L'ADN, les empreintes ne sont pas toujours une preuve. Ce sont des éléments de preuve, ils sont la preuve d'un contact quelconque d'un individu sur les lieux, ou sur les objets. J'ai servi la totalité du temps à la PJ, aux stups, dans la lutte de la délinquance organisée, j'ai aussi fait la nuit... Je connais le discours de certains ex-collègues, merci, il y en a de pas piqués des vers, certains verraient bien le retour de la roue et de la question extraordinaire. Mais tu en en entendrais tenir des discours proches du mien, et pas par laxisme. Je ne le suis pas, bien au contraire, et j'ai été parmi les seuls à l'époque à lutter - à mon détriment - contre l'arrêt de la "politique du chiffre" pour rendre la police plus efficace. Attention aux discussions à bâtons rompus, ça ne représente rien. J'ai discuté avec des chirurgiens, je ne sais pas opérer et ne saurais donner un avis.
Quant à la barbarie, elle est réelle, personne ne le conteste, elle utilise d'autres moyens et elle surtout plus médiatisée. Les chaînes d'info en continu notamment en sont friandes, et quoi de mieux qu'un bon fait divers sordide pour détourner l'attention du bon peuple. Mais ce n'est pas neuf, dans la voyoucratie, quand il y a du pognon en jeu, pas de quartier. Tu crois que des dealers de bas étage qui taillaient des boutonnières à des clients ou qui mettaient en petits morceaux des rivaux, ça n'existait pas avant ? Ou qui repassaient au fer des vieux pour leur faire donner des économies ?
Ceci dit, je maintiens que je suis contre la peine de mort pour les raisons sus citées, et non par compassion. Quand un de ces individus se prend un balle, je ne porte pas le deuil. Mais cela n'a rien à voir avec une peine supposée voulue et organisée par la société, voire la volonté populaire, dont l'usage peut -et même très souvent - être dévoyé.