de s'entrainer pendant des heures font partie intégrante de l'ultra, quant au mental c'est pareil, il ne suffit pas de dire, je vais le faire pour être certain d'y arriver.

Je suis d'accord sur un point, c'est qu'il plus "facile" de faire de l'ultra que de faire la course. 😉

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J'avais écrit : L'ultra est possible pour un grand nombre,à la condition d'en avoir envie,de bien s'entraîner et de se forger un mental pour aller au bout.

Tu as répondu :

Et bien moi non, parce que cela voudrait dire que TOUT le monde en est capable.

Un grand nombre ne signifie pas TOUT LE MONDE.

 

Si tu n'en as pas l'envie et n'essaies jamais, forcément, tu ne sauras jamais si tu en es capable.

Dans mon cas personnel, j'ai su depuis très jeune que les longues distances me convenaient.

Pour autant, au-delà de 24h je n'ai jamais été bcp tenté d'essayer. 

Ce qui veut dire que j'ai bien envisagé de participer à P-B-P, et j'aurais sûrement essayé si cela avait été une cyclosportive. Mais cela n'aurait été qu'une occurrence unique, pour voir.

J'aurais même pu envisager la RAAM si on m'y avait poussé, encouragé, mais je doute que mes fesses m'eussent permis d'arriver au bout tandis que la certitude de voir arriver des hallucinations la nuit m'auraient fait hésiter. 

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Je te précise, Claude, que je suis gros amateur de sport, comme pratiquant et comme "observateur" ... et le nom de ce Pich m'est totalement inconnu ... par contre, le patronyme de Bernard Piguet (qui signe quelques interventions intéressantes sur les forums de Vélo 101) ne m'est pas inconnu : sauf homonymie parfaite, ce gars était un fondu de grosse endurance il y a plus de 40 ans, il "tournait" pas mal avec un autre fondu, Pierre Ballaydier me semble-t-il ...

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Dans le sud (Herault et Gard)il est trés connu...vas sur son site PICH Pascal et tu verras que c'est une figure de ce monde......Et qu'il détient les titres que je te nomme.....Je peux t'assurer qu 'il existe bien et qu'il est bien titulaire de tout ces titres mondiaux et records....Tu es passé à coté de cette grosse pointure....

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Georges, je te colle un reportage sur PICH Pascal, tiré sur Paris Match, tu pourras te faire une idée de PICH Pascal, athlète exceptionnel.....

Ensuite tu n'as qu'aller sur son site ou sur les reportages qui lui sont consacrés, tu en sauras plus d'avantage, bonne lecture ........

Il y a les athlètes, les surhommes, les sportifs d’exception, et il y a lui. Dans un quasi-anonymat, loin des projecteurs, Pascal Pich aligne chaque jour de sa vie des performances à défier l’imagination. Une trentaine d’individus dans le monde pratiquent sa spécialité, le déca-Ironman : 38 kilomètres à la nage, 1 800 kilomètres à vélo, 423 kilomètres de course à pied. Aussi une épreuve comme la Grande Boucle est-elle une tentation pour cet athlète. Il a décidé de faire la sienne... en huit jours ! Avec une poignée de copains en guise d’équipe. Ce policier de 45 ans « en disponibilité » compte devancer le maillot jaune sur les Champs-­Elysées. Son secret : un régime draconien, vingt heures d’entraînement par jour, deux heures de sommeil par nuit, et... ignorer les messages de douleur que son organisme lui envoie. « Si mon corps tient le choc, dit-il, c’est parce que ma tête l’a décidé. » Pascal ne court pas seulement pour avoir enfin droit au statut d’athlète de haut niveau. Il espère aussi récolter des fonds pour l’association Mécénat chirurgie cardiaque. Un coureur au grand cœur.

Pascal Pich est un fada ou un extraterrestre. Ce qu’il entreprend paraît surhumain, voire inhumain. Triathlète depuis 1988, son goût de la démesure l’a conduit à se bâtir un palmarès de super-héros. Il est champion du monde de déca-Ironman. Comprenez : 38 kilomètres de natation, 1 800 kilomètres de vélo, 423 kilomètres de course à pied ! Il l’est aussi de triple Ironman par équipe (seulement 11,4 kilomètres, 540 kilomètres, 126 kilomètres), et détient de surcroît le record du monde de l’enchaînement avec 13 Ironman. A minuit passé, le 17 juillet, alors qu’il doit s’élancer dans six heures pour son tour de force, il vérifie encore, à Cannes, que ses voitures d’assistance portent bien le logo de ses partenaires. A 5 h 30, le matin du 18 juillet, bonnet blanc sur ses cheveux peroxydés, en pleine démonstration de la zen attitude, il traîne à avaler son petit déjeuner. « J’agis comme si je partais à l’entraînement, explique-t-il. Comme ça, pas de pression. » Même pas peur ! Il se lance à 8 heures sur le port de Monaco, entouré de quatre partenaires, pour le prologue, avant d’enchaîner toutes les étapes du Tour de France cycliste, huit jours et sept nuits non-stop. 15 h 45, Brignoles. Pascal achève la deuxième étape, avec un mistral à décorner les bœufs. Il saute de son vélo : « Et de deux ! » s’exclame-t-il, le sourire aux lèvres. Deux de ses partenaires ont déjà jeté l’éponge. Lui s’installe sur une chaise pour manger une assiette de pâtes. Son téléphone portable sonne : c’est Radio France qui veut l’interviewer. Entre deux bouchées, il s’exécute de bon gré. « J’ai glissé sur une bouche d’égout. J’ai fait un mouvement pour ne pas chuter. Depuis, j’ai mal au dos, ­sinon tout roule. » Même pas mal ! 18 h 30, Marseille. Après une douche et une heure de repos, il repart pour la troisième étape. L’arrivée est prévue à La Grande-Motte, au bout de 138 kilomètres, vers 2 heures du matin. Seul Cédric, un cycliste qui a failli jouer dans la cour des pros, parvient à l’épauler durant la nuit. Perpignan, le 19 juillet, 15 heures. Pascal descend de son deux-roues. Laurent, moniteur de sport à l’école de police de Nîmes, est à ses côtés depuis 8 heu­res. Pascal Pich a les traits tirés, mais à peine. « La nuit a été dure. Je m’endormais. J’ai failli tomber. J’ai glissé dans les roseaux, ce qui m’a réveillé et donné un coup de fouet. Depuis le lever du soleil, tout va bien. » En revanche, son équipe donne des signes de lassitude. Quant aux journaliste qui le suivent, les yeux cernés, ils écrivent leurs articles dans leur voiture, fonçant pour devancer le cortège et trouver de bons « spots » pour les photos. Et pendant ce temps-là, « l’in­cre­va­ble » pédale. Vivement que ça se termine ! Confidence avant le départ.

Paris Match. Comment vous est venue l’idée d’effectuer le Tour de France cycliste en une semaine ?
Pascal Pich. C’est un rêve de gamin. Enfant, je voulais faire le Tour à vélo. Le temps a passé et je ne suis pas devenu cycliste professionnel. A force de faire des trucs extrêmes en triathlon, je me suis dit : “Pourquoi ne pas m’y frotter ?”

En huit jours non-stop, n’est-ce pas insensé ?
Participer à des compétitions classiques ne me procure plus d’excitation ni de motivation. J’ai fait des doubles et des triples triathlons et je ne souffrais pas. Aujourd’hui, pour avancer dans la vie, j’ai besoin de monter des projets qui paraissent impossibles et ­anormaux.

Comment va se dérouler votre performance ?
Je vais enchaîner d’affilée les 21 étapes officielles du Tour. Deux voitures d’assistance, un camion de vivres et un camping-car m’accompagnent. Quatre coureurs vont, par rotation, me servir de coéquipiers. Les gars s’arrêteront quand ils le sentiront. L’important, c’est qu’il y en ait toujours un avec moi.

Prendrez-vous le temps de manger, de vous laver, de vous reposer ?
Je m’alimenterai au fur et à mesure de mes besoins. Quand la fatigue et la douleur se feront trop sentir, quand je ne serai plus étanche, les personnes qui m’assistent devront me pousser à boire et à me nourrir.

Résister à la fatigue sera votre plus gros défi ?
Le repos sera organisé en fonction des transferts entre ville-étape et ville d’arrivée. Il n’y en aura pas beaucoup. Trente-cinq heures en huit jours, sur lesquelles il faut retirer le temps de la douche et du repas. Il ne me restera que deux heures de pause quotidiennes.

Quel entraînement avez-vous suivi ?
Je roule cinq jours sur sept. Lors de ma préparation, je me suis obligé à faire une nuit blanche par semaine. Je ne dormais pas, et, au petit matin, je prenais mon vélo et roulais pendant six à huit heures. Au début, c’était très dur. Et puis, au bout d’un mois et demi, je m’y suis habitué.

Quelle est votre hygiène de vie ?
Je ne fume pas, ne bois pas d’alcool et ne mange pas d’aliments sucrés, afin de créer un manque dans mon organisme. Ainsi, en course, quand j’ingère du sucre, il l’identifie comme de l’énergie pure. Le soir, je mange des légumes et des protéines pour reconstituer les muscles. Mais je n’ai pas une vie d’ascète. Je me lâche tous les week-ends.

A quoi roulez-vous ?
A l’eau claire, et je me soigne uniquement par homéopathie. Ceux qui se dopent le font pour rouler vite et non pour rouler longtemps, comme moi.

Avez-vous besoin de souffrir pour être comblé ?
Oui, mais ça reste un plaisir. J’aime me confronter à mes limites. C’est ce qui me fait vibrer ! J’ai besoin de sentir que je souffre mais que je vais être capable d’aller un peu plus loin.

Vous dites que vous n’êtes pas quelqu’un d’extraordinaire, mais la nature vous a quand même doté de qualités exceptionnelles...
J’ai participé à une étude, il y a quelques années, sur un produit de récupération. En présentant sa thèse devant ses confrères, le médecin qui menait la recherche a montré les courbes des sportifs qui y participaient. Une de ces courbes était totalement hors norme : c’était la mienne. Grâce à une biopsie de mon muscle, on s’est rendu compte que mon corps avait développé sa propre oxygénation. Il récupère très vite, même en dormant très peu. Mais je reste convaincu que tout est dans la tête. Si le mental décide que c’est possible, vous pouvez accomplir n’importe quoi.

Qu’attendez-vous d’un tel périple ?
D’abord, j’aimerais récolter un maximum d’argent pour l’association Mécénat Chirurgie cardiaque. Je cours toujours au profit d’une association caritative. Je ne veux pas que mes exploits soient complètement vains. Ensuite, je voudrais qu’on reconnaisse ma discipline. Après avoir décroché le championnat du monde de déca-Ironman, je ne suis pas considéré comme un sportif de haut niveau, alors que les joueurs de pétanque le sont...

Toujours plus fort, toujours plus dur, toujours plus fou... Jusqu’où allez-vous tirer sur la corde ?
Mon premier sport était le judo. J’ai commencé à 11 ans. En une année, je suis devenu champion de mon département, puis champion de France. J’ai été le plus jeune Français à décrocher une ceinture noire, à 15 ans. Mon professeur de l’époque ne m’a jamais fait de compliments. Ma mère et mon père non plus, et encore aujourd’hui, malgré tous mes titres. C’est peut-être pour cela que je me lance des défis inconcevables, pour enfin les entendre me dire : “C’est formidable ce que tu fais !”

 

Et voila, alors il existe ou pas?????😉😆

 

 

 

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