C'est la dérive (logique) du haut niveau. Le but étant d'être à la limite et bien encadré médicalement. Mais forcément, quand on est sur une ligne de crête, ça peut basculer du mauvais côté rapidement (physiquement et/ou psychologiquement).
Je rejoins ce qui a été dit, les hommes sont autant touchés par ce problème, mais étrangement, ça choque moins (sûrement du fait que la pression sociale et le regard des autres est plus marqué envers les femmes en général).
J'ajoute que ce n'est pas le seul sport concerné par ce problème, bien moins médiatique en France, le saut ou le vol à ski, où, on peut le comprendre, être plus léger améliore les performances de vol (c'est même pire qu'à vélo car le facteur puissance n'intervient pas). De nombreux cas de défaillances immunitaires, d'anorexie et de dépression dans les années 2000 ont conduit les instances à fixer un IMC minimum. Mais bon, cet indice n'est pas parfait non plus, et en cyclisme, cela conduira les athlètes à augmenter leur masse musculaire pour gagner du poids, ce qui ne changera rien à leur maigreur.