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Tout ce qui a été posté par Christian GILLON
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n'étant pas forcément un foudre de guerre, je trouve mon triple trés sympathique, il m'a rendu de grands services dans des circonstances abruptes...même si un jour, à ma grande surprise, je me suis rendu compte que le petit plateau refusant de passer , je suis arrivé en haut de la Bonette sur le 39.... cependant je me souviens également d'une sortie récente de 130 kms ou pour couvrir les 200 derniers mètres pour arriver chez moi (raidard à 17°/°) j'ai béni l'inventeur du triple plateau. le triple ça ne sert pas qu'en haute montagne, j'ai toujours pensé qu'une successsion de bosses plus ou moins sévére pouvait valoir un col. le triple je pense que c'est comme le parachute en avion: tant que tu n'en as pas besoin c'est profondément inutile, mais quand les deux moteurs (ou les deux cuisses) sont en feu , on est bien content de l'avoir avec soi. quand à l'argument du poids,je pense que le simple fait de faire un bon gros pipi avant le départ permet de perdre plus de poids que la différence de quelques grammes entre un triple et un compact
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Conseils pour bien commencer le vélo route
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Bruno LALANNE dans L'entrainement et la santé
halte! au secours ! prends la fuite et arrête tout!...tu es sur la pente fatale. moi ausssi j'ai commencé comme toi (même age et même gabarit)et j'ai commis l'irréparable. Aux alentours de la cinquantaine on se paie un vélo et on commence quelques petites sorties. C'est trop tard tu es pris par le virus et petit à petit tu vas allonger tes distances, tes dénivelés ...Tu vas passer ton temps penché sur une carte routière à compter les kilomètres en étudiant des circuits, ou sur des forums à prendre des conseils et des crétins dans mon genre viendront te dire des aneries. le pire de tout, tu vas finir dans un club où tu seras la risée des autres car tu n'avanceras pas (moi dans mon club j'ai créé le trophée de la lanterne rouge), mais tu seras fier d'arriver au bout de la sortie, puis de lacher un gars et peut être même deux, tu commmenceras les cyclos sportives, te léveras à l'aube le dimanche pour prendre la voiture et aller rouler à des kilomètres de chez toi sous la pluie. tu réveras de te prosterner devant le Roi Ventoux ou un de ses copains le Tourmalet, le Galibier.... t'inquiètes pas, ils sont nombreux dans la bande et même les plus modestes sont préts à te casser les pattes et le moral, mais tu n'auras qu'une envie c'est de recommencer. bref ta vie vas devenir un enfer! revends vite ton vélo et vas te mettre tranquillement devant ta télé avec une bière, tu as encore une chance de t'en sortir. si tu penses qu'il est trop tard, tant pis pour toi mon gars! bienvenue chez les cyclistes -
Lapierre VS Scott lequel est le plus confortable ?
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Marc MANDEL dans Le matos
ce n'est pas qu'une pensée, c'est une certitude.....ma femme EST la plus belle!, presqu'aussi belle que mon vélo 😆 -
Lapierre VS Scott lequel est le plus confortable ?
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Marc MANDEL dans Le matos
Je ne suis pas capable de répondre à tes interrogations techniques, ma réponse est plus dans le "psychologique" c'est à dire le ressenti. Mes débuts dans le cyclisme il y a quelques années ressemblent aux tiens. A l'époque, aprés avoir essuyé les platres avec un vieux VTT qui pesait au moins une tonne,je roulais des distances relativement courtes (environ 50 bornes) sur un spego 120, monture à laquelle je n'avais rien à reprocher. Un beau matin je me suis décidé à demander au père Noël un "vrai" vélo. Les hésitations furent longues entre alu et carbone et les différents modèles. finalement j'ai opté pour un Obéa Onyx, donc comme annoncé, rien à voir avec ton dilemne et je ne veux surtout pas l'aggraver en ajoutant un outsider aux candidats. simplement pour dire que je m'étais interrrogé sur la pertinence de changer de vélo à l'époque alors que mon "clou" donnait toute satisfaction pour mon usage. Aprés changement je me suis aperçu de la différence d'avoir un nouveau vélo de meilleure qualité: j'ai amélioré mes perfs (même si elles sont loin d'être brillantes) le confort et surtout les longueurs de mes sorties. ce qui est logique puisque la pratique devenait plus "valorisante" et agréable... Ainsi le fait d'avoir changé de vélo avait créé des conditions justifiant le changement, le serpent se mordant gaillardement la queue! Ceci pour dire que si ta monture actuelle te donne satisfaction il est possible qu'un engin plus performant, léger, beau, agréable, confortable ....(rayer la ou les mentions inutiles) t'entraine vers une nouvelle pratique et la découverte de nouvelles joies. L'aspect technique et froid de notre sport est incontestable mais il existe aussi un aspect cérébral tout aussi certain qui fait que l'on va choisir tel vélo, dont certains sur le forum diront que c'est de la daube, simplement parcequ'il est bleu avec un liseré jaune (ou vert ou rouge....) A titre personnel je ne suis pas convaincu de pouvoir comparer les différences techniques entre deux machines relativement proches, ce que je sais c'est qu'en changeant j'ai eu l'impression d'enfourcher une fusée....A moins que ce soit un effet placebo, car au pied du col on réalise qu'il faut quand même pédaler pour le grimper! fais toi plaisir et achète le vélo qui te plait, celui sur lequel tu te sentiras le mieux, celuis dont tu seras fier de le montrer dans les pelotons (même si ce n'est pas le meilleur du monde) bonne route en tous cas sur ta nouvelle monture PS: juste pour t'empécher de dormir, il parait qu'en alu le CAAD 10 est trés intéressant..... -
Les flottes du 13
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Christian GILLON dans Les évènements route
c'était un accident, je le jure....il s'est jeté sous mes roues, je n'ai pas pu l'éviter 😆 -
Les flottes du 13
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Christian GILLON dans Les évènements route
je le savais c'est un complot de bourguignons qui est à l'origine de mon désaroi..... aussi surprenant que cela puisse paraitre c'est pourtant bien une coquille d'escargot (exactement l'espéce de rebord plus épais qui borde l''entrée du trou où ce fourbe mollusque se tapit en guettant les paisibles cyclistes innocents) qui a perforé mon pneu. en fait la coquille s'est écrasée et le rebord a fait une sorte d'écharde acérée que j'ai eu toutes les peines du monde à retirer. je me suis dit sur le coup: si je raconte ça personne en me croira....et pourtant.... le crime s'est commis sans témoin. l'animal est fourbe et hostile: il frappe sans prévenir là où on l'attend le moins, avec la vitesse de l'éclair (surtout par temps orageux) je n'ai que la bonne foi de la paisible victime pour justifier mon propos l'entaillle dans mon pneu est toujours bien visible, heureusement ça permet de déméntir tous ceux qui m'accusent ed galéjades ou d'éthylisme chronique. Non je ne vois pas encore d'escargots roses!!!! -
Les flottes du 13
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Christian GILLON dans Les évènements route
je confirme 3h45 c'est l'heure du réveil, je ne suis pas capable de faire un chrono pareil même sur le "petit" parcours de 94 kms...mon temps à moi a dépassé les 6 heures et quelques....cochonnerie de pluie! saloperie d'escargot! foutu Mistral ! toutes les excuses sont bonnnes à prendre -
Avec un peu de retard, juste le temps de sécher, mon CR des bosses. S’il y a une chose que je déteste c’est faire du vélo sous la pluie, c’est mouillé, on n’y voit rien et en plus ça glisse. Une autre chose que je déteste ce sont les escargots. Un truc que j’aime bien par contre c’est le soleil et les beaux paysages. C’est pourquoi pour ma première cyclo j’ai choisi la sécurité : les bosses du 13. Pas de risque à mi septembre à Marseille on ne peut avoir que du beau temps. En tous cas ce n’est pas Franck du Loir et Cher (s’il me lit il se reconnaitra) qui me contredira….. Je suis cycliste (ou prétendu tel) depuis quelques temps, mais je n’ai jamais osé affronter un chronomètre, ce qui, vu la qualité de mes performances prouve que je suis conscient, me contentant à titre de « compétition » de randonnées cyclosportives sans prises de temps (ni prises de têtes). Bien sur comme tout le monde lors d’une sortie je suis fier de passer un gars et j’enrage quand on me laisse sur place, bref j’ai le virus du vélo. Ceci pour vous dire que j’ai fini par me décider pour m’inscrire à une vraie cyclosportive : une comme on voit dans les revues de vélo ou qu’on peut trouver sur internet, une avec plein de concurrents au départ, avec des tronçons de routes sécurisées et des signaleurs à tous les coins de rues, une avec des temps officiels et des contrôles magnétiques, bref une cyclo avec des vrais cyclistes dedans….. Les Bosses du 13 ça m’a paru cool pour concilier tous ces impératifs : une cyclo au soleil. Conscient de mes possibilités j’opte pour le parcours moyen (134kms) 3h45. Ils sont pas sympas les marseillais, on n’a pas idée de devoir se réveiller aussi tôt pour aller pédaler. Mais le triomphe n’attend pas et la Gineste appartient à ceux qui se lèvent tôt. Un coup d’œil au ciel nocturne, la météo hier soir n’était pas très optimiste, mais non il y a plein d’étoiles. C’est décidé, j’y vais. Un déjeuner substantiel mais rapide et me voilà sur l’autoroute. Aïe ! après quelques kilométres je vois les premiers éclairs et bientôt la pluie sur le pare brise, pendant deux heures ça va aller et venir en me faisant espérer le sec, mais j’arriverai à Marseille sous la flotte. Un grand merci à TomTom qui m’a permis de ne pas me perdre et me voilà dans une file continue de voitures qui se dirigent dans la nuit vers Luminy. C’est fou la quantité de types assez cinglés qu’on peut trouver pour aller rouler à l’aube sous la pluie moi qui pensait être le seul abruti, mes dernières hésitations sont balayées, je n’ai pas fait 200 bornes en voiture pour rien : c’est ma première course… Je retire mon dossard et je m’équipe, ouf je n’ai pas oublié l’imper, et me voilà prêt au départ, direction les sas. Ça ressemble vraiment à une cyclo, il y a des voitures ouvreuses et des motards de la gendarmerie, des bénévoles qui parlent dans des radios, des banderoles et un village des sponsors, pas de doute je suis dans la cour des grands. Seul petit bémol la pluie redouble….et mouille le café que l’on vient de m’offrir. Deux bénévoles à l’accent caractéristique discutent météo, l’un dit que ça devrait se dégager vers 10-11 heures, l’autre rétorque « alors ils vont se prendre le Mistral dans la Gineste…. ». ce ne sont pas ces paroles sibyllines qui vont arrêter un vaillant coursier, ça doit être une galéjade marseillaise. Me voilà dans mon sas au milieu de plusieurs centaines de vélo plus mouillés les uns que les autres. On échange sourires et plaisanteries pour se convaincre que le temps est à peine humide, tout le monde est de bonne humeur et fait un pied de nez aux intempéries. Soudain, ça y est ! ça s’anime devant. Avec quelques minutes de retard les fauves sont lâchés. Il faut que je vous explique le dilemme du cycliste myope par temps de pluie : soit il regarde à travers ses lunettes et il ne voit rien à cause des gouttes et la buée soit il tente de voir par le petit espace entre le bord du casque et les lunettes et il n’y voit rien tout court….bref j’attaque la Gineste dans un flou artistique et humide, il parait que quelque part sur la droite on voit un panorama sur Marseille, je vois un vague halo de nuages. Plusieurs concurrents sont victimes de crevaison. Je croise les doigts pour que ça ne m’arrive pas, je ne suis pas très doué pour réparer et je redoute la voiture balai Je me concentre pour ne pas partir comme un fou et en même temps ne pas me faire décrocher, je repère à leurs maillots quelques concurrents qui vont, semblent ils, au même rythme que moi, je n’ai pas l’impression d’être trop ridicule, tout va bien. Descente ver Cassis, la pluie diminue et se transforme en légère bruine la route est en parfaite état, moi qui ne suis pas un brillant descendeur je trouve le moyen de m’amuser. Les lacets s’enchainent, je joue au pro. Pas le temps de réfléchir voilà La Ciotat. Il ne pleut plus j’enlève l’imper, de toutes façons, mouillé pour mouillé l’eau du Bon Dieu vaut bien ma transpiration. Montée de Ceyreste, je commence à comprendre pourquoi ça s’appelle les Bosses…mais je tiens toujours mon rythme. Soudain une bande de fusées me rattrape et me laisse sur place, ce sont les premiers du petit parcours, partis avec 20 minutes de retard, qui ont comblé l’écart et le creusent en sens inverse à grands coups de pédale. Je réalise que se prendre pour un pro c’est bien mais qu’il y a encore quelques progrès à faire…. Pour remonter le moral, il y a régulièrement des spectateurs qui nous encouragent au passage et des photographes qui immortalisent l’instant. Quand je vous disais que ça le fait….les gendarmes bloquent la circulation et on passe les ronds points (presque) à fond. Les tipis d’OK Corral voient revenir la pluie, mais ce n’est plus grave. Je suis là pour mouiller le maillot dans tous les sens du terme, la météo a décidé d’y contribuer : il tombe des cordes jusqu’à Gemenos. Stoïques les bénévoles sous leurs parapluies voient passer notre caravane et nous dirigent vers nos parcours respectifs. On quitte la grand route, pour une plus petite qui se met à grimper, je sais que j’ai plus d’une demie heure d’avance sur le balai, j’attaque la montée serein en me permettant de dépasser quelques gars, quand je vous disais que je me sentais bien….Soudain PAF ! Pchiiiiiiittt on croirait Fernandel dans « la vache et le prisonnier » mes yeux tombent sur mon pneu avant où fusent les bulles.moi qui n’aime pas réparer je vais devoir m’y coller sous la flotte, avec une angoisse : cette foutue voiture balai qui est quelque part derrière moi et qui se rapproche inexorablement. Je découvre avec stupéfaction l’origine de mes malheurs : un escargot….quand je vous disais que ce sont des sales bêtes. Un gastéropode suicidaire s’est jeté sous ma roue et a achevé à la fois sa vie et mon rêve de faire un temps correct. Un morceau de la coquille est resté planté dans le pneu et j’ai toute les peines du monde à l’en déloger. Pendant que je m’escrime à tenter de l’extraire et changer ma chambre, des vélos me passent par grappes de plus en plus espacées, la source se tarit irrémédiablement…. Un couple….une féminine toute seule….plus personne…ça y est, je dois être le dernier. Quand je reprends ma route la pluie s’est enfin arrêtée, le balai ne m’a pas rattrapé, tout reste à refaire (quand je vous disais que j’ai l’âme d’un coureur). Je ne veux pas être la lanterne rouge, je pars en chasse…. Tu parles d’un chasseur, un bourrin serait un terme plus approprié…..Tartarin à la chasse à la casquette ….. Je demande au passage à un signaleur s’il sait si je suis le dernier et sa réponse n’est guère encourageante. Pour m’achever un peu plus la route jusque là excellente se met à tortiller sur des petits chemins rendus plus ou moins boueux par les orages de la nuit. Deux raidars dans les 12-13% me cassent les pattes mais bientôt j’ai un objectif en ligne de mire. Je passe un couple d’attardé puis une solitaire, ça y est je ne suis plus dernier….je continue à attaquer pour tenter de refaire mon retard, mais la route s’élève et je me rends compte que je ne suis pas Eddy Merckx. Arrêt au ravito. La voiture balai surgit. Je suis désespéré. Ai-je fait tout cela pour rien ? Non. Le chauffeur me précise qu’il est en avance sur son planning et que je suis dans le chrono pour finir. C’est reparti. Je boucle l’Espigoulier dans la brume avec une visibilité à 30 mètres, je repasserai pour les beaux paysages. La descente qui commence dans le froid et l’humide voit le soleil s’affirmer enfin petit à petit, je grignote les secondes et le moral remonte même si une crampe menace. Dernier ravito, dernier contrôle en passant sur le détecteur magnétique, je suis redevenu un pro ! Tout va bien, je vais les boucler ces foutues bosses. Je découvre alors le dernier piège : s’il fait enfin beau, il y a un prix à payer. Le Mistral s’est levé et je comprends la prophétie du départ. Finalement les marseillais n’exagèrent pas toujours. Je ne sais pas qui est l’abruti qui a laissé la porte ouverte dans la Gineste mais ça fait comme un courant d’air….les kilomètres deviennent terriblement longs ; une procession de cyclistes attardés se perd dans la garigue. Carpiagne, un dernier effort et c’est la bascule. Je descends vers Luminy. L’arche du dernier kilomètre, puis la ligne d’arrivée. Un coup d’œil au chrono, même si ce n’est pas brillant. L’honneur est sauf il y en a quelques uns (peu nombreux et tout aussi méritants) derrière. Je suis fier d’avoir bouclé ce que je considère, même si le terme est inapproprié, comme ma première course. Rendez vous est pris pour l’année prochaine avec déjà deux résolutions : - Penser à réserver le beau temps - Prévoir dans la musette de l’ail est du beurre persillé pour faire fuir les escargots……
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Votre record de vitesse en descente
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Yoan REDONNET dans Le matos
yes....je t'ai grillé! 69km/h dans la descente du Ventoux vers Malaucène....il y a pas de quoi s'en vanter surtout qu'un membre de notre groupe est allé au tapis (éclatemnt du boyau) heureusement sans gravité les descentes il faut savoir en profiter, pas la peine de foncer comme un bourrin😉 -
ERREUR COLOSSALE..... Il ne fallait surtout pas te mettre au vélo! ta vie va devenir un enfer. Tu vas passer ton temps à compter des kilométres, à étudier des cartes routières pour préparer des sorties, puis tu réveras la nuit de cols inaccessibles, tu feras sonner ton réveil le dimanche avant le lever du soleil pour participer à des cyclos où tu te pouriras la santé sur des routes qui seront toujours en montée. Tu te rendras compte alors que tu es complétement maso parceque tu adoreras ça. Un conseil d'ami, remets toi à la cloppe d'urgence ....sinon bonne route à toi
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c'est fait je viens de m'inscrire sur le 136. Espérons quel Mistral soit encore en vacances la semaine prochaine....de toute façon mon objectif n'est pas d'être dans les premiers (loin de là) ou alors il faut que je monte un moteur auxiliaire... l'important c'est de participer
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c'est ce que dit le site en tous cas..... j'hésite à m'inscrire sur le 136 km. quelqu'un connait le niveau, je voudrai pas être trop à la ramasse, même si je sais qu'il y aura toujours un dernier.....😉
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Le Ventoux, c'est pas bien compliqué...Il suffit de se dire que ce n'est dur que pendant les 10 prochains mètres.😆 le problème c'est qu'il faut se le dire tout le temps 😲
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Décidément il y en a eu du monde sur cette « colline » cet été…. Moi c’était à la fin du mois de juin que j’y suis allé. Depuis des années que j’en rêvais, en me demandant toujours si je serai à la hauteur (c’est le cas de le dire) et si j’arriverai au sommet, j’ai déjà été en haut de la Bonnette (on peut pas aller plus haut) mais c’est pas pareil, dans ma tête le Ventoux c’est LE VENTOUX. L’année dernière j’ai failli y aller mais au dernier moment la sortie club a été annulée pour cause de météo (ce week end là catastrophe naturelle sur le Vaucluse) et depuis je piaffais d’impatience. Quand au club il s’est dit « on y retourne cette année »j’ai su que c’était bon…j’ai compté les jours avec toujours au fond de moi cette question est ce que je vais y arriver ????? Arrive le fameux dimanche. Réveil avant le lever du soleil, si, si même en juin c’est possible. Ça n’arrive qu’à quelques crétins qui veulent faire du vélo un jour de « repos », petit déjeuner consistant et je rejoins le groupe. Devinez le sujet de conversation pendant les deux heures et demie d’autoroute….je m’imprègne des conseils de ceux qui ont déjà affronté la bête, moi sur la théorie je suis incollable, j’ai tout lu et connais le descriptif du moindre caillou de l’ascension (et Dieu sait s’il y en a), il ne reste qu’un petit détail: la mise en pratique… Sortie de l’autoroute ça y est, je LE vois, il est là devant et m’attend, l’air de dire « viens ici si tu l’oses ». il a mis ses plus beaux habits du dimanche et s’est revêtu d’un splendide ciel d’azur, par coquetterie il a accroché un petit nuage sur son sommet, juste pour rappeler que c’est lui le patron de la météo. Comme il sait être magnanime il a laissé le Mistral dans son placard mais je sais qu’il peut être fourbe et l’appeler à tout moment. Dans mon club on est logique : comme on fait la montée coté Bedoin , on part de ….Malaucène ! en fait c’est hyper intelligent ça permet de s’échauffer tranquillement. Petite photo souvenir du groupe avant le départ, j’ai le sourire crispé du gars qui pense qu’il va sauter sur Dien Bien Phu (je sais j’en fais peut être un peu trop) mais je suis nerveux come un collégien qui va sortir avec la plus jolie fille du bahut et qui se demande s’il va assurer. On part au milieu des vignes et des cerisiers, tout le monde plaisante, mais je n’en pense pas moins, personne ne part devant comme sur certaines sorties, on est tous respectueux devant Sa Majesté… Ça y est Bedoin et sa grosse borne je déclenche le chrono, Gérard me dit « fais gaffe va pas trop fort il faut se taper la montée.. » le groupe éclate même si la sortie de Bedoin est facile, la campagne est sereine, la température idéale. Je suis dépassé par un camion de livraison, jusque là rien d’extraordinaire, sauf que quelques minute plus tard je le vois plus loin presqu’à contre sens et avec un inclinaison bizarre. Le temps de penser qu’il y a un accident et je réalise qu’il négocie le virage de Saint Estève. Cette fois je peux plus reculer, Dien Bien Phu me voilà, je saute du Dakota ! Pour ceux qui connaissent pas Saint Estéve c’est un virage ou un type a mis un mur sur la route et l’a badigeonné de colle, tout d’un coup ça n’avance plus. Quand on l’attaque on sait qu’on va en ch…pour un certain temps (plus ou moins variable selon les individus). Je ne me fais pas d’illusion sur mes performances, mon seul objectif est tout là haut, et mets tout à gauche. Je me surprends moi-même et arrive à tenir mon train (quand vous connaitrez mon temps vous saurez que cela n’a rien d’extraordinaire) les tronçons s’enchainent . ce qu’il y a de bien c’est que la forêt cache la route et que l’on n’en voit que des petits morceaux, on peut se bercer de l’illusion qu’après le virage, la bosse…ça va se calmer et on pourra reprendre son souffle, même si les pourcentages inscrits sur les bornes ne vous laissent guère d’illusion sur ce point. En fait ce n’est qu’un mirage, ça ne se calme jamais et on garde le même rythme tout le temps, il faut serrer les dents et faire tourner les jambes Dans les premiers kilomètres il y a déjà un gars qui pousse son vélo, première victime du Géant, je me dis que c’est un peu tôt pour succomber. Je vous l’ai dit je connais la théorie par cœur, c’est grâce à ça que je tiens, ça me permettra de dire à un couple d’anglais qui zigzaguent pendant que je les passe « courage plus que 12 kilomètres.. » . « too hard for us » répond la perfide Albion avant de succomber. Je poursuis ma route. En fait le Ventoux, on en fait une montagne, mais c’es pas compliqué, il suffit d’appuyer sur une pédale puis sur l’autre et recommencer. C’est grâce à ce genre de pensée intelligente que, sans même m’en rendre compte (ou presque), je sors de la forêt et arrive en vue du Chalet Reynard. La récompense est là, je vois le but (même si on se dit qu’il y a encore une petite formalité à remplir avant d’y arriver) et je sais que ça va être un peu plus calme. « Put… » je le crois pas je suis vraiment en train de faire le Ventoux, je suis grisé par l’idée . je m’arrête pour prendre quelques photos (je jure que ce n’est pas pour récupérer) tellement ça a de la gueule cette petite bosse. Je note la présence des photographes sur le bord de la route, ça me donne l’impression d’être un pro. Qu’on se le dise, leChalet Reynard est un piège de cette foutue montagne, vous croyez que ça va devenir cool, mais que nenni, la pente en remet une dose tout de suite histoire de vous calmer. Un tout petit vent s’est levé et me permet de penser à ce que cela pourrait être, si la montagne était vraiment méchante , mais le Géant est débonnaire et a décidé de se laisser amadouer. Cette fois j’y suis presque on est dans les derniers kilomètres. Une pensée pour Tom Simpson au passage, même si je ne m’arrête pas pour ne pas avoir à repartir et j’attaque le dernier kilométre. Je ne vous dirai pas le pourcentage mentionné sur la dernière borne , il suffit à lui tout seul à vous dégouter, allez le voir vous-même… Dernière épingle et la pente d’arrivée, bon sang que c’est raide ! Magie du Ventoux : j’arrive sous les applaudissements, des autres gars du club mais aussi d ‘autres cyclistes ou de simples touristes qui grimpant en voiture ou moto ont compris ce que cela représente ce sommet pour nous les cyclos. Je suis regonflé comme une baudruche.Mon sourire crispé du début c’est transformé en banane. Ça y est je suis en haut. 2h06 le temps n’a rien d’extraordinaire mais j’en suis fier, surtout que je ne suis pas le dernier du club. Photo souvenir, vue sur le paysage magnifique, même si le ciel se voile un peu et le temps fraichit nous forçant à mettre les coupe-vent (c’est ça aussi le Ventoux) s et c’est parti pour la descente vers Malaucène. Un grand plaisir bien mérité où je battrais mon record perso de vitesse (69km/h). l’éclatement du boyau d’un membre du groupe (heureusement plus de peur que de mal)me confirmera que la vitesse c’est bien mais…… Arrivée à Malaucène et nous nous attablons pour savourer notre exploit et un repas bien mérité. Tout ça pour vous dire que le ventoux c’est magique.c’est une ambiance, un combat contre soi et contre Lui.un grand moment de bonheur. Même si vous ne faite un chrono de champion , après tout au plus vous mettez de temps à monter , au plus longtemps vous en profitez….
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La réflexion presque payante !!
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Jean-Roland LAISEMENT dans Discussions Route
il faut préserver ce que l'on aime et chérit, ce à quoi on pense à chaque instant du réveil au coucher, ce qui nous manque terriblement à la moindre absence...le vélo bien sur la femme n'a qu'une importance et un intérét minime et secondaire, alors si tu dois en sacrifier un des deux, le choix est vite fait...😛 Aïe! non chérie pas sur la tête...📢 -
épi c'est tout!
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je n'ai aucun ressenti sur l'ultegra que je n'ai jamais essayé.... je pense simplement (aprés en avoir discuté avec plusieurs vélocistes) que la différence entre les 2 groupes n'est pas forcémént déterminante pour justifier d'exploser un budget, dans la mesure où le 105 est parfaitement satisfaisant et efficace, ce que j'ai pu tester. mon idée, c'est qu'à prix constant, il vaut mieux choisir d'améliorer les roues que le groupe, mais je suis trés loin d'être un expert question matos....
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J'ai un LOOK 566 en 105 triple et j'en suis content. le 105 est moins cher que l'ultegra , ce qui a prix constant doit te permettre d'upgrader les roues. Moi j'ai opté pour des Ksyrium Elite. je suis pas convaicu que la différence Ultegra/105 soit déterminante, et je suis un adepte du triple lpateau (j'ai honte il ne faut pas le répéter, mais c'est bien pratique quand tu te trouves au pied du Ventoux) le vélo est trés confortable et tient bien la route, il répond correctement . pour mon profil (53 ans, 1m85, 84kg, 4500 kms l'année dernière) rien à reprocher. je ne sais pas s'il peut convenir à un coursier, je pense qu'il est plus orienté Diesel dans mon genre.... auparavant j'avais un ORBEA Onyx (remplacé je crois par l'Orca Bronze) un peu moins cher, j'en étais pas mécontent, loin de là. peut être un peu moins répondant sur le coup de pédale (mais c'est peut être moi qui me suis amélioré)
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Récit et photos d'une Marmotte mémorable ...
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Christophe MASSIE dans Les évènements route
P....n ! que c'est long, que c'est dur..... que c'est beau! Je ne connais le Galibier, l'Alpe d'huez et le reste que sur le papier, mais grace à toi je peux dire que je les ai grimpés. Bravo pour ton défi et ton récit, j'ai eu l'impression d'être sur ton porte bagage, même si tu n'avais pas besoin des kilogs d'un passager clandestin. Ce que tu racontes m'a tellement rappelé des impressions personelles: les crampes qui te prennent d'un coup et que tu tentes de repousser, les calculs de distance , de chronos et de vitesse pour tenter de se rassurer. le regard vers le sommet avec le doute: non je me suis trompé, ils ne peuvent pas encore m'obliger à monter..... Bravo d'avoir démontré que même si l'on met parfois pied à terre on n'est pas pour autant "une tafiole" comme disent certains. sur ce point tu as prouvé, mêm si tu n'as que 10 doigts et 10 orteils, que tu avais de quoi compter le 21ème lacet 😉 Bonne route et régale nous d'autres récits -
bonjour à tous. si les beaux jours sont enfin là, il faut prévoir le pire.... je me pose la question de l'utilité d'un home trainer, surtout que j'ai la chance de vivre dans une région où la météo est des plus clémentes y compris l'hiver. ne faisant pas de compétitions (donc pas de nécessité d'échauffement ni de programmes d'entrainement complexe) je me demande s'il s'agit dans mon cas d'un gadget qui ne servirait que 3 fois avant de finir couvert de poussière au garage, ou, au contraire, d'un instrument indispensable qui changerait véritablement mes performances et ma pratique... si vous utilisez un HT pourriez vous me faire part de vos retours d'expérience, cet engin a-t-il révolutionné votre pratique du vélo? si je me décide connaissez vous une marque dénomée MINOURA, que faut il en penser? merci d'avance pour toutes vos lumières bonne route (ou bon HT) à tous
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c'est mon vélo depuis 2 ans et prés de 7000 kms en triple 105 et roues ksyrium élite. tout blanc je trouve qu'il a de la gueule. je suis content du vélo que je trouve confortable même pour de longues sorties. le problème à la relance me laisse de marbre, mon but n'est pas de planter les autres sur la routes.... lors d'une sortie récente dans un col j'ai quand même réussi à en laisser quelques un derrière moi.
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L'ariégeoise CR
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Patrick RICARD dans Les évènements route
j'y étais pas mais grace à to CR je sais tout bravo au cycliste et à la future bachelière -
j'ai eu le même genre de problème...mon vélociste m'a mis un deuxième aimant pour surélever celui d'origine depuis RAS
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Le grand absent du Tour 2013
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Emile ARBES dans Discussions Route
en voyant la photo, j'avais deviné l'origine du matos, même si je n'avais pas identifié la marque le modèle, l'année....😉 -
Conseils Fondubaye 2013
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Sébastien DESCAVES dans Les évènements route
sur la ligne de départ....aprés tu risques d'être loin devant