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Liège Bastogne Liège


Olivier LEBOEUF

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Un Liège-Bastogne-Liège 2014 un petit peu dans le même style que Paris-Roubaix 2014 : scénario inhabituel, des leaders très discrets, un gros groupe qui arrive pour la gagne. Finalement j'ai trouvé cela intéressant mais faut pas que cela se répète tous les ans (Milan - San Remo est bien suffisant pour voir ce style de course).

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Si, un peu Nibali et un peu plus Kreuziger qui ne sont pas vraiment allé au bout de leurs efforts. Gilbert a également un tout petit peu bougé parmi les gros poissons.

Des gars comme Valverde et Kwiatkowski attendaient un sprint en petit comité donc ils ne pouvaient pas bouger mais espéraient une course durcie. Ce sont eux les grands perdants par rapport à un scenario plus classique qui aurait également pu être ennuyeux. J'ai bien l'impression que ce sont les "seconds couteaux" qui n'ont pas joué leur rôle. 

 

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Oui, c'est un peu ce que je disais avant... l'impression que les coureurs attendent trop les défaillances des autres;.. on compte beaucoup sur telle ou telle équipe pour durcir...

Gilbert, Valverde et Kwiatkowski sont assez rapides au sprint, donc si ça arrive à 10/15 avec des mecs comme Nibali, ca les dérange pas forcément... là il y avait Gerrans...

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Oui mais à ce petit jeu là, c'est souvent gerrans qui gagne. Après tout il a fait sa course, ne lui jetons pas la pierre. Sagan ou Cancellara peuvent regretter de ne pas avoir poursuivi leur planning car c'était jouable pour eux. Sinon, le parcours a été durci pourtant... Pour reprendre les mots de thierry adam (oui oui) "ce sont les coureurs qui font la course". Je dis pas qu'il faut faire des parcours tout plats mais, visiblement, le fait de rajouter sans cesse des difficultés ne fait pas avancer le spectacle. Prenons le ronde, le final avec grammont et le bosberg obligeait les coureurs a durcir plus tot. Désormais, le dernier passage sur le vieux quaremont est suffisant avec le paterberg juste derrière. Ca sera pareil avec le pompéiana sur milan san remo, surtout avec la suppression de la manie, plus question de tenter de faire sauter les sprinteurs dans cette ascension. 

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C'est clair que ça a fait le jeu de Gerrans. Et c'est là toute la réussite des OPQS sur Paris Roubaix car avec Degenkolb c'était risqué d'arriver groupés sur le vélodrome.

Ce que je déplore, c'est l'absence de bataille meme dans la dernière difficulté. Ca roule, mais ça ne flingue pas de partout comme on pourrait s'y attendre (bon en meme temps... facile depuis le canapé... on n'a pas les jambons qui brûlent!!!).

Je me demande quelle incidence ont les points UCI au final. Il me semble que les coureurs (ou DS) se contentent de ... Finalement, 5ème 6ème c'est pas si mal. Idem pour les outsiders. La gagne était pour Martin, Gilbert ou Valverde, donc finir dans les 10 c'est un très bon résultat.

Pour le Ronde, faut mettre le Koppenberg à 5kms de l'arrivée épicétou.

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… juste devant le peloton, et ils étaient aussi avec Nibali. Il règle les deux au sprint, comme il a réglé Valverde, Kwiatkowski hier, après avoir récupéré Caruso (personne n'a parlé de sprint massif, que je sache). Bref, c'est très analogue. Il a su se planquer un maximum dans les deux cas, se réservant pour les toutes dernières bornes, même la dernière pour Liège. Ça s'appelle de l'optimisation! Chapeau.

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