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Jean GUY

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Tout ce qui a été posté par Jean GUY

  1. Jean GUY

    Tous dopés

    Arrête de tout mélanger : PBP et une course cycliste sont deux choses totalement différentes. Bien que j'admire ceux qui participent à PBP, il faut bien reconnaître que c'est à la portée de n'importe quel cycliste entraîné pour, sans talent particulier. Cesse de croire également que le dopage permet de pédaler sans souffrir, rien n'est moins faux. J'en veux d'ailleurs pour preuve la fameuse photo de LA, décrite en page 1 de ce sujet. Amusant d'ailleurs que certains reprochent cette "sale gueule" à l'effort, alors qu'en d'autres temps des forumeurs de vélo 101 critiquaient les coureurs qui pédalaient sans souffrance apparente.
  2. Jean GUY

    Tous dopés

    Peut-être parce qu'il entraîne des sportifs dont il est sûr à 99% de la probité? Mais bien sûr, ce postulat t'échappe, puisque tu te fais fort de mettre tous les coureurs dans le même panier.
  3. Jean GUY

    FROOME

    Les coureurs sous corticoïdes avaient ou ont un look bouffi, mais uniquement du visage et/ou du coup. Une utilisation intensive de ces hormones provoque un assèchement des parties basses du corps (et donc des jambes), avec même un catabolisme musculaire à la longue (fonte des muscles). Cela fait partie des effets indésirables (parmi d'autres) de ces substances. Tu pourras le vérifier en consultant n'importe quel dictionnaire médical. Evidemment, la prise de cortisone associée à une alimentation salée et sans faire de sport (sans transpirer) provoque de la rétention d'eau. A cette époque (autour des '80), pour contrer les effets indésirables de la cortisone et notamment le catabolisme musculaire, les sportifs alternaient avec la prise d'anabolisants, pour refaire du muscle. D'aucuns pensent que cette époque était meilleure qu'aujourd'hui. Quoiqu'il en soit, je reste persuadé que les coureurs d'alors avaient une carrière plus courte que ceux d'aujourd'hui.
  4. Jean GUY

    FROOME

    Image sortie de son contexte : Hincapie (sur la photo) était certes très affûté, mais il souffre aussi de varices, ce qui n'a rien à voir avec le vélo. Tu prends une mémé qui souffre aussi de varices, tu lui fais perdre un peu de gras, et ça donne le même résultat. Trouve une autre photo pour étayer ta théorie (et il y en a d'autres).
  5. Jean GUY

    FROOME

    Des types hyper affûtés, avec muscles saillants et grosses veines, ce n'est pas nouveau. Dans les années 80, quand la majorité du peloton était bouffé aux corticoïdes (et lorsque les carrières étaient en général plus courtes qu'aujourd'hui), les gars avaient les mêmes jambes. Maintenant, y-a-t-il plus de chutes maintenant qu'autrefois? Je n'en suis franchement pas si sûr. Par contre, elles font plus de mal, ça c'est sûr. Mais à cela plusieurs explications bien plus plausibles que tes histoires à dormir debout: - Un nivellement par le haut de tous les coureurs (dont les raisons sont multiples, et en tout premier lieu en raison de la mondialisation du cyclisme). Donc, il y a plus de coureurs qui veulent la place, ça frotte plus et plus sévèrement dans le peloton. - Des vitesses moyennes plus élevées (à cause du nivellement), donc quand ça tombe, ça fait plus mal. - Des vélos plus rigides, qui se comportent comme des poutres, des roues carbone, des cadres aérodynamiques, des jantes hautes, qui au final rendent le matériel plus performant dans certaines conditions, mais plus difficilement maniable aussi. Quand le vélo hyper rigide "décroche", on ne peut plus le tenir. De même, le freinage avec des roues carbone, notamment sur le mouillé est très délicat. Mais ce n'est qu'une hypothèse, hein, je ne suis pas un spécialiste comme Sieur Goddon, qui trouvera bien un moyen de retomber sur ses pattes.
  6. Jean GUY

    Tous dopés

    J'espère que tu as noté toutefois que dans le titre du magazine il y a un "?".
  7. Jean GUY

    Tous dopés

    Il y aurait sans doute beaucoup à dire comme tu dis, sauf que contrairement au cyclisme, l'Omerta y est encore plus puissante. Et pareil pour de nombreuses disciplines. Le vélo paie finalement d'avoir été le premier sport à avoir voulu lutter contre le dopage. S'y ajoutent les racontars et autres suspicions systématiques à l'encontre des coureurs quels qu'ils soient (on ne voit ça que dans le vélo), pour comprendre que le cyclisme est une cible "facile".
  8. Oui, Nike qui s'instaure en parangon de vertu à ce niveau-là, après avoir grassement fait son beurre avec l'image de Lance Armstrong (et de sa fondation), tout en faisant travailler des mômes en Asie, c'est un peu fort de café. Pour ce qui me concerne, ce lâchage en règle vaut pour contre-publicité. J'achèterai du Asics désormais 🆒
  9. En admettant que tu aies effectivement vu un contrat de ce type (après tout, tout est possible et certains n'ont aucun scrupules), il est malhonnête de ta part de le prendre pour généralité. J'ai personnellement vu et consulté deux contrats de cycliste professionnel (un dans une équipe World Tour, un autre dans une équipe Continentale), tout simplement parce que j'ai en quelque sorte servi d'intermédiaire entre le manager et les coureurs que j'ai présentés. A chaque fois il s'agit d'équipes françaises. En aucun cas un paragraphe tel que tu le soulignes n'a existé dans ces contrats. Par contre, à chaque fois, il a été stipulé que le coureur avait l'interdiction de s'en remettre à un médecin autre que celui de l'équipe, ou alors avec son autorisation (pour le cas des médecins de famille par exemple). Ceci pour éviter les dérives de ceux qui iraient consulter des "sorciers " à la réputation sulfureuse. J'ajoute que les médecins en place dans les équipes françaises ont plutôt une réputation au-dessus de tout soupçon en matière de dopage. Les autres termes de ces contrats faisaient état d'une protection sociale à la hauteur de leurs émoluments, en vertu des règles du Code du travail. A chaque fois, il y a avait une possibilité d'évolution du salaire en fonction des résultats, mais ceci était plutôt à l'avantage du coureur : en effet, les managers procèdent de la sorte pour éviter de se faire piquer un jeune prometteur au terme de son contrat (mais ceci n'empêche pas toujours, remarque...). Il y avait aussi une partie variable, sous forme de prime, en fonction des résultats de l'équipe (et non individuels), mais qui n'excédait pas 10% du salaire total. Cas particulier pour les grosses courses, comme par exemple le Tour, où les coureurs se partagent tous les gains de l'équipe, normalement à part égale. C'est en quelque sorte une prime exceptionnelle. Ces coureurs avaient parfaitement la tête sur les épaules (ils l'ont toujours, même si l'un d'eux n'est plus pro à ce jour) et n'étaient pas des pions comme tu veux le faire croire.
  10. Accident du travail, oui bien sûr. Ce sont des salariés comme les autres. Ils sont en CDD. C'est comme cela que cela marche en France en tout cas.
  11. En France en tout cas, les coureurs n'ont plus de salaire au rendement, depuis bien longtemps. Ils ont un fixe (élevé), et une très bonne couverture sociale. En cas d'accident du travail, ils sont bien sûr pris en charge par la sécu, plus par les complémentaires. Le salaire minimum pour un néo-pro dans une équipe du World Tour est de 2500 € net par mois, et le premier contrat doit être de deux ans minimum. Mais dès la seconde année, la plupart des contrats des coureurs prometteurs sont déjà revalorisés, et très souvent doublés. Enfin, la clause du contrat qui obligerait un coureur à se doper pour avoir des résultats n'existe que dans ton imagination. Mais je parle bien sûr des équipes françaises, celles qui sont régies par le Code du Travail.
  12. Ils ont un fixe minimum pour la durée de leur contrat et des primes au rendement. Autrement dit, celui qui est en méforme ou se blesse ne touche quasiment plus rien. A la fin du contrat de un an, ils n'ont évidemment aucune garantie d'embauche pour l'année suivante. Quant aux accidents de travail , n'en parlons pas. En cas d'accident qui amènerait une invalidité, l'employeur n'a aucune responsabilité ni aucun régime pour assurer au minimum ses employés. N'importe quoi !
  13. Jean GUY

    WIGGINS ?

    Manifestement, cet hiver il a aussi craqué, il s'est relâché et a pris une dizaine de kilos (même s'il les a perdus ensuite). A ce niveau, ça ne pardonne pas. N'est pas LeMond ou Ulrich qui veut !
  14. Jean GUY

    WIGGINS ?

    Beaucoup d'autres n'attendent pas d'être riches pour s'alcooliser.
  15. Jean GUY

    WIGGINS ?

    Avec quatre titres olympiques, six titres de champion du monde sur piste, un Tour de France, un Tour de Catalogne, deux Dauphiné, un Paris-Nice, etc., Bradley Wiggins émargeait en 2012 avec un salaire annuel de 1,5 millions de Livres. Compte tenu de l'argent accumulé au cours des saisons précédentes, du salaire de cette année, et de celui qu'il prendra encore pendant quelques temps, tu ne devrais pas t'inquiéter pour lui. Il est loin d'être un pantin manipulé par la World Company comme tu aimes si bien à le répéter...
  16. Certes, mais pour la pluie froide et pour les mains, j'ai jamais trouvé qqchose d'aussi efficace que les Néoprène.
  17. Désolé de te décevoir, mais tu ne trouveras rien de complètement étanche. Bref, tu seras mouillé quoi qu'il arrive, mais tu peux tout de même éviter d'avoir froid en choisissant les bons vêtements. Pour le haut, tu peux rester au sec au moment avec de bons imper ou Gore Tex. Le problème c'est que ces accessoires ne sont pas respirants. Ca peut marcher pour l'entraînement, mais saches qu'ainsi équipé tu perds entre 15 et 20 watts en rendement pur au seuil (expérience faite par mes soins) rien que parce que les échanges thermiques ne sont pas bons. Donc dans le cadre d'une compète avec un classement, c'est à éviter. Sinon, tu as la veste Gaba de Castelli, qui combine plusieurs avantages. Tu finis par être mouillé, mais tu n'a spas spécialement froid, elle est aérodynamique ET respirante. Pour les gants, l'astuce est de choisir des gants en néoprène, et de passer l'intérieur des gants sous l'eau chaude avant de les enfiler. Tu seras mouillé tout de suite, mais tu baigneras dans ton jus... tiède. Et ça marche. Sinon, pour les pieds, c'est une utopie d'espérer trouver des couvre-chaussures étanches. C'est impossible. Donc, en fonction de la température, tu peux ne rien mettre, ou juste des couvre-chaussures fins pour éviter de pourrir tes chaussures, ou alors des modèles en néoprène, qui retardent l'arrivée du froid si la T° est basse. Mais ces derniers modèles gênent un peu le mouvement de la cheville. Voilà : la pluie, c'est pas drôle !
  18. Vexé de? Je ne me considère pas comme un aigri, ni même de mauvaise foi. Et puis sur ce sujet, je suis plutôt d'accord avec toi.
  19. Il n'y a pas que sur ce sujet que certains ici sont aigris et de mauvaise foi....
  20. Affronter la fringale 2 ou 3 fois est sans doute moins pénible que de se taper des séances de PMA toute l'année, mais cela n'a pas du tout le même effet sur la performance !
  21. Il y a un autre élément à prendre en compte, au-delà de la simple dépense de calories au cours de l'exercice : l'augmentation du métabolisme de base, en fonction du type d'effort. Je suis persuadé par exemple qu'un type qui ne fait que de l'endurance, sur de très longues sorties, ne peut pas être aussi sec qu'un type qui fait des compétitions, et qui s'entraîne pour (c'est-à-dire en alternant une sortie foncière par semaine avec des sorties courtes, mais spécifiques). Après une sortie de 1h30 à 2h où on fait des PMA, le corps continuent à brûler pendant la phase de récup', ce qui n'est pas forcément le cas après une séance de foncier, même longue. C'est pour cette raison que la CAP permet sans doute de brûler plus de calories que le vélo : j'imagine que les chocs répétés ont aussi leur effet sur la récupération musculaire et sur l'augmentation du métabolisme de base. De même, pour un même volume, un entraînement bi-quotidien permet de brûler plus de calories. J'ai enfin cette expérience personnelle à raconter, du temps où je faisais de la muscu l'hiver, en plus d'un travail foncier sur le vélo. Au programme, 3x1h30 de muscu le matin (plutôt dynamique, sans charges lourdes), associés à chaque fois avec 2h30 de vélo l'après-midi. Le tout entrecoupé d'un jour de repos complet. Cele me permettait, il me semble de rester "sec", ou même de m'affûter encore, puisque finalement la phase la plus délicate pour la maîtrise du poids se situait plutôt au début de saison, quand je commençais vraiment à faire des bornes, mais en ayant du mal à maitriser mon appétit.
  22. @Pascal, je t'assure, c'est bien pire que dans une course de vélo, quel que soit le niveau. Là on est vraiment en face de personnes qui déconsidèrent totalement les lecteurs ("ils avalent n'importe quoi de toute façon") ainsi que les salariés ("le bon moment sera quand nous aurons 10 millions de chômeurs, ils nous mangeront dans la main"). Le pire ici, c'est qu'après de multiples dépôts de bilan au cours de leur carrière, et autant de gens ou créanciers laissés sur le carreau, sans jamais avoir à répondre de leurs responsabilités (c'est la collectivité qui paie), ils remontent des boîtes...
  23. En février, la rédaction savait déjà très bien ce qu'elle allait faire (partir), puisque nous avons quitté les locaux le 9 février. Mais la rédaction et le service abonnement sont deux choses totalement différentes. Ce service abonnement est un prestataire de service, qui répond aux ordres de l'éditeur. Donc, à choisir, soit l'éditeur est un incapable (incapable de prévoir les conséquences du départ de la rédaction, incapable de prévoir les réactions des lecteurs en cas de changements incessants de ligne éditoriale, incapable de comprendre que sans rédaction il n'a plus de mag, incapable de prévoir que les abonnés spoliés risquent de se retourner contre lui), soit un voyou en col blanc (qui refuse de payer les pigistes/photographes depuis le numéro de juillet 2012, qui joue sur la lenteur des procédures pour tenter de les arnaquer, après avoir tenté d'arnaquer ses salariés). Vous avez ainsi quelques réponses aux raisons qui ont poussé la rédaction à le laisser se débrouiller avec son magazine.
  24. Avant d'extrapoler sur les perfs de T.Martin sur le Tour de Romandie, sa moyenne supposée, son Scx, ses watts, etc., vous êtes-vous déjà demandé si la distance annoncée du CLM était vraiment la bonne? Car, il est facile d'annoncer des supers moyennes si la distance du chrono est un peu surévaluée, non? On a déjà vu ça....
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