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Jean GUY

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Tout ce qui a été posté par Jean GUY

  1. 250 km, tout le monde de normalement entraîné peut les faire. Mais être dans le final d'une course de plus de 250 km, cela veut dire être au niveau des meilleurs. Et des meilleurs du moment. Donc si la plupart des pros s'entraînent avec les moyens du moment, c'est quand même les meilleurs qui sortent du lot. Cela ne veut pas dire que ceux d'en dessous sont des nuls. Tu as perdu une occasion de te taire.
  2. Ah oui? Tu disais il me semble sur un autre post que tu étais à Sallanches en 80 en spectateur. Moi, en 80, je n'étais pas en âge d'être en spectateur sur une course de vélo ;o)
  3. On est ravis d'apprendre que Alberto Contador (sur la photo que j'ai mis en lien, lors d'un entraînement en montagne en juin ou juillet 2012 pour préparer son retour), ou Lance Armstrong (en cuissard court sous la pluie mais avec 30° à Hawaï en décembre, lors de son retour à la compétition) sont des types qui font n'importe quoi et qui ne sont pas sérieux. Tiens, j'ai une anecdote au sujet du cuissard long. Il y a une grosse quinzaine d'année, sélectionné au championnat de France avec l'équipe de mon Comité (qui a lieu fin juin), je constate que l'un de mes coéquipiers du jour part à l'entraînement la veille de la course avec veste thermique, bonnet, gants longs, cuissard long et couvre-chaussures. C'est vrai que ce n'était pas la canicule, mais il faisait 20°. Moi je portais un cuissard court avec un maillot long, et un sous vêtement technique à manches courtes en dessous. On fait deux heures, mais lui repart ensuite pour 1h30 de plus. Super sérieux le gars, ah oui ! Il est rentré en sentant le Fenec, et un peu "tendu". Le lendemain, contre toute attente, il a survolé la course. Grâce à son entraînement super couvert? Que nenni ! Deux mois plus tard, on apprend qu'il est positif à la testostérone, avec un taux hallucinant. De son propre aveux, il a essayé au maximum d'éliminer avant la course, mais... trop juste. Bon, et sinon, pour te montrer qu'on s'est pas tous mis en selle à 40 ans, je pense que même si tu es un poil plus âgé que moi (peut-être 5-6 ans), nous avons commencé dans les mêmes conditions : avec un ou des éducateurs dévoués, type ancienne école, tout plein de préceptes sortis des années 50/60. Quelque part, ça a du bon, car moi ça m'a appris les bases (ah, les samedi après-midi de cours de mécanique) ou les séances de footing où l'on nous apprenait à faire "grossir le coeur" avant de "le muscler". Puis les sempiternels kilomètres où l'on avait l'interdiction de mettre le grand plateau.... Mais en ce temps-là, le cardio n'existait pas encore, on portait des maillots en laine, et même des cale-pieds. Aujourd'hui, on roule avec des capteurs de puissance, des cadres carbone. J'ai fait presque 700 000 km depuis mes débuts, et il a bien fallu que je m'adapte de manière "intelligente", sinon j'étais largué. Alors de ces préceptes, il faut en prendre et en laisser. Ce qui n'enlève rien à mon premier éducateur, pour qui j'ai toujours la plus grande affection.
  4. Pour votre info, les trois maillots Gabba (manches courtes, longues, ou amovibles) sont disponibles en jaune fluo aussi il me semble.
  5. C'est le maillot Gabba de Castelli, considéré comme une révolution car il protège de la pluie, tout en étant très respirant. Et de plus, il est très ajusté, ce qui est bien plus pratique et aérodynamique en course qu'un imperméable. De nombreux coureurs qui ne sont pas en contrat avec Castelli l'achètent eux-même. Au point que le fournisseur est en rupture de stock.
  6. Ce qui est sûr par contre, c'est que quand tu roules en Bretagne, même l'été, tu peux garder le long, ça ne choque personne ;o)
  7. Ta comparaison ne tient pas la route une seconde. Qu'Hinault et Indurain ne fassent pas de fractionnés, pourquoi pas (encore que pour Indurain, ça reste à démontrer, on doit bien pouvoir trouver une photo de lui avec un des premiers SRM). Mais de ce point de vue, ils étaient au même niveau que leurs adversaires de l'époque, avec les connaissances qui étaient celles de l'époque. Aujourd'hui, ils seraient l'un et l'autre dépassés, et tu le sais très bien. Cela ne sert à rien de vouloir transposer 250 km des années 80 avec 250 km d'aujourd'hui. Maintenant, il ne fait aucun doute que ces gars-là préparés aux méthodes d'aujourd'hui seraient devant, là n'est pas le propos. Et n'oublie pas que si on en était restés tout le temps aux vielles croyances, Coppi n'aurait pas révolutionné la diététique en son temps, ou Moser n'aurait pas battu le record de l'heure de Merckx. Alors tu veux prouver quoi? Que les types d'avant guerre qui faisaient le Tour sur des étapes de 450 km avec des routes en mauvais état, qui sucaient des cailloux pour s'empêcher de boire ou s'alimentaient à la vinasse étaient mieux lotis en termes de conseils que ceux d'aujourd'hui? Bien sûr que tu es libre de rouler en collant long toute l'année, même par 35°. Ce n'est pas moi qui te critiquerait. Mais bon, ce n'est pas ce que font les pros d'aujourd'hui. Et pas seulement les gars qui ont mis leur cul sur une selle à 50 ans comme tu dis...
  8. Allez, une dernière pour la route : http://www.medecinedusportconseils.com/2010/01/17/comment-recuperer-apres-leffort-entrainements-et-competitions/ Si tu fais une recherche sur Google, ce lien arrive en premier. Pas besoin de rechercher des discussions dans des forums de fondus de matos, mais auprès de JJ Menuet, médecin de l'équipe Cofidis. Il explique très bien pourquoi on peut boire du Coca dans l'heure qui suit un effort sans se poser de question (sauf à le boire glacé). Cela dit, les avis sont bien sûr partagés, comme celui de Denis Riché : http://www.sdpo.com/sdpo/sdpo/SDPO--mag/Nutrition/mainColumnParagraphs/013/document/QUELQUES%20VERITES%20SUR%20LE%20COCA..pdf ... qui est complètement contre, même s'il reconnait qu'après l'effort, ça ne pose pas trop de soucis.
  9. Bon, alors, je regarde tes photos, et qu'est-ce que je vois? Valverde ou Contador en train de rouler en long. Mais précédemment, je te montre des photos des mêmes coureurs rouler en court à l'entraînement. Cela veut dire que ce sont des types intelligents qui s'habillent en fonction de la température extérieure. Et pas des types butés qui roulent avec un cuissard long quand il fait 35°. Or tu soutiens le contraire. Donc soit la mauvaise foi est maladive chez toi, soit tu le fais exprès; Mais je te soupçonne quand même de le faire exprès🤐 Tu devrais plutôt aller rouler, ça te passerait le temps (en long car il fait encore frais).
  10. Le gars dont tu parles, avec tout le respect que je lui dois (car c'est un mec bien), j'en ai un dans chaque jambe. Quant aux frères Sanders, Esclassan ou compagnie, je ne vois pas une seule seconde en quoi leurs préceptes vieux d'un autre siècle seraient plus intéressants que des conseils de bon sens simplement mis au goût du jour. A leur époque, très peu de connaissances en matière d'entraînement. Je doute de plus que ces gars-là aient pris la peine de passer leurs diplômes d'entraîneur. J'imagine donc que leurs connaissances en physiologie ne sont pas très évoluées. Est-ce qu'un de ces gars-là a pris la peine d'écrire un bouquin sur l'entraînement et la préparation? Moi je l'ai fait (même 2), et jusqu'à présent je n'ai pas encore reçu de réclamation sur des conneries que j'aurais pu raconter.
  11. Je ne regarde pas tes photos, car là tu t'enfonces un peu. Evidemment que les mecs roulent en long lorsqu'il fait froid ou frais. Ce sont des pros, et ils s'adaptent au mieux en fonction des circonstances. Maintenant, toi qui affirmes que les "vrais" pros roulent en long même sous le cagnard, je te montre des photos de gars dont on ne peut douter le moins du monde du professionnalisme qui se mettent en court lorsqu'il fait chaud. Après, c'est à chacun d'estimer à quoi correspondent ces températures chaudes en fonction de sa propre sensibilité. Pour le Coca, de quoi me parles-tu? D'un précepte encore d'un autre siècle, qui interdit tout écart dans le régime? Bien entendu qu'on voit des types boire du Coca juste après l'arrivée, voire même pendant la course (cf Voeckler). Et s'il y a bien un moment où on peut boire du Coca sans se poser la moindre question, c'est bien dans l'heure qui suit l'arrivée d'une course. Car dans cette fenêtre "glycémique", les sucres rapides ingérés se stockent tout de suite en glycogène, et remplacent donc le carburant laissé sur la route. C'est même recommandé de boire une boisson sucré dans cet intervalle.
  12. Un peu de Valverde aussi : http://cyclisman.over-blog.com/article-10987435.html Et enfin des Euskaltel : http://euskaltel.euskadi.free.fr/spip.php?article1567
  13. Tiens, voilà ton ami Contador à l'entraînement, à la veille du départ du Tour 2009 : http://www.leparisien.fr/sports/ce-tour-de-france-s-annonce-royal-04-07-2009-569152.php Il est bien en court. http://www.sudinfo.be/595739/article/fun/buzz/2012-11-20/mais-qui-est-cette-dame-nue-pendant-l’entrainement-des-saxo-bank Ou encore cette dernière photo, pendant sa suspension, avec un maillot neutre en montagne : http://www.ladepeche.fr/article/2012/08/18/1421033-contador-et-froome-en-vedettes.html Faut pas chercher longtemps pour trouver les mêmes de Lance Armstrong par exemple. Donc, pas soucieux de leurs genoux, Contador et Armstrong?
  14. Sur ce coup-là je te suis pas, Jean. En fait, les coureurs qui roulent toujours hyper couverts, même en plein cagnard, c'est au départ pour des raisons bien plus inavouables. C'est une bonne méthode pour "faire passer" les produits, éviter d'être bloqué, notamment avec la cortisone. Parce que c'est connu, la cortisone provoque de la rétention d'eau, et donc il faut transpirer pour éviter ça, et "profiter" des effets du produit pour le sportif. Bon, ça, c'est ce que j'ai entendu dès que je suis monté en première caté, au début des années 90, où les "anciens" me donnaient la leçon. Ensuite, je ne dis pas que tous les coureurs qui roulent en long quelle que soit la température sont des chaudières. Je pense que c'est une habitude, pas forcément bonne d'ailleurs, car je ne vois pas trop l'intérêt de rouler dans d'autres conditions qu'en course, surtout quand on s'entraîne sérieusement, c'est-à-dire en tapant dedans. Quand j'étais cadet, j'allais parfois rouler avec un autre jeune qui était le meilleur de la région. En plein mois d'août, il mettait des jambières, parce que justement, ça faisait "pro". J'ai essayé pour faire comme lui, et puis finalement j'ai trouvé ça %@!?. Donc, je suis resté fidèle à mes principes : comme je suis frileux, je roule en long jusqu'à 17/18° maxi, ou alors avec des genouillères. Au dessus, c'est sûr, je suis jambes nues. Et je fais ça depuis toujours, sans pour autant avoir fait une carrière trop pourrie. De toute façon, tous les préceptes à la %@!?, les trucs qui circulent depuis mathusalem, j'ai toujours passé monb temps à aller à leur encontre, histoire de démontrer que j'avais raison ;o) Et par gros coup de chaud, il m'arrive même de rouler sans maillot, le cuissard retourné pour atténuer toutes les traces de bronzage. Et je ne crois pas que musculairement ça m'ait posé le moindre problème. Par contre, avec l'âge, il est fort probable que je coure en long dimanche, pour ma première course de la saison parce qu'on annonce pas plus de 10°.
  15. Bah, il est encore en kiosque. Alors où est le problème?
  16. Jean GUY

    Ah bon???

    C'est vrai que l'USM commence à avoir un beau palmarès, à défaut de briller en Coupe de France DN1...
  17. Jean GUY

    Ah bon???

    Encore et encore?? Explique...
  18. Si tu arrives à reporter la position au niveau de la selle (hauteur et recul), c'est déjà ça. Par contre, je m'interroge sur l'écartement entre les deux pédales (factor Q). L'expérience que j'aie sur ce genre de vélo (que j'ai utilisé avec un bras dans le plâtre), c'est que les pieds étaient beaucoup plus écartés que sur un vélo de route. Au final, tu travailles, mais pas tout à fait avec la même coordination qu'avec ton vélo classique. Du coup, tu risques aussi d'autres soucis...
  19. Vu le prix que tu comptes mettre, ne vaudrait-il pas que tu achètes un capteur de puissance (pour caler les exercices) et un HT assez simple? Ce ne serait pas la panacée jusqu'en mars, certes, mais ensuite, tu aurais plus l'usage du capteur de puissance...
  20. Ni l'un ni l'autre. Prêtés dans un premier temps quand il s'agit d'un test pour le travail. Acheté dans un second temps quand c'est pour mon usage perso. C'est d'ailleurs pour ça que je me suis longtemps dirigé vers les Conti.
  21. Jean GUY

    LL Sanchez

    Oui, enfin, vu son âge, il a peut-être le droit de lever un peu le pied, non?
  22. Jean GUY

    LL Sanchez

    ça va venir. Mais il ne sera pas suspendu rétroactivement. Il devrait profiter de la commission "vérité et réconciliation". C'est de toute façon la seule façon de faire table rase du passé et d'espérer repartir sur de bonnes bases.
  23. Jean GUY

    LL Sanchez

    Mince, moi qui avais cru comprendre qu'il n'y avait du dopage que chez LA. C'est vrai qu'entre les témoignages de Jarcke ou de Rasmussen, plus l'affaire Puerto, on commence à en savoir un peu plus : chez Rabo, chez Once, chez Liberty Seguros, chez Telekom, au moins, il y avait du dopage organisé dans l'équipe.
  24. Le Continental Compétition est TRES durable, même en course. C'est celui qu'utilisent les pros équipés par Conti. Mais entre nous, la différence de prix avec le Sprinter ne vaut pas la différence de rendement (minime) et de durabilité. Ce ne sont pas des boyaux très "agréables". Par contre ils tiennent très bien la route sur le mouillé, et sont durables. Je viens de tester les Mavic. C'est pas très souple, mais ça a l'air d'aller pas mal (pour 254 g). En tout cas, j'ai été très étonné, car ils sont faciles à monter et tournent bien rond. J'ai hâte de rouler plus longtemps avec des Veloflex carbone. Mon premier essai a été terrible du point de vue sensation.
  25. Bein je suis déjà pas bien grand. Donc si dans quelques dizaines d'années je dois baisser ma selle, je risque de ressembler à un crapaud sur une boîte d'allumettes!
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