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Tout ce qui a été posté par Emmanuel LAMARLE
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Gentil n'a qu'un oeil... Pas de chance sur ma sortie du jour ! J'ai rejoint des copains à Saint-Pierre-de-Chartreuse (11 km, 500 m D+) puis nous nous sommes fait une boucle de 23 km et 800 m D+ en gravissant deux fois le col de Cucheron, une fois dans un sens, une fois dans l'autre. Sensations correctes, mais je sentais quand même bien les deux semaines chargées qui viennent de s'écouler. Dans la descente du Cucheron sur Saint-Pierre-de-Chartreuse, je pars du col avant-dernier, je place une grosse accélération, et d'un coup ma vision se trouble... Mains sur les freins, je ralentis et m'arrête : j'ai perdu ma lentille à l'oeil gauche. Bon ben pas le choix, je rentre au ralenti à Saint-Pierre, puis chez moi, avec tantôt un oeil fermé (mais on ne voit pas bien le relief, ça fait drôle) et tantôt les deux ouverts (mais en voyant tout trouble). Pas génial ! Enfin bon du coup 45 km et 1 300 m D+ en 2 h 20 mn. C'est déjà arrivé à quelqu'un de perdre une lentille ?
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Marathoniens ?
Emmanuel LAMARLE a répondu à un(e) sujet de Sylvain KARLE dans L'entrainement et la santé
Les pâtes seront cuites "al dente" pour éviter les problèmes de digestion qu'on rencontre dans toutes les épreuves grandes distances. D'ailleurs, la veille de la course, préférez du riz aux pâtes, c'est plus digeste. Entièrement d'accord sur les ravitos, et même sur la phase de marche dont parle Joachim : certains disent que "marcher c'est déshonorant sur un marathon", c'est de la foutaise, il n'y a rien de déshonorant, et c'est efficace de marcher quelques secondes/minutes aux ravitos (ralentissement du rythme cardiaque, possibilité de se ravitailler sereinement, ressourçage, détente des jambes) jusqu'à un certain niveau de performance. -
Marathoniens ?
Emmanuel LAMARLE a répondu à un(e) sujet de Sylvain KARLE dans L'entrainement et la santé
En revanche il est plus facile à un coureur à pied à se mettre au vélo que l'inverse, car le vélo ne traumatise pas alors que l'inverse si, et plus tu roules à vélo plus tu es sensible aux difficultés de la course à pied. Je crois qu'on aurait eu l'affirmation exactement inverse sur un forum de course à pied :) Les deux sports ont pas mal de similarités, et pas mal de disparités aussi. C'est difficile, et inutile, de dire que l'un est plus "dur" ou "éprouvant" ou je ne sais pas quoi que l'autre. Le magazine Zatopek a fait une petite comparaison dans son numéro de août/septembre/octobre (sans doute encore en kiosque) intéressante, intitulée "Bekele ou Contador : quel type d'athlète êtes-vous ?" On y parle pour distinguer les deux sports de filière énergétique, de gabarit, de technique et d'entraînement. Il y a aussi quelques témoignages intéressants de coureurs à pied ayant testé le vélo et vice versa. D'ailleurs en tant qu'observateur du milieu sportif, en particulier course à pied, depuis quelques années, j'ai quelques exemples en tête de cyclistes reconvertis avec succès (relatif hein) à la course à pied, mais pas l'inverse. Si quelqu'un a des billes là-dessus, je suis preneur. -
Marathoniens ?
Emmanuel LAMARLE a répondu à un(e) sujet de Sylvain KARLE dans L'entrainement et la santé
Bonjour Jean-Marc, C'est pas si énorme, j'ai fait une sortie de 2h45 (pour 31 km) il y a maintenant 3 semaines d'une part pour estimer mon niveau de forme (tenue sur la distance et sur la durée) et, d'autre part pour valider mon allure marathon. C'est sûr, c'est pas si énorme, je me fais de temps en temps des sorties de 6/7 heures et plus, donc... Seulement, dans le cadre d'une préparation marathon, il est inutile et même contreproductif de faire des sorties de plus de 2 h 15/30. Ça ne sert qu'à se rassurer dans sa tête, mais ça fatigue physiquement et psychologiquement, et physiologiquement ce n'est pas utile, il n'y a pas d'adaptation meilleure du fait de ces quelques dizaines de minutes supplémentaires. Pour estimer sa forme et valider son allure marathon : un semi 15 jours avant, et hop. C'est un peu comme s'entraîner la dernière semaine avant une compète : ça ne sert qu'à se rassurer, mais sur le plan physique c'est pipo, au contraire mieux vaut arriver frais, avec du jus et de l'envie. j'ai même l'impression d'être à mon pic de forme Ça c'est bon d'arriver au pied de son objectif avec cette sensation, reste qu'à concrétiser sur le terrain, mais ça c'est le plus facile :) -
Marathoniens ?
Emmanuel LAMARLE a répondu à un(e) sujet de Sylvain KARLE dans L'entrainement et la santé
j'ai calé dimanche sur mon dernier entraînement long, je voulais faire 3h00, j'ai dû coupé à 2h15 d'effort, épuisé Une sortie de 3 heures dans le cadre d'une prépa marathon ? C'est énorme ! La littérature préconise de ne jamais sortir plus de 2 h 15/30 à l'entraînement. Et dans ton cas, ce n'est pas très étonnant de caler sur une sortie de 3 heures trois jours après ton semi : il a dû laisser des traces. C'est bien que tu ai coupé depuis, privilégie la récupération sur la dizaine de jours restants (footings d'entretien + vélo en tournant les jambes), pour ne pas te présenter au départ fatigué physiquement et moralement. Tu pars sur un objectif 3 h 30 ? -
Marathoniens ?
Emmanuel LAMARLE a répondu à un(e) sujet de Sylvain KARLE dans L'entrainement et la santé
Tu a fait l'UTMB c'est énorme chapeau Attention hein, faire l'UTMB, ce n'est pas forcément quelque chose de surhumain. C'est bien plus dur de tourner en 35 mn au 10 km que de "simplement" finir l'UTMB dans le délai de 46 heures par exemple. le trail c'est dur mais c'est magnifique de courir en pleine nature J'aime courir en nature, mais sur route aussi, et sur circuit (course horaire) aussi. Peu importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse s'applique aussi à la course à pied pour moi :) un Ironman c'est pas du "gâteau" Mon point faible, comme quasi tous les coureurs, c'est la natation. Sinon pour le reste, le fait de courir des ultras en course à pied permet de maîtriser la durée de l'effort. la cap est assez traumatisante alors faire du vélo en parraléle permet de moins se blesser Un truc que j'ai remarqué, qui est assez marrant : des coureurs viennent au vélo après x blessures (genoux souvent), mais l'inverse est vrai aussi, avec des cyclistes qui viennent à la course à pied après x blessures (dos, genoux). Par contre ceux qui pratiquent les deux en parallèle semblent moins sujets à des blessures chroniques. Enfin d'après ce que j'ai pu observer. -
Marathoniens ?
Emmanuel LAMARLE a répondu à un(e) sujet de Sylvain KARLE dans L'entrainement et la santé
Bonjour, me concernant, je suis coureur avant d'être cycliste : le vélo vient en complément de la course à pied, qui est mon sport de prédilection depuis 2003. Je me suis mis au vélo au printemps 2011 pour trois raisons : varier ma pratique sportive, faire du volume en endurance avec un minimum de traumatismes, et me préparer à un futur Ironman (mais il faudra aussi apprendre à nager). Cette année, 2011, fait suite à deux années assez peu sportives suite à un emploi du temps chargé, à des blessures récurrentes, et à une démotivation (les deux derniers points étant dus à un projet sportif de grande ampleur raté à l'été 2008). Donc 2011, c'est plutôt une année de reprise, et c'était idéal pour débuter le vélo. À ce jour, pour 2011 je suis à 1 700 km de càp, 2 000 km de vélo, plus une centaine de rando (à pied et à raquettes) pour un total de 344 heures de sport (24,36 km/h de moyenne à vélo) et 103 000 m D+. Je précise que côté course à pied, j'ai une pratique un peu spéciale, puisque je suis amateur d'ultra-endurance, à savoir les épreuves au-delà du marathon, qui peuvent se dérouler en nature (trail), sur route ou sur piste (course horaire). De plus, habitant au pied du massif de la Chartreuse, je cours très souvent en montagne. Ces deux points entraînent une vitesse moyenne pas très élevée (un peu plus de 7 km/h dans mon cas sur cette année). J'ai l'impression que le vélo m'apporte un bonus de puissance dans les cuisses, mais il faut dire qu'en course à pied aussi je bosse ce point-là, avec par exemple hier une montée sèche de 800 m D+ sur 6 km en 47 mn. Malgré ça, je peine quand même sur le vélo quand ça grimpe fort (et par ici, il y a moyen !). Il faut dire que je reste lourd (+10 kg pris sur ma relative inactivité 2009/2010) même si ça va mieux (76 kg). Côté entraînement hebdo, ça donne : 2 sorties càp endurance le matin à jeun d'environ 40 mn, 1 sortie route endurance ou résistance d'une heure (10 à 13 km), 1 sortie trail rapide de 1 h/1h30, 1 sorties trail longue de 1h30 à 4 h (voire une douzaine d'heures sur certaines périodes), 2 ou 3 sorties vélo de 50 mn à 2 h 30 (25 à 65 km). Si "compétition" le week-end, allégement dans la semaine. Côté records, je suis à 38'39'' sur 10 km, 3 h 23 sur mon seul marathon terminé dans la douleur et les crampes, 175 km sur 24 heures, 33 heures sur l'UTMB, la référence mondiale sur les ultra-trails montagnards. Et côté vélo, j'arrive à tenir une heure à 30 km/h sur parcours légèrement valloné. En tous cas j'apprécie de jongler entre les deux disciplines, même si je n'accroche pas trop au côté matériel du vélo : ça me saoûle un peu de prendre du temps avant/après la sortie pour la prépa et l'entretien... En càp, on est bien plus libre ! -
Ah oui bien sûr, c'est celui dont je voulais parler ! Les Égaux c'est un petit rigolo à côté, et puis en plus il faut ressortir du massif ou faire demi-tour, alors que depuis celui de la Cluse, on peut rejoindre Saint-Pierre d'Entremont via Corbel (en étant trrrrrès prudent sur la petite route) et enchaîner Cucheron, Porte...
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Superbe Eric ! J'espère pouvoir réaliser ce genre de belles sorties l'année prochaine, avec un peu plus d'heures de selle. Pour le moment les difficultés que tu évoques, c'est une ou deux par sortie, pas plus. Alors l'enchaînement, waouh ! Bon, il manque juste un petit Col des Égaux entre celui du Granier et du Cucheron et la boucle chartrousienne est bouclée :)
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Deux sorties pour deux lacs Lundi, objectif le lac de Paladru : je ne suis encore jamais allé dans ce coin-là, du coup je pars avec la carte, et je ferai quatre pauses plus ou moins longues sur le parcours histoire de m'orienter. J'aurai également le droit à deux petits demi-tours après m'être engagé dans la mauvaise direction. Tout ça a un peu plombé la moyenne (23,1 km/h), mais par contre le plaisir de la découverte de nouveaux paysages, de nouvelles routes, était bien présent. Départ de chez moi, montée du Col des Mille Martyrs avec de bonnes sensations, descente sur Saint-Geoire puis remontée sur les cotaux derrière le village. J'ai le droit à un raidillon assez court (900 m) mais bien pentu (82 m D+) que je n'ai pas vu venir, et je me retrouve en danseuse sur le moyen plateau dans le milieu de la cassette. Pfiou, les cuisses ! J'aborde le lac par le village de Paladru, en fait le tour par l'ouest, puis reprends la route de Voiron où dans une descente je croise un cycliste qui monte à une allure absolument dingue. Il n'est pas en danseuse, tourne les jambes à vive allure et emmène du braquet ; je n'arrive pas à jauger sa vitesse, mais il file ! Et malgré ça il prend la peine de me saluer : c'est cool. Le retour à la maison se fait à bonne allure (pour moi), ça file bien ; pas mal de cyclistes croisés, mais aucun ne va dans le même sens que moi ! Les chiffres : 3 h 05 mn, 1 200 m D+, 71,22 km, 23,1 km/h La sortie : http://connect.garmin.com/activity/103382507 Mercredi, objectif le lac d'Aiguebelette : là par contre je suis en terrain connu, du coup aucune pause, même pas pour vider la vessie, incroyable pour moi. Je pars de la maison assez doucement, puis au bout de 5 km je commence à accélérer un peu. Les sensations sont bonnes, du coup je vais mettre un point d'honneur à ne pas passer le petit plateau de toute la sortie. Objectif atteint, et même plus puisque j'ai passé quelques côtes sur le grand plateau. Ça chatouille un peu les jambes, mais finalement ce n'est pas pire que des montées de col en courant. Le tour du lac d'Aigubelette est toujours ausi chouette ; contraitement à l'avant-veille, je rencontre des cyclistes qui vont dans le même sens que moi, mais plutôt des cyclotouristes, qui n'ont pas vraiment la même allure. Une belle sortie bien rythmée ! Les chiffres : 2 h 04 mn, 59,77 km, 706 m D+, 28,8 km/h La sortie : http://connect.garmin.com/activity/103829130
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Ah en effet ! J'ai croisé quelques cyclistes sur la partie La Diat - Col de Porte, mais aucun sur l'aller-retour au Charmant Som, bizarre non ? :) Et par Saint-Hugues, tu as déjà fait le Col du Coq ? Ce serait plus pratique pour moi, venant de Saint-Laurent, sinon il faut déjà que je contourne la Chartreuse, je suis pas rentré... Mais la route me semble étroite et j'y ai déjà vu des conducteurs se prendre pour Sébastien Loeb, ça fait un peu réfléchir...
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Une jolie bosse Ce matin, j'ai décidé de prendre le taureau par les cornes avant qu'il ne se mette à pleuvoir, comme les jours précédents. Objectif : monter aux Alpages du Charmant Som depuis la maison. En effet, sur ma carte IGN utilisée pour randonner et courir, c'est le point le plus élevé que j'ai repéré pas trop loin de la maison, que je peux atteindre sans faire de descentes intermédiaires. Sur le papier, ça donne autour de 24 km et 1 250 m D+, puisque j'habite à 415 m d'altitude, et le chalet à atteindre culmine à 1 669 m. Je n'ai encore jamais avalé autant de dénivelé en une seule fois à vélo (à pied oui), du coup je démarre prudemment. La montée de Saint-Laurent-du-Pont à La Diat se passe parfaitement bien, il ne fait pas super chaud et l'ambiance est brumeuse. Je suis en manches courtes mais j'ai ce qu'il faut dans le sac. Derrière, quelques kilomètres de faux plat permettent de reprendre du rythme, mais pas trop de dénivelé... Alors forcément en approchant du Col de Porte, la pente se redresse, et je passe mes premières portions en danseuse. Juste au niveau du col, bifurcation à droite, direction le Charmant Som. Je m'y suis déjà rendu à plusieurs reprises en mode course à pied, dont une fois dans le cadre d'une compétition (Maratrail de Chartreuse). Mais c'est la première fois que j'emprunte la route. Il doit rester 6 km pour 300 m D+, mais ça commence par de la légère descente et du faux-plat, du coup derrière ça chatouille les cuisses... Je pense à vue de nez qu'il y a des rampes entre 9 et 11%, pas super longues, mais il y a déjà du dénivelé derrière. Enfin ça se passe plutôt bien finalement, et j'enquille dans le brouillard le dernier kilomètre en faux-plat à bonne allure. Arrivée aux alpages en 1 h 36 mn, pour 23,5 km et 1 325 m D+. Pas mécontent ! Je prends un peu de temps pour grignoter un truc et enfiler les manchettes, et j'enquille la descente, prudemment car la route est pentue, un peu cahoteuse, humide, mes lunettes embuées, la visiblité quasi nulle dans les virages, et il y a de temps en temps un véhicule qui monte. Bref, descente au ralenti, "tout sur les freins", si bien que j'en ai mal aux épaules et aux mains ! Autant dire que je ne l'apprécie pas. Passé le Col de Porte, ça va mieux, même si je reste prudent sur les parties humides (enfin sur toutes les parties, mais encore plus là où ça risque de glisser). Retour à Saint-Laurent : 47 km, 1 400 m D+, 2 h 17 mn (21,3 km/h de moyenne en enlevant mes deux arrêts manchettes et pipi). Bien content d'avoir fait cet aller-retour, en plus sans une goutte de pluie, à refaire un jour de beau temps... En chiffres et graphes : http://connect.garmin.com/activity/102510653
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Salut Sylvain, j'utilisais aussi Sportracks jusqu'en 2008 où je me suis fait voler mon matériel informatique, hop envolées les années d'entraînement course à pied... Depuis je n'utilise plus que Garmin Connect plus comme toi des notes papier, au cas où... J'ai un Garmin Forerunner 310XT, que je trouve tout bonnement excellent pour ma pratique (course à pied route + trail + vélo de route). Toutes les fonctions d'entraînement, de suivi, une autonomie correcte qu'on peut réhausser via un chargeur USB pour les épreuves bien longues (mon péché mignon)... Je n'y changerais pas grand chose, à part peut-être la précision altimétrique, qui laisse parfois à désirer selon le profil de la sortie (il faut systématiquement reprendre les dénivelés qui sont parfois pile bien, et parfois très très approximatifs). Tu as raison pour l'aspect pratique de la course à pied, c'est ce qui me rebutait essentiellement avant de me mettre au vélo : l'équipement, sortir le vélo, le rentrer, le nettoyer, l'entretenir, les possibles crevaisons, les révisions... Ça prend du temps et c'est onéreux ! Mais l'activité en elle-même est quand même bien sympa. Allez hop, aujourd'hui ce sera sortie course à pied, en endurance, probablement 1 h 30 environ. Le vélo c'est pour demain (si pas de pluie...).
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2 * 1 000 Martyrs = 2 000 Martyrs ? Je suis confronté à un dilemne depuis que je fais du vélo : est-ce que le Col des 1 000 Martyrs est plus dur dans le sens Villette --> Col ou dans le sens Saint-Geoire-en-Valdaigne --> Col ? Jusqu'à présent, je n'avais monté ce col que dans le premier sens, le sens logique en partant de chez moi, l'aller. Du coup aujourd'hui j'ai enchaîné les deux : d'abord l'aller, puis le retour qui me semblait présenter des parties bien pentues. Verdict : dénivelé quasi identique (482/476 m D+) pour 1 km de moins dans le sens retour, soit une pente de 5,6 % de moyenne sur 9 km. Le départ est assez raide, mais le milieu est assez roulant, avec un final de nouveau un peu plus raide. Les chiffres parlent d'eux-même : le sens retour est donc plus difficile. Et pourtant, sur le terrain, j'aurais tendance à dire que j'étais plus à l'aise au retour qu'à l'aller. Enfin bref, ce fut une journée à 2 000 Martyrs, 42 petits kilomètres, un petit 1 000 mètres de dénivelé positif, pour 1 h 55 de pédale (enfin un peu moins si l'on excepte l'arrêt pipi et les portions descendantes non pédalées - eh oui, il m'arrive de ne pas tourner les jambes !). Et le tout sans une goutte de pluie, ça change des derniers jours... Une grosse quinzaine de cyclos croisés sur les pentes du col, dans un sens comme dans l'autre, et presque à chaque fois un petit bonjour, ça donne l'impression d'être moins seul ! La sortie : http://connect.garmin.com/activity/101917018
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J'ai déja fait 25,4 km ( 2h34) et mon marathon est mi-Octobre donc je vais essayer d'améliorer ma vma qui est un peu juste encore .... Oui tu peux travailler un peu la vitesse pendant un petit mois mais sans trop charger non plus, puis démarrer une prépa marathon sur 8 semaines. Tu a une Fc très basse je suppose que tu t'entraine beaucoup ? Pas tant que ça (beaucoup moins que dans les années 2005-2008), cette année c'est la reprise après environ 2 ans de quasi coupure, c'est aussi pour ça que j'ai démarré le vélo, et j'y prends de plus en plus goût. Mais c'est vrai que ma FC reste assez basse à l'effort, que j'ai une plage cardiaque assez étendue (38-190), et que je redescends vite après être monté, ça aide !
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Petite question, combien de sorties longues faut t'il faire avant le marathon et sur quelle distance ( 20, 30km ?), j'ai des plans d'entraînements très contradictoires ..... C'est assez normal de trouver des plans t'amenant au même objectif mais s'y prenant de manière plus ou moins différente : déjà chaque entraîneur a ses propres méthodes (même s'il y a des incontournables), ensuite chaque athlète est différent, n'a pas les mêmes points forts et points faibles, pas les mêmes envies non plus, et par conséquent il doit travailler de manière différente pour arriver en même temps que son voisin sur la ligne d'arrivée. C'est d'ailleurs ce qui est un peu idiot dans les magazines : un plan c'est bien, mais ce n'est jamais adapté au coureur. Concernant les sorties longues, il y a à peu près consensus pour dire qu'il ne faut pas dépasser 2 h 30 mn à l'entraînement (plutôt parler en durée qu'en kilométrage). L'idéal est d'augmenter progressivement la durée de la sortie longue hebdomadaire pour arriver à cette durée maximale 15 jours avant ton marathon. Bon eh bien sinon, belle sortie ce matin sur le Col des Mille Martyrs, une ascension complète assez cool plus les 2/3 supérieurs de la deuxième plus appuyés, un peu plus de 38 km et de 800 m D+ en 1 h 35 mn (FCMoy 120), et sans prendre la flotte malgré un ciel terriblement menaçant, ouf !
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Bonjour Michel et Sylvain, je me permets de m'incruster dans la conversation, étant à la base coureur à pied, venu au vélo pour compléter et varier mon entraînement. Sylvain, se baser sur la VMA peut être intéressant, mais peut aussi te conduire droit dans le mur lors d'une épreuve (surtout une première), car tenir un pourcentage de ta VMA (par exemple 80% VMA, soit 10,8 km/h si tu as une VMA de 13,5 km/h) ne te permet pas de tenir compte des conditions (fatigue, chaleur...) du jour. Alors qu'en tournant au cardio-fréquencemètre, là tes pulses seront plus ou moins hautes en fonction de ces paramètres. Exemple : +5 pulses/mn parce qu'il fait très chaud, +5 pulses/mn parce que tu es un peu anxieux, soit +10 pulses/mn qui seront prises en compte si tu tournes à un pourcentage de FCMax, et qui ne seront pas prises en compte si tu tournes à un pourcentage de VMA. Pour déterminer ta FCMax, bien utiliser un test terrain et surtout pas une formule statistique, comme les 220-âge (homme) ou les 226-âge (femme). Test terrain = test VMA sur 6 mn (FC en fin d'effort), test d'effort en labo, test de FCMax (sur piste, 20 mn d'échauffement, puis augmenter sa vitesse de 0,5 km/h à chaque tour jusqu'à ne plus pouvoir accélérer). Ensuite sur un marathon, un coureur bien entraîné en vue de cet effort (ayant suivi un plan de prépa marathon adapté à son objectif) sera théoriquement capable de soutenir une allure correspondant à 85% de sa FCMax. Heu sinon pour coller au sujet du fil, pas de sortie aujourd'hui, trop de taf !