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Cette année Liège Bastogne-Liège fêtera sa centième édition. La plus vieille classique, un des 5 monuments du cyclisme, compte parmi ses plus grands vainqueurs des coursiers qui ont également brillé sur le Tour de France en le remportant au moins une fois. Ils sont peu nombreux, mais de qualité:

- 1920:Léon Scieur; vainqueur du Tour en 1921.

C'est le seul d'avant-guerre.

- 1966: Jacques Anquetil; vainqueur du Tour en 1957, 1961,1962,1963, et 1964.

- 1969, 1971, 1972,1973, 1975: Eddy Merckx; vainqueur du Tour en 1969,1970,1971,1972 et 1974.

- 1977 et 1980: Bernard Hinault; vainqueur du Tour en 1978,1979, 1981,1982 et 1985.

-2009: Andy Schleck ; vainqueur du Tour en 2010 (mais oui, mais oui).

Rien que du beau monde.

Curieux, on n'y retrouve ni Contador, ni Indurain ni... Armstrong.

Il est dommage que Coppi et Bartali n'aient pas écrit leur nom au palmarès de la doyenne. Cela peut se comprendre car la guerre mit une longue parenthèse dans leur carrière.

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Je pense que cette fois ce sera pour rodriguez mais les schleck qui voudront surement faire quelque chose attaqueront surement de loins. Attention a certains coureurs de tours comme froome ou contador qui pourront peut etre tirer leur épingle du jeu

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Pourquoi les plus beaux vainqueurs doivent-ils avoir gagné le Tour?

Peut-être ma fibre patriotique Belge me fait préférer les coureurs de classiques aux autres.

Moi je retiendrai Gilbert devant les deux Schleck.

On voit bien plus de rage de vaincre que sur le visage d'un robotic-Froome sur le tour.

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Personnellement en tant que belge les victoires qui m'ont fait le plus vibrer sont celles de Dirk De Wolf en 92 (il n'avait à priori pas le gabarit pour), Frank Vandenbroucke en 1999 (eh oui il avait tout le monde sur le porte-paquet et quoi qu'on en dise il avait une classe folle) et bien-sûr Philippe Gilbert en 2011, qui lui aussi a gagné en étant l'archi favori!

Pouvoir gérer la pression c'est aussi la marque des grands champion.Et les belges, de la pression, ils en ont sur cette fabuleuse course!

Par contre je regretterai tout le temps que Claudy Criquielion ne l'ai jamais gagné; sans doute trop de pression justement.

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Yep, y avait pas que les Belges à regretter pour le Criq. J'y pense encore souvent à cette arrivée rocambolesque. Le titre de l'Équipe, le lendemain, était particulièrement mordant en cette période de Pâques: «Argentin sonne les cloches»… 😬

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La plus "belle", c'est la victoire d'Hinault en 1980, sous la neige du départ à l'arrivée, et 9 minutes d'avance sur le 2nd, Kuiper je crois... Et pas plus de 20 bonhommes à l'arrivée! Grandiose!

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Il aurait été assez élégant de noter le doyen des vainqueurs du TDF :

Ferdi Kübler, né en 1919, 95 ans  (nonante cinq ans) le 24 juillet prochain, l’homme semble intact, poids et taille de pantalon des années 50.

 « L’aigle d’Adliswil » « Le Cheval fou » ou hennissant, ou encore « Monsieur 100000 volts » suivant l’humeur des proches, des journalistes, ou du scénario en cours. Car que l’on se souvienne, les acteurs de cette époque hauts en couleurs, imprévisibles, libres de leurs mouvements, étaient et avaient le comportement de véritables champions.

 

 

Eclectique, il s’est exprimé sur tous les terrains, spécialiste du week-end Ardennais, qu’il a remporté 2 fois de suite en 1951 et 1952, en ratant un 3e de peu en 1954. Je précise bien WE, car à cette époque la flèche Wallonne se déroulait le samedi, et Liège-Bastogne-Liège le dimanche, avec classement sur l’ensemble à la clé. Par ailleurs, il fut champion du monde sur route en 1951 à Varèse au nez et à la barbe des Italiens. Et pour parfaire son répertoire il remporte Bordeaux-Paris en 1953, épreuve disparue aujourd’hui, pour sa trop grande spécificité, n’offrant pas une rentabilité garantie en image et en revenu tout court.

En quelques phrases disons que c'était des coureurs, des vrais, et élégant en plus.

 

 

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Bonjour Jean-Charles,

et pour finir celle de roger de vlaemink en 70 devant verbeeck et merckx

Oui celle-là on s'en souvient. Mais je la citerais comme celle de la plus belle roublardise. Les frères De Vlaeminck n'étaient pas des anges. C'est Eric De Vlaeminck qui a tassé Merckx, dans le tunnel, à l'entrée du vélodrome, pour permettre à son frère de prendre de l'avance et de gagner, sinon cela se terminait au sprint à 4 ou 5.

A l'entrée du vélodrome les échappés sont groupés. Mais à la sortie du tunnel on voit Roger qui s'est détaché avec une dizaine de secondes d'avance et Merckx qui sort en dernier!!! C'est beaucoup d'avance quand on sait que le tunnel n'est pas très long.  Je crois que le cannibale l'a toujours en travers de la gorge.





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