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Rodolphe LOURD

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Tout ce qui a été posté par Rodolphe LOURD

  1. Tout dépend de ce qu'on entend par hors de prix... pour des clubs comme le mien, plusieurs centaines d'euros c'est déjà trop. C'est déjà assez difficile de trouver des partenaires pour ne pas perdre de l'argent sur une épreuve :( Et je ne parle même pas d'en gagner, c'est impossible avec ce que nous ponctionne la FFC. @ Emile : je ne sais pas comment ça se passe en UFOLEP, mais en FFC les 15-20 premiers marquent des points/ramassent des primes... il faut au classer ces coureurs-là correctement, c'est un minimum.
  2. Les puces c'est hors de prix (même pour des clubs de taille moyenne), et même avec ça les commissaires sont encore foutus de faire des erreurs (courses en circuit notamment). Il n'y a pas de solution miracle, mais avec une bonne caméra à l'arrivée et des gars un peu dégourdis pour compter les doublés sur les vire-vire on arrive à avoir des classements à peu près corrects. En cyclosport tout le monde a son temps (en général :)), mais ce n'est plus du tout le même budget...
  3. En effet pas de Parquetout, merci pour les raisons ;) Ça reste néanmoins une belle épreuve avec un D+ comparable à la (très) récente Risoul-Queyras, ou l'Alpigap... l'enchaînement Garde-Auris-Deux Alpes restera décisif, sauf qu'il devrait y avoir un peu plus de monde groupé à Bourg-d'Oisans :)
  4. Pourquoi pas plus de Français ? Peut-être parce que les tour-operators étrangers (belges et hollandais, car l'Alpe est mythique pour eux et fait vendre) squattent les milliers de dossards disponibles dès les premiers jours (c'est la bataille chaque début décembre pour en obtenir un). Et ce n'est pas "pire" (après tout on se fiche de la nationalité des participants) qu'aux Trois Ballons... J'en étais donc, 21° scratch et 6° Français :) Pour la chaleur ce n'était pas pire qu'en 2010... où il faisait vraiment très très chaud (on transpirait déjà beaucoup dans la vallée de la Maurienne). Mais après l'hiver/printemps qu'on a eu on ne va certainement pas se plaindre hein ;) Après je n'ai jamais fait l'EdT (trop cher, trop de monde, souvent trop loin... bref), mais difficile de comparer les deux épreuves. Rouler sur la même étape (de montagne) que les pros quelques jours avant a aussi son côté "mythique" ; le parcours n'est jamais le même non plus (avantage ou désavantage, c'est selon).
  5. Un ou plusieurs camions montent tout ça à l'arrivée, je ne vois pas où est le problème ? Sur la Risoul-Queyras ça se passe comme ça, avec 10x moins de bagages certes, mais ça marche très bien (un grand sac poubelle pour chacun, nom + dossard et hop dans le fourgon de l'organisation)...
  6. Il était dégagé hier pour le GF Pantani... peut-être des chutes de neige dans la nuit (12°C et pluie ce matin à Grenoble, donc neige là-haut probablement).
  7. La météo était incertaine mais potable au final... mais aller faire une grimpée (et me re-lever aux aurores) après 7h de course le samedi c'était un peu too much, j'ai préféré récupérer tranquillement sur du plat dimanche matin :)
  8. Non non je ne risquais pas de balancer mes manchettes Assos à 45€ :D J'étais dans le coin depuis jeudi, et je savais que ça allait tenir jusqu'à l'aprem...
  9. Joachim c'est marrant que tu parles d’Éric... car même avec le dossard 2 il a failli être pris dans la chute après Miellin, voilant méchamment sa roue arrière. Après nous ne sommes pas au Tour de France, les routes ne peuvent pas toujours être parfaites (surtout quand il y a 220 km de parcours).
  10. Pour ma part je craignais tellement l'hypoglycémie sur les 3B (après une fringale de l'espace en 2011) que je me suis gavé de pâtes la veille au soir => ça n'a servi qu'à rendre la nuit difficile, et encombrer l'appareil digestif jusqu'au samedi matin. A corriger donc pour la prochaine : charger en glucides oui, mais pas plus tard que le repas de midi pris la veille (en étalant sur 2/3 jours). Sinon prendre les manchettes au départ : inutiles dès la première demi-heure de course, et encombrantes par la suite. Pas d'erreur pour le reste :)
  11. Ça s'est fait à l'usure : jusqu'à Masevaux ça cassait en montant, mais ça revenait en descendant... on devait être 30-40. Après un bon coup de vis dans le Hundsruck, plus qu'une vingtaine... puis nouvelle accélération avant le col Amic ; ils étaient une bonne douzaine devant quand j'ai logiquement décroché. Ensuite la seconde moitié se finit par petits groupes de 4/5 maxi, chacun à quelques minutes d'intervalle en gros. Sur une épreuve aussi difficile le plus fort l'a logiquement emporté :)
  12. Très beau, très exigeant... peut-être un poil moins difficile sur le papier (principales ascensions faites par leur versant le plus "abordable"), mais comme toujours les coureurs font la course et ça montait plutôt très fort jusqu'à ce que je lâche le paquet de tête au col Amic. Après des paysages sublimes dès la descente du col des Chevrères, avec une météo parfaite et un final interminable où il fallait encore avoir des forces et de la lucidité dans les petites descentes des 1000 étangs. 220 km / 4300 m / 6h48 au compteur : grosse satisfaction perso d'un top 20 sur une épreuve très relevée, plus difficile à gérer que la Marmotte (à mon avis). Quant à la question fatidique sur l'ancien parcours, je dirais que la première moitié est plus intéressante/stressante au niveau du placement (en gros on ne voit pas passer les 100 premiers km), et le retour un peu long et moins chargé en difficultés. Perso j'aurais bien vu un passage au Ballon de Servance après le col des Croix ; la descente est compliquée mais à ce moment-là les coureurs sont bien éparpillés... Se poserait alors la question du retour sur Raddon/Luxeuil (par la Chevestraye ?).
  13. En effet, samedi matin c'était épique... Par contre dimanche c'était moins pénible pour la grimpée : du vent certes, mais moins de rafales (côté Malaucène ça ne soufflait presque presque pas en haut, alors qu'en bas ça envoyait pas mal) et 10°C de plus au sommet sous un grand soleil. Pas de quoi aller claquer un chrono par Bédoin (vent défavorable pendant les 7 derniers km en gros), mais les conditions étaient nettement plus sympas que samedi :) PS : par rapport à la descente du samedi et le "poids" des coureurs... le vainqueur fait 50 kg tout mouillé, et au sommet il nous a tous largués dans le brouillard et le vent pour gagner en solitaire 80 km plus loin. Comme quoi... Moi-même je m'attendais à pire au-dessus, et finalement j'ai trouvé certains passages en vallée plus dangereux et surprenants au niveau des rafales (sans doute sommes-nous passés juste avant la tempête au sommet aussi ?).
  14. Aucune idée, je me concentre sur la Ventoux ce weekend... moins pire que ces derniers temps d'après mes parents (sur place), mais je verrai bien en y allant jeudi :)
  15. Pour moi c'est le type même d'un parcours piégeux : pas de gros cols, mais tu es toujours en prise pendant plus de 7h et au final on mange presque autant de D+ qu'à la Marmotte (soit beaucoup plus que la grande majorité des cyclos du calendrier). Les endroits pour faire la différence ne manquent pas (à chaque col ou presque en gros, surtout les 100 derniers km), et les plus forts seront devant y'a pas de souci :)
  16. On y va, et on verra bien... au moins pas de pluie/neige. C'est sûr que le premier virage sous l'observatoire sera délicat à gérer, mais nous voilà prévenus (après on reste dans la vallée).
  17. La pluie s'en est chargé... cf une webcam au Markstein : http://www.lemarkstein.net/webcam-markstein-1/
  18. Pour la pluie (je crains particulièrement le froid humide) c'est surchaussures et gants néoprène, maillot + sous-maillot MC, manchettes, Goretex Paclite par-dessus (à enlever si franchissement de cols bien entendu), casquette sous le casque, cuissard, genouillères. Ensuite l'important c'est de toujours garder le moteur bien actif pour avoir chaud, sinon c'est le début de la fin. Effectivement on sort moins de watts "bruts" ainsi habillé, mais quand on se lance dans un truc de 4-5h ou plus dans de mauvaises conditions l'objectif n°1 est de finir comme il faut... si possible sans hypothermie ;) Je pars du principe qu'il vaut mieux avoir un peu trop chaud que froid.
  19. Ouais si tu le dis... je te laisse volontiers les vire-vire de 2 km à faire 40 fois, c'est vrai que c'est de la "pure" compétition cycliste dis-donc (où les routes ne sont pas fermées non plus, je le rappelle). Je salue ton ouverture d'esprit, d'ailleurs c'est marrant y'a des centaines de gogos chaque weekend pour faire des cyclos... combien en FFC ? (que j'ai fréquentée assidument pendant 10 ans, donc je sais "un peu" de quoi je parle). Allez je te laisse à tes idées reçues, ciao.
  20. Étonnant commentaire, vu que c'est l'une des moins chères auxquelles je participe régulièrement... Avec quelles épreuves fais-tu la comparaison ?
  21. Même avis... à mon grand regret je n'ai pu y participer l'an passé (mauvaise chute), mais j'y serai cette année sauf accident : la région est magnifique et l'organisation au poil.
  22. Pour avoir fait les deux (en 2010 et 2011) je me demande même si les 3B ne sont pas plus difficiles à gérer que la Marmotte (en dehors des chiffres "bruts"). L'épreuve vosgienne est plus longue, beaucoup plus casse-patte sur des revêtements pas aussi bons qu'en Maurienne. Autant je sais à peu près comment gérer la difficulté en Oisans, autant là... j'avoue que le cap symbolique des 200 bornes / 7 heures m'effraie davantage (malgré deux participations). D'autant que je n'ai jamais rencontré une météo exceptionnelle là-haut (beaucoup de fraîcheur et humidité sur la route des crêtes). Mais c'est bien que de telles épreuves existent encore, car les parcours "longs" ont trop tendance à se raccourcir depuis les années 2000 (de moins en moins proposent ne serait-ce que 150 bornes). Plus que les adversaires, c'est une bataille à livrer contre soi-même sur ces grands parcours mythiques :)
  23. Ça dépend des épreuves... dans tous les cas le tarif est majoré ; suivant l'affluence les inscriptions peuvent être closes, même si ça concerne surtout les grosses épreuves (l'organisateur déclare n coureurs max à la préfecture, une fois le plafond atteint c'est fini). Marmotte ou EDT on n'en parle même pas, vu que les milliers de dossards sont quasiment tous distribués quelques jours après l'ouverture des inscriptions... D'une manière générale vaut mieux s'inscrire à l'avance, même si on a toujours les aléas de la météo 😉
  24. Idem, sauf que ce sera une première pour moi (d'habitude je traîne dans les Hautes-Alpes à cette époque) : calée entre la Marmotte (+ grimpée Alpe le lendemain) et la Madeleine le 21/07... Orgie de cols prévue pour juillet (et juin, et août :D).
  25. Je vois de qui tu veux parler... Je le connais bien (on roule parfois ensemble), et c'est un choix de vie de sa part. Mais est-il plus "criticable" que les teams belges/hollandais organisés comme des pros qui viennent avec toute l'assistance (scooter, voiture suiveuse, musettes...) parfois bien gênante ? Je ne pense pas ; d'ailleurs en regardant régulièrement les top 10 des cyclos majeures il y a peu de pères de famille avec un vrai boulot à côté. Et puis c'est facile de se dire qu'on roulerait 25-30h hebdo sans taff à côté, qu'il pleuve ou vente... perso j'ai essayé pendant mes dernières vacances d'été, ben au-delà de 20h j'étais cramé. Donc voilà... c'est sûr que les premières places des cyclos majeures sont inaccessibles avec de telles "machines" devant, mais réduire l'écart en optimisant son propre entraînement fait tout l'intérêt du cyclosport (selon moi). PS : le coureur en question a fait quelques saisons en Elite FFC... et il était loin d'être ridicule dès que le terrain était accidenté 😄
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