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Tout ce qui a été posté par Christian GILLON
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Choix entre: Orca B105, Roubaix, B'Twin FC5, ...
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Pierre-jean DUBOIS dans Le matos
bonne décision. bonne route à toi et ta nouvelle monture. raconte nous tes impressions aprés le premier essai -
Choix entre: Orca B105, Roubaix, B'Twin FC5, ...
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Pierre-jean DUBOIS dans Le matos
je suis trop fort, j'avais deviné juste....🆒😛 ceci étant, tu sembles te diriger vers l'Onyx ce que je comprends j'aviais suivi la même démarche en son temps. comme je l'ai dit j'ai trouvé que c'était un trés bon vélo pour ma pratique: pas de compét des sorties de 50 à 100km, pour un gabarit et un age qui ne sont pas ceux de champions. j'avais suivi aussi les conseils de mon vélociste, un jeune passionné, qui m'avait seulement conseillé d'améliorer les roues (j'avais opté pour des ksyrium Elite) pendant les 11 mois où j'ai pu utiliser la bête j'en étais trés content. bonne réaction, cadre confortable, pas de vibrations. le triple en 105 m'a permis d'affronter des montées que je pensais innaccessibles (dont la Bonette) je pense vraiment que c'est un bon choix qui reste économiquement raisonable -
Choix entre: Orca B105, Roubaix, B'Twin FC5, ...
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Pierre-jean DUBOIS dans Le matos
eternel problème...... je ne connais pas les décath donc je n'en parlerais pas. l'orca que tu cites n'a pas une mauvaise réputation ce qui m'a interpellé c'est le deuxième Orbéa que tu évoques qui serait moins cher et ne figures pas sur le site. ne serait ce pas un Onyx? dont orbéa a cessé la production mais qui peut encore se trouver.... le mien m'avait couté 1900€ en triple 105 avec des ksyrium elite et j'en étais trés content jusqu'à ce qu'une toyota décide de le plier en 2.... nous semblons etre dans la même catégorie (52 ans , 1m 86, 86kg, +/- 3500 km/an) l'onyx me convenait parfaitement à la fois souple et confortable, pas une bète de guerre mais une bonne monture à promener sur les routes -
c'est long, c'est mouillé, ça monte et ça descend, c'est dur , c'est froid...... bref, ça se lit d'une traite sans avoir le temps de changer de braquet avec quelque part l'envie (le REV) d'y participer....quel dommage qu'il faille être réaliste et se contenter de la lecture de ton CR....Continue à pédaler pour nous et nous raconter
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Shimano 105, Ultegra, Dura Ace.....
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Romain FOLLIAT1639476401 dans Le matos
un sou est un sou.....mon 105 j'en suis trés content, surtout pour ce que j'en fait! il faudrait être fou pour dépenser plus, comme disait l'autre...😛 -
Mon dieu que l'on s'ennuie
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Michaël BERTHELOT dans Discussions Route
Ce que je supporte pas c'est ceux qui pissent dans la soupe et ensuite viennent dire qu'elle n'était pas bonne. ce qui m'énerve c'est ceux qui s'échinent à regarder uniquement pour pouvoir se faire un plaisir de raler, alors que d'autres qui voudraient bien être devant la télé ne le peuvent pas. je sais qu'il faut être un peu maso pour faire du vélo, mais je ne pense pas que ce masochisme aille jusqu'à imposer un spectacle que certains semblent considérere comme insoutenable (ou alors c'est qu'ils en rajoutent dans leurs commentaires, tout en reprochant à certains coureurs d'en rajouter. c'est ça qui me semble paradoxal Je comprends qu'on soit passionné, je pense qu'on l'est tous sinon on ne viendrait pas sur le forum. Que l'on soit deçu par le manque de panache de certains (non je n'ai pas cité le grand breton) je le comprends aussi. mais à coté il faut quand même reconnaitre qu'il y a des moments sympas.... il est facile de critiquer depuis son fauteuil, mais il faut le monter le Tourmalet et (sans mauvais jeu de mot) il fallait se les envoyer les Belles Filles. je ne disconviens pas que ce n'est pas le Tour le plus passionant de tous les temps (Pour moi rien ne vaut les tours de ma jeunesse du temps du grand Eddy) mais quand je les voie sur leurs vélos je m'imagine çà leur place et j'en souffre pour eux. Le mur de Péguére (même sans pneus à clous) ça a l'air d'être sévére quand je le vois à la télé et je me dis que je ne le grimperais pas en sifflotant, surtout que je roule à l'eau claire..... même Jaja, sans parler de l'innefable Thierry Adam, qui n'a que ce mot à la bouche, a reconnu qu'il y avait eu quelques "grands numéros". c'est de ceux là qu'il faut profiter je pense qu'il faut relativiser et se souvenir qu'au delà du spectacle et des tactiques et autres intéréts financiers c'est quand même 160 sacrés lascars qui usent leurs cuissards sur la selle par ce mois de juillet -
Mon dieu que l'on s'ennuie
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Michaël BERTHELOT dans Discussions Route
si ça plait pas faut pas en dégouter les autres..... ça me troue tous ces coms ou des grands pros disent qu'ils se font ch... en regardant l'étape du jour. moi personne ne m'oblige à la regarder, et quand je peux à mon boulot je suis bien content, comme aujourd'hui, d'y jeter un coup d'oeil sur l'ordi. si vous, vous pouvez être tranquille devant votre télé et que ça vous em.... de regarder les petits vélos sur l'écran, sortez , montez sur vos machines et essayez de suivre Thomas et les autres.... -
VITESSE DANS LES COLS
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Philippe BOCHU dans Discussions Route
france tv sur internet: l'étape en direct avec composition des groupes (noms et classements) temps entre les poursuivants profil de l'étape distance et vitesse. seul problème aujourd'hui black out des images sur les 2 derniers km....GRRRRRRR! -
Fondu, tout juste Fondu.....mais Fondu quand même
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Christian GILLON dans Les évènements route
euh, grand maitre l'année prochaine??????....restons réaliste, le mal des montagnes n'empéche pas d'être conscient de ses possibilités: visons cinq cols, ce sera bien (et ça n'empéche pas de mettre la'éclairage dans le sac pour le cas où....) A moins que suivant l'exemple des fusées du CCK, je fasse une perf. Félicitations à votre club pour son enthousiasme et ses féminines aussi charmantes que redoutables sur un vélo. J'espére que votre gars qui a joué "bréve rencontre" avec un hollandais dans la Cayolle s'en est bien tiré, transmets lui tous mes souhaits. A l'année prochaine -
Fondu, tout juste Fondu.....mais Fondu quand même
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Christian GILLON dans Les évènements route
ton récit a le gros avantage sur le mien de contenir des photos sympas, sans parler de la vidéo des moutons qui me eprmet de réaliser ce que j'ai manqué en faisant l'impasse sur Allos.... bravo pour ton blog -
Fondu, tout juste Fondu.....mais Fondu quand même
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Christian GILLON dans Les évènements route
Merci pour vos encouragements à tous ceux qui ont pris le temps de lire mon CR. J'espère qu'il n'a pas dégouté les autres et que nous serons encore plus nombreux l'année prochaine à pédaler pour la bonne cause. N'hésitez pas à venir nous rejoindre, devenez Fondus... -
Fondu, tout juste Fondu.....mais Fondu quand même
Christian GILLON a posté un sujet dans Les évènements route
Braves gens prenez garde… ne trainez pas sur internet, sur des sites plus ou moins avouables. C’est comme cela que l’on rencontre des gens peu fréquentables, vous savez le genre de types qui vous envoient pédaler dans des endroits qui semblent inaccessibles et que l’on chope des maladies surprenantes. Cette maladie, elle s’appelle la DFUsite, elle ne pardonne pas. Si vous êtes atteint vous voudrez devenir un Fondu de l’Ubaye Moi j’ai été contaminé à la fin de l’été dernier, sans m’en apercevoir, je suis tombé sur un site qui parlait de gens suffisamment imbéciles pour pédaler pendant des heures et gravir des dénivelés de fous furieux, uniquement pour le plaisir de le faire et tenter de vaincre une véritable saloperie qui est ,elle, une vraie maladie : la mucoviscidose. Je me suis dit dans ma petite tête qu’il ne fallait pas être clair pour faire un truc pareil et je pensais oublier tout ça. Que nenni, j’étais contaminé sans le savoir. Dans les mois qui ont suivi, sans m’en rendre compte je suis retourné sur le site, j’ai lu les témoignages, j’en ai découvert d’autres en surfant sur le net, bref j’étais en période d’incubation. Le premier symptôme est apparu au début du printemps quand une idée saugrenue a percé ce qui me restait de conscience : « après tout pourquoi tu n’essaierais pas ? ». La DFUsite, c’est terrible ça commence par attaquer le cerveau. Comment peut-on imaginer un truc pareil, alors que mon expérience de cycliste montagnard est des plus limitées, je suis tout juste un cycliste du dimanche, plus précisément du dimanche matin, juste avant l’apéro… J’avais encore une chance de m’en sortir, prétextant quelques demandes de renseignements j’ai adressé deux mails à Claude Verran, certain que l’on ne me répondrait pas et que je pourrai renoncer tout en ayant bonne conscience. Fatalitas ! Les deux fois on m’a répondu par retour ! Qu’est ce que c’est que ces organisateurs qui font bien leur boulot et croient à ce qu’ils font ! À cause de dangereux individus comme eux, on ne peut plus se défiler ! Je n’avais plus d’excuse j’ai bien été obligé d’envoyer mon bulletin d’inscription, c’est sur j’étais atteint. Tout semblait être rentré dans l’ordre, mais en réalité la DFUsite me gagnait. Régulièrement je regardais des profils routiers et comptais des pourcentages. Je savais que 7 cols ce n’était pas à ma portée, déjà je serais content d’arriver à 4. 5 cols c’était mon rêve inavoué. Nuit du 28 au 29 juin. Une crise violente de DFUsite me prend, je ne parviens pas à m’endormir. Demain je pars pour Barcelonette et jusqu’à 2 heures du matin je me tourne et me retourne en ressassant un hypothétique plan de route, certains comptent les moutons pour s’endormir, moi je compte les kilomètres. 29 juin fin d’après midi. J’arrive à Barcelo, en allant retirer ma plaque de cadre j’observe les autres participants. Beaucoup se connaissent, nombreux sont ceux qui ressemblent à de vrais cyclistes. Je me demande ce que je fais là…. Je pose quelques questions pour tenter de me rassurer, mais mon sourire crispé ne doit tromper personne. Ces enfoirés de l’organisation ont tout prévu : pour être surs que vous n’allez pas avoir un éclair de lucidité et partir en courant, ils vous répondent gentiment, avec un grand sourire et vous rassurent en tentant de calmer toutes vos angoisses. L’un d’eux aura cette phrase superbe frappée au coin du bon sens « t’inquiète pas de toute façon, la moitié de la route c’est de la descente ». Comme j’objecte que ce qui m’inquiète c’est l’autre moitié, il ne désarme pas : « Pas de souci, tu as 24 heures pour faire ton circuit ». Que répondre à ça : rien. Seulement se rappeler ce qui nous est répété : quand c’est dur pour vous, pensez à la souffrance des enfants malades. Mon sommeil sera bref, je tenterais à nouveau de dormir en comptant des moutons qui pédalent dans des cols…La nuit ne portera pas de conseil intelligent, si bien qu’à 5 heures du matin je serais, comme 205 autres illuminés, en route vers la ligne de départ. Il fait nuit mais un tas de petits vélos clignotent en se dirigeant vers le marché couvert de Barcelonette. Ma peur d’être ridicule est compensée par ma fierté de faire partie de cette aventure : « mon Dieu, faites que je ne sois pas trop à la ramasse.. » 5h20. J’ai fait tamponner ma carte de pointage et me voilà dans le sas de départ, avec l’impression du type qui saute d’un avion sans parachute et se dit « jusque là tout va bien… » Un dernier petit mot de Claude Verran et, alors que le ciel blanchit, c’est parti pour la grande aventure, on ne peut plus reculer. On enfile la rue Manuel où quelques volets s’ouvrent pour voir qui sont ces abrutis sur leurs vélos qui perturbent le sommeil des honnêtes citoyens sous leurs couettes. Le peloton remonte la vallée de l’Ubaye dans le petit jour. On entend quelques plaisanteries qui couvrent le feulement des pneus. La température est idéale, il fait beau. Bien abrité dans le peloton, je suis le Roi du Monde. Ça a de la gueule plus de 200 vélos qui avancent, groupés pour affronter une rude épreuve. Très vite je vais me rendre compte que la même épreuve ne sera pas affrontée par tout le monde de la même manière, quelques fusées partent devant et je ne les reverrais que très fugitivement en les croisant, tant que cela sera encore possible…. Embranchement vers le col de Vars, quelques uns s’arrêtent pour passer en tenue légère, je continue, ça roule bien même si au niveau des tunnels une première pente nous rappelle pourquoi on est là, on l’avale sans problème. Hameau de Mélézen, la pente se durcit, on est dans les 10% d’après mon compteur, comme je l’ai grimpé plusieurs fois sur internet je le savais et ne suis pas surpris. Je serre les dents et continue. Je suis agréablement surpris de la manière dont je monte, jusque là tout va bien. On croise les premiers qui redescendent. Il n’y a plus de pelotons mais des individualités. Je repère des maillots que je vais croiser toute la journée. Col de Vars, ça y est, un de fait, je pointe, une photo souvenir et on repart. Dans la descente quelques encouragements à ceux qui montent encore (tiens, je ne suis pas dernier..). Direction Sainte Anne. Surprise, on ne m’avait pas dit que c’était du cyclo cross. La route est couverte de gravillons quand ce n’est pas de la terre. Il commence à faire chaud, je renonce aux manches longues et comme on dit je « gère l’effort ». En matière de gestion ce n’est pas forcément ce qu’il y a de plus brillant mais je grimpe à mon rythme. Si vous ne connaissez pas, Sainte Anne c’est court mais bon. Sur la carte ça a l’air de rien mais quand on y est on comprend pourquoi on appelle ça « la montée de Sainte Anne » le revêtement pourri grimpe dans les 12%, ça vous met bien en jambes… Sommet, pointage et demi tour. Il faut faire attention dans la descente mais le retour au fond de la vallée est bien agréable. Ravitaillement à Jausiers. Là encore les bénévoles sont insupportables, c’est vrai quoi, on devait être là pour que ce soit dur et ils gâchent tout avec leur gentillesse. Ils vous agressent avec, un sandwich, un coca, un fruit, un sourire….je suis convaincu qu’ils ont leur propre compétition : le prix du plus sympa, il faut une photo à l’arrivée pour les départager. Je pars dans la Bonette. Je la connais déjà par l’autre versant, mais c’est la première fois que je m’y attaque avec deux cols dans les pattes. Il fait très chaud, le vent se lève, je sens que ça ne va pas être de la tarte, même si la DDE nous a fait un splendide revêtement tout neuf, un vrai billard. La route a été fermée pour nous après le hameau de Lans et c’est bien agréable. Les voitures ou motards qui s’y sont aventurés doivent faire demi tour, bien fait pour eux, les panneaux étaient suffisamment explicites. J’ai appris plus tard que des bénévoles ont eu du mal à faire respecter l’interdiction, qu’ils soient encore remerciés de leurs efforts. Je franchis la barrière sous les applaudissements de quelques supporters qui font du bien au cœur mais ne soulagent que très modéremment mes cuisses. La Bonette c’est long, très long, très chaud (le thermo indiquera 26° au sommet) même si j’essaie de me mettre en danseuse de temps en temps je sens que le rythme diminue. Au plus je grimpe, au plus ma vitesse s’effondre. Je rattrape un concurrent qui pousse son vélo, je l’encourage mais il me répond qu’il a des crampes. Le seul fait de voir quelqu’un à pied m’a mis un coup au moral. Quand on est atteint de DFUsite, le mental peut être très fragile. Je me dis que je ne poserai pas pied à terre, mais le ver est dans le fruit. Ça grimpe et ça regrimpe, c’est interminable. Je m’hydrate régulièrement en essayant de gérer le niveau de mes bidons, mais quand je lève les yeux je ne vois toujours pas le sommet. Jusque là tout allait bien. Ce n’est pas les crampes ni les cuisses qui ont lâché, c’est la tête. Je l’avoue, mais ne le répétez pas à personne, que cela reste entre nous, j’ai mis pied à terre dans la Bonette. A deux reprises sur une centaine de mètres, le temps que quelqu’un me dise, en me passant « allez courage ». Ce leitmotiv du DFU, c’est un peu notre mot de passe, celui que l’on échange quand on croise ou dépasse un concurrent. Lorsque la crise de DFUsite vous terrasse et vous cloue au sol on n’a pas trouvé de meilleur traitement. Une injection d’encouragement et on remonte sur le vélo. 12h30 la route est rouverte, je croise la voiture qui retient le flot des véhicules à quelques centaines de mètres du sommet. Son conducteur me fait un signe d’encouragement. C’en est fini de la tranquillité, mais on touche au bout. J’avoue que je remettrai pied à terre quelques mètres dans la cime, il faut boire le calice jusqu’à la lie. C’est reparti vers la vallée. Il y en a toujours qui montent. A mon tour de traiter leurs « coups de mou » par une injection massive de « allez courage ! ». Je me paie le luxe de passer une voiture dans la descente et me prends presque pour un vrai cycliste. Dans la vallée on se retrouve à 4 à relayer comme des pros et on descend comme une fleur jusqu’à Barcelo. Le moral remonte, les cuisses retrouvent un semblant de tonus. Jusque là, tout recommence à aller bien. Arrivée à Barcelo. Une fois de plus je suis pris en charge par les membres de l’organisation qui sont aux petits soins. Les uns procèdent à l’injection règlementaire d’encouragement et félicitations (je ne connais pas de meilleur dopant), les autres assurent l’intendance avec un grand sourire. A peine le temps de s’assoir et une copieuse salade de pates m’attend. Il faut bien ça pour se remettre. Je discute avec quelques participants (ceux de mon niveau, les autres sont déjà loin devant), il semble que le vent chaud, de face, dans la Bonette ait fait revoir à la baisse quelques ambitions. Comment refuser le petit café qui m’est proposé avec le sourire par une charmante dame de l’organisation ? Arrêtez d’être sympa comme ça, vous allez me dégouter de repartir, on est si bien reçu chez vous! Mais une nouvelle crise de DFUsite me prend, le devoir m’appelle, je reprends mon vélo pour le 4ème col. Direction la Cayolle avec un bordelais qui me rend ma liberté et m’invite rapidement à rouler à mon rythme, qu’il estime supérieur au sien (qu’est ce qu’il ne faut pas entendre). Une pause au ravito d’Uvernet, devant la mairie pour refaire le niveau des bidons et admirer une charmante mariée et ses demoiselles d’honneur, et c’est reparti. Me voilà dans les gorges du Bachelard, c’est beau que ça n’en peut plus. La route a un dénivelé humain et je m’en mets plein les yeux en prenant quelques photos. Mon bordelais en profite pour me rattraper et nous repartons ensemble en discutant. Faire des rencontres sympas ça fait aussi partie des symptômes de la DFUsite. Même si la Cayolle n’est pas le plus dur, c’est quand même un vrai col, mon bordelais passe dans le rouge et me rend à nouveau ma liberté. Sans pitié je le laisse derrière moi. Ça devient plus dur dans les derniers kilomètres. Je rattrape et dépasse une charmante féminine avec qui je vais jouer à « saute mouton » quand j’essaie de faire des photos de marmotte : elle en profite pour me repasser et je la rattrape plus loin, et on recommence….. Ça y est le 4 ème col est franchi. Devant moi les Alpes Maritimes mais après avoir échangé quelques mots avec les contrôleurs et ma compagne de route, demi-tour, je repars vers la vallée. Mon but est atteint je suis devenu un fondu de l’Ubaye. Je redescends tout guilleret. Ce qui me paraissait inaccessible est réalisé. Arrêt au contrôle d’Uvernet. Discussion avec les contrôleurs qui me posent la question fatidique : continuation vers Allos ou retour sur Barcelo ? Il se fait tard, le Défi que je m’étais fixé a été rempli, je me dégonfle et décide de m’arrêter là et retourne vers le marché couvert pour rendre ma plaque de cadre. Quand j’arriverai, le premier, qui lui a fait 7 cols, sera douché depuis longtemps…. Les félicitations des bénévoles ne m’empêchent pas d’avoir un gout d’inachevé, je ne peux m’empêcher de penser que j’aurai du grimper Allos, ou tout au moins essayer. Ces regrets je ne serais pas le seul à les avoir et lors de la Pasta party, alors que des concurents plus courageux arrivront du 7ème col, nous nous dirons « l’année prochaine, je me fais le 5ème… » ou pour d’autres « j’irai au 7ème… ». C’est ça qui est terrible avec la DFUsite, on n’en guérit jamais….sitôt la crise passée on se met à rêver à l’année d’après. Je me dis qu’Allos et à ma portée, et sait-on jamais , un coup de guidon avant le marché de Barcelonette et pourquoi pas envisager de rajouter St Jean et Pontis….51 Grands Maîtres de la Confrérie de l’Ubaye ont réussi cet exploits cette année et je leur tire mon chapeau. Ce long (trop long, comme la Bonette…) récit était destiné à prouver que l’on peut participer au Défi des Fondus de l’Ubaye à tous les niveaux, c’est vrai qu’on a 24 heures pour réussir son propre défi… Moi, avec mes 180 kilomètres pour 4800 mètres de dénivelé, je ne suis qu’un simple Fondu, mais fier de l’être. Heureux d’avoir participé à ce Défi contre la maladie, d’avoir apporté une très modeste contribution. De grands bravos à tous ceux qui ont pédalés mais aussi à ceux qui sur le bord de notre route ont tout fait pour que cette épreuve se déroule dans les meilleures conditions possibles, leur gentillesse, leurs sourires, nous ont tous aidés. Si l’année prochaine, fin Juin à la tombée du jour vous voyez un gugusse en haut du Col d’Allos avec un grand sourire, ça sera moi. Méfiez vous !!!! N’approchez pas ! La DFUsite, c’est peut être contagieux, je serai capable de vous la refiler….. -
officiellemnt il me semble que Larche est fermé aux vélos...officieusement c'est autre chose renseignements pris l'année dernière auprés de la gendarmerie de barcelo au téléphone (gendarme trés accueillant ), voici ce dont je me souviens de la conversation: "si je pars en vélo dans le col de Larche je risque de me faire arréter par vous? - (en rigolant) pas par moi, je suis au standard - et vos collégues, ils m'attendent cachés derrière un panneau? - ils ne se cachent pas mais ont en principe d'autres chats à fouetter et il y a une bonne chance qu'ils ne vous voient pas plus que les autres cyclistes.....je ne peux pas vous dire que vous pouvez y aller, mais vous n'y serez pas le seul" même question posée à la DDE (aprés avoir eu beaucoup de mal à identifier le service compétént): il en est résulté que l'interdiction vient du risque d'éboulement que les véhicules à moteur seraient susceptibles d'éviter plus facilement que les cyclistes. mais cette interdiction est surtout pour couvrir la responsabilité éventuelle de l'administration, la conclusion étant la même que la dernière phrase du gendarme.... comme toute route de montagne, on n'est jamais à l'abri du risque de se perndre une partie ed la falaise sur la tête: moralité n'oublie pas ton casque😛
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Préparation EDT Acte I Moral en berne
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de José-Louis SEGURA dans Les évènements route
Courage, haut les coeurs! un coup de blues avant l'épreuve c'est normal. je ne serai pas sur l'EDT, mais j'ai la même angoisse avec le DFU le 30 juin (p...n c'est demain! et je suis pas prét!!!!!) je compte beaucoup sur l'effet de groupe et l'ambiance de l'événement pour améliorer mes perfs (ô combien ridicules). que tous les tocards du monde se donnent la main et nous arriverons ensemble sur la ligne d'arrivée! et nous serons toujours moins tocards que ceux qui seront restés tranquillement le cul sur leurs chaises.... hardi les gars! le nez dans le guidon! -
Une voiture ca fait mal
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Vincent DESJARDINS dans Discussions Route
ta culbute ressemble étrangement à la mienne..... moi j'avais le casque, il en est ressorti fendu en deux, sans commentaire.... je te renvoie le MP -
Une voiture ca fait mal
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Vincent DESJARDINS dans Discussions Route
pour ne pas dénaturer ce post avec une conversation technique qui n'a plus qu'un trés lointain rapport avec le vélo je te réponds en MP -
Risques liés aux orages
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Robert DEVELOTTE dans L'entrainement et la santé
sauf si c'est un tueur de vaches 😛 -
je pense que la réponse à la question n'est pas mathématique mais psychique, voire psychiatrique.... la variable c'est ce petit quelque chose que l'on a tous au fond de nous qui fait que nous voulons griller le gars que l'on aperçoit 100 métres devant, c'est ce qui fait accélérer ce salopard quand il sent que l'on se rapproche, c'est ce qui fait que dans ce cas même si on a mal aux jambes et le souffle court on essaie quand même de s'accrocher et de le passer.... rajoutes à tout cela un triste sire qui crois pouvoir profiter de ce que tu es à la bagarre avec le précédent pour tenter de te passer en souplesse....du coup tu vas en remettre une couche et grapiller quelques centimètres/heure la variable c'est jusqu'où accepte-t-on de se faire mal pour rattrapper un gars ou ne pas se faire lacher. quand on est seul on n'a pas ce problème mais dès que l'on est plusieurs à jouer on se trouve immédiatement confronté au défi ancestral: "la mienne est plus grosse que la tienne et je vais te le prouver" (je parle des moyennes bien sur, bande d'esprits mal tournés) 😛 c'est quand même surpenant cette réction de "l'homo bicyclettus": mettez un individu présumé sain de corps et d'esprit sur une selle et il n'aura d'autre idée que de compter ses kilomètres, égrenner des secondes et rendre le tout compatible 😉
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Une voiture ca fait mal
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Vincent DESJARDINS dans Discussions Route
le tél: tu peux essayer de passer le coût réél (valeur de remplacement) mais la Cie va te répondre que ton préjudice est le coût d'acquisition...à discuter. le préjudice corporel: va dépendre de la gravité des séquelles, de ton age, ton métier (un petit doigt cassé a plus de conséquence pour un violoniste de concert international que pour moi....) bref de quantité de facteurs qui vont rentrer en ligne de compte dans le cadre de barème d'indemnisation. bref ce n'est pas simple et c'est ce qui fait la beauté du métier, tout en permettant aux malheureuses victimes de se plaindre (à tort ou à raison) devant la complexité du système, c'est pourquoi je ne peux que t'inviter (si le préjudice est relativement important) à te faire conseiller. comme dis plus haut méfies toi notamment des conséquences qui persisteront (vertiges, céphalées, acouphènes....) -
Une voiture ca fait mal
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Vincent DESJARDINS dans Discussions Route
expérience vécue: dans le cadre de mon accident la Cie adverse m'a indemnisé sur la base de factures dont je disposais ou de devis de remplacement ou réparation que j'avais fait établir par mon vélociste -
Une voiture ca fait mal
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Vincent DESJARDINS dans Discussions Route
le TGI est le juge de "droit commun" qui a compétence sur toutes les matières, sauf exception (nombreuses) qui constitue la compétence d'attribution à d'autres juridictions. un accident peut relever du TI ou TGi en fonction de la demande indemnitaire chiffrée +/- 10.000€, c'est ce que l'on appelle le taux de ressort (art L 221-4 COJ) les éventuelles conséquences psychiques que tu indiques sont prises en considération dans le cadre des préjudices "annexes": souffrances endurées, préjudice de jouissance, etc.... -
Des blogs sur l'EDT
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Manu SAINT PICQ dans Les évènements route
je ne connaissais pas ton blog, je viens d'y rouler pendant prés de 2 heures en essayant de te suivre ....P....n j'en ai mal aux cuisses ! bravo! -
Une voiture ca fait mal
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Vincent DESJARDINS dans Discussions Route
j'ai été victime le 13/11/2011 d'un accident identique, "cédez le passage" non repecté à un rond point et voltige au dessus d'une Toyota....pour être passé par là (et parceque c'est aussi mon boulot) je peux te dire: garde tous les justicatifs de tes préjudices (matériels ou corporels) c'est à dire les factures, devis de réparation, perte de salaire, préjudice de jouissance (impossibilité de te livrer à des actes de la vie courante ou loisir), etc... et bien entendu tous les justificatifs eds frais et examens médicaux en tant que cycliste tu bénéficies de la Loi Badnter instituant une présomption de responsabilité à la charge de l'automobile. s'il a été fait un constat adresse le (délai de 5 jours ) à ton assureur, en lui précisant éventuellement les réfrences du PV de police ou gendarmerie ou à défaut les coordonnées de la brigade qui est intervenue. ton assureur peux prendre en charge la procédure d'indemnisation ou tu peux le faire toi même, la première solution peut être le plus simple si tu n'est pas trop sur de toi, tu peux aussi bien entendu te faire assister par un avocat. pour le préjudice matériel tu recevras une proposition d'indemnisation en fonction des justificatifs (en ce qui me concerne j'ai été indemnisé du matériel, vélo, compteur et textiles abimés sans difficulté dans un délai de 2 mois environ) pour le corporel et préjudice personnel tout va dépendre de la gravité des blesssures, tu vas recevoir un questionnaire à remplir qui mentionnera notament une consolidation éventuelle (c'est à dire que ton état ne peux plus évoluer en +/- en conséquence de l'accident) si tel est le cas la Cie pourra éventuellement te proposer une indemnisation définitive (que tu peux accepter ou refuser) si pas de conolidation ou à défaut d'accord tu auras droit à une expertise médicale par un médecin de la Cie adverse (à laquelle tu pourras te faire assiter par ton médecin conseil, éventuellement celui de ta propre Cie)pour moi c'était 3-4 mois aprés l'accident. sur la base du rapport médical tu recevras une proposition d'indemnisation que tu pourras accepter ou refuser. il est possible, ce qui a été mon cas que l'expertise estime que tu ne sois pas consolidé et que le médecin demande à te revoir plus tard (pour moi en juillet prochain) dans ce cas lea Cie peut te verser une provision (accompte) sur le préjudice définitif ça a été mon cas en même temps que l'indemnisation du matériel enfin en cas de désaccord sur l'indemnisation tu peux avoir recours à une procédure judiciaire en demandant d'abord une expertise puis en poursuivant devant le Tribunal ton indemnisation. cela peut se faire devant la juridiction pénale (tribunal correctionnel ou de police suivant la qualification de l'infraction) en te constituant partie civile, ou devant une juridiction civile (référé expertise puis procédure devant le TI ou TGI) là ça devient un peu plus technique et il est préférable d'avoir recours à un avocat (même si tu peux dans certains cas t'en passer, à toi de voir) les frais que tu auras avancé ppourront t'être remboursé par le responsable. voilà un petit résumé technique de l'indemnisation, avec un aspect "vécu" qui te permettra d'apprécier les délais. le plus important est que tu te remttes sans trop de séquelles et que tu puisses oubmier rapidemnt ce mauvais moment. Bon courage et bonne route -
L'Albigeoise : toute la pluie tombe sur moi
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Patrick RICARD dans Les évènements route
Pfffff!.......je suis épuisé d'avoir lu ton récit. j'ai l'impression d'avoir pédalé avec toi, alors que je n'étais que sur ton porte bagages! merci de nous avoir fait participer avec style et humour , il ne nous reste plus qu'à nous sécher et attendre que tu nous racontes la prochaine -
Ma première cyclo
Christian GILLON a répondu à un(e) sujet de Sébastien BIEBER dans Discussions Route
tu es loin d'être un looser, tu es toujours allé plus loin et pplpus vite que tout ceux qui sont restés le cul planté sur leurs chaises....et puis tu as peut être battu chrono dure cord de réparation d'une roue crevée personellement je ne suis pas trés doué pour cette opération et 10' je considére ça comme trés satisfaisant. bon courage pour la prochaine fois, et n'oublies pas de nous la raconter