Bernard VAILLANT1639476554

La noblesse minimale et l élégance de l indépendance exigent l autonomie. Comment pourrait on être respecte et acceuilli , par exemple a l hôtel, déguisé en guignol ? Voir Jacques Faisant et Albina.

Doublon (téléphone).

Jamais je n accepterais de porter un maillot avec pub et même pas maillot de club neutre. En quoi aurais je à me vendre ? Faire du vélo c est simple et un T short suffit. Quant à affirmer une appartenance grégaire ... Imagine t on le nombre de couillons au niveau desquels on s à baisseraient !

Suis en Normandie ... D habitude je suis Tremazan pour photos avec saint Sanson chpalle magnifique et mer derrière. Photos splendides.

C'est quoi qu'est ce ? Eh bien ma balourde, dois je te rappeler que nous sommes ici sur un espace d'expression. A l'occasion des flandriennes d'autres que moi en sont venus à parler des Flamands ; ce qui est bien légitime. J'ai donc répondu et donné mon avis ... ce qui, ma foi, vu effectivement ma grande connaissance du domaine, étant moi-même Flamand, est du plus parfait normal.

Je crois quand même qu'il faut éviter d'être extrémiste dans l'autre sens et éviter de faire des généralités. On reste globalement très bien accueilli en Flandre belge ce qui n'a rien d'étonnant vu leur sens du commerce. Les contraventions, en tout cas celle que j'ai reçue à Bruges, sont rédigées en 3 langues : néerlandais, anglais et allemand. Je doute qu'on fasse cet effort à Paris. Après qu'il y ait des points faibles, soit ... mais chez nous aussi. Qui fait l'effort de parler anglais à un étranger qui s'adresse à lui dans cette langue ? Je crains que mon boulanger en soit incapable. Et d'ailleurs, anecdote, le Flamand s'en amuse parfois méchamment : J'envoie mon fils, à l'âge de 11 ans, dans le cadre d'une association gantoise, en Angleterre. Mon idée était au brassage culturel que je trouve bénéfique -et qui a porté ses fruits-. Les petits Flamands de son âge n'ont eu de cesse de se moquer de lui. Ils comprenaient tout, parlaient correctement ... mon fils ...rien. Il en a un très mauvais souvenir et du ressentiment vis à vis des Flamands bien qu'il ait compris l'avantage de la langue néerlandaise vis à vis de l'anglais. Mais bref. Ça a contribué au fait qu'il soit parfaitement bilingue. Ce fut donc positif.

Je tiens cette remarque sur la réputation de mal propreté des Français de trois sources personnelles et différentes : - D'un Vietnamien au Vietnam. - D'une Philippine désormais en France à qui je faisais remarquer qu'elle abusait un peu en lavant les jeans de la famille chaque fois qu'ils ont été portés ... un jour ! Un seul jour : "j'ai pas envie que ma famille sente mauvais comme les Français qu'on croise dans les transports en commun". Là, franchement, c'est abusif et anti écolo ! Mais pas moyen de la faire changer d'avis. - D'un avion où, assis près d'un Français gros et odorant de manière insupportable au point où j'ai dû aller discrètement voir une hôtesse pour lui dire qu'il m'était impossible de voyager 8 heures dans de telles conditions. Elle m'a trouvé une autre place car, heureusement, l'avion presque plein ne l'était pas tout à fait ... . - On peut rajouter l’expérience effroyable du métro parisien.

Même si ça n'a pas sa place ici je voudrais rapidement dire que je déteste l'acharnement, quasi le harcélement, et je fais le lien avec une autre affaire éloignée du vélo. Voilà Kerviel qui a ses comptes saisis par la justice afin qu'il rembourse de l'argent à la banque qui l'a employé et qui n'a pas contrôlé ses agissements ... agissements qui, ma foi, ont contribué à ses intérêts un temps. Ni Armstrong, ni Kerviel, ne méritent la peine de mort, or, on veut les condamner à une mort financière et donc sociale ... qui peut pousser au suicide ... et, en tout cas à une vie de merdre ! Ça suffit.

Bon rétablissement à lui !

On verra ce que la justice dira mais, au minimum, elle devrait reconnaître que c'est le système même qui a conduit à ces dérives. Amstrong n'a fait que ce que son sponsor désirait, à savoir gagner pour que le sponsor en retire le maximum de publicité. Hypocrisie totale.

Pas "point" parce que pas seulement ! Roubaix est en Europe, en France, et en Flandre. Et c'est vrai pour toute ville là haut, comme Lille -agréable à vivre, globalement-. Roubaix est marquée par une grande pauvreté. Je ne pourrais pas y vivre. On ne trouve pas ça dans les villes Belges et Flamandes très proches (par exemple Kortrijk ou Roselaere). Ce que l'on peut t'accorder c'est que l'identité de Roubaix n'est pas celle de ces villes flamandes.

J'ai une selle Brooks en cuir qui a 24 ans, qui est entretenue, dont le cuir est entretenu, qui a été refaite une fois, qui a 120 000 km et, pour rien au monde j'en changerais. Mais ma pratique d'antan, de randonnée, de grande randonnée, est désormais à la promenade. Donc je n'ai pas le même profil ... mais je fais dans l'écolo et l'économie !

C'est notre réputation partout dans le monde (pas mieux pour les Allemands avec, en ce qui nous concerne, la saleté en plus. Nous avons la réputation de puer ... et, de fait ... dans un pays chaud et humide on transpire et on se change au moins deux fois par jour ...sauf les Français ... pas même sûr que le lendemain ils ne remettent pas leur même T shirt !). Quant aux Français en Flandres c'est surtout que le Flamand de base aime la discipline et que le Français n'est, souvent, pas discipliné. Le Flamand peut être ...%@!? ... mais jusqu'à une certaine limite au delà de laquelle il devient intelligent. Exemple : En Août dernier je suis à Bruges. Par miracle je trouve une place de parking avec horodateur. Je mets de l'argent pour X heures. Je dépense dans la ville -surtout pour le restaurant, très cher- quelque chose comme 200 euros. Je reprends la voiture avec une heure de dépassement. Prune. 30 euros ... avec inflation en cas de non paiement et menaces d'huissier ... . Il va de soi que je n'ai jamais payé. Pas trop cons ... je n'ai jamais été relancé.

Roubaix est en Flandre.

T'appelles une telle situation ... une migration ? Il y a 25 km entre Lille et le village d'origine de ma mère !

Exact ... chez moi c'était le dialecte de la Flandre occidentale ... Ypres, Veurne ... peut-être le même qu'à Bruges -je ne sais pas- ... quoiqu'il en soit on a jugé inutile de me l'apprendre. C'est dommage et c'est encore plus dommage de l'avoir quasi renié ... sauf pendant mes vacances sur le Côte ... bien pratique.

Un peu ça ...quoi ... http://www.parolesmania.com/paroles_jacques_brel_11660/paroles_les_f_397457.html Et je mets l'accent sur ça car je crains que si, hélas, on ne m'a jamais parlé le flamand chez moi c'est exactement pour ça ! Et je vous interdis D'obliger nos enfants Qui ne vous ont rien fait À aboyer flamand Mais pour répondre à notre ami qui vient d'intervenir au dessus : c'est une connerie !

J'ajouterais volontiers deux choses. Mon flamand est très faible. Ma mère, Flamande d'Ypres, ne m'a parlé, hélas, qu'en français ayant épousé mon père, Français de Lille. Mais elle m'a toujours dit (confirmé par ma grand-mère de langue maternelle flamande mais ne s'exprimant vers moi qu'en français. Elle parlait un français quasi académique et écrivait de même) ... un peu traitres à leur origine en quelque sorte ... que le flamand pouvait être très vulgaire, grossier même. Elles étaient très loin des Flamingants et, sans l'avouer, je crois bien qu'elle avaient fait un trait sur leur origine. Oubliant volontairement le dialecte d'Ypres elles préféraient une langue plus belle : le français. Un peu comme les Russes blancs ... ne parlaient que le français (alors que le russe est une langue bien riche). Et moi j'ajoute qu'à ce niveau la compétition c'est la guerre. Il s'agit de battre des "ennemis". On ne va donc pas faire de cadeau style bisousours ... fairplay ... et autres conneries du genre qui n'ont pas leur place à ces niveaux. Je pense même qu'on ne peut pas gagner sans avoir envie de "tuer". C'est donc normal ensuite d'avoir ces discours.

Certes. Je ne te contredis pas ... mais ça me fait quand même doucement rigoler ... .

Il faudrait effectivement définir d'abord ce qu'on met derrière le mot "meilleur". D'évidence on n'a pas la même définition du mot. Revenons à l'essence même de la compétition. C'est quoi une compétition si ce n'est une lutte pour la gagne ? Après ça n'empêche pas de noter le mérite de tel participant. Éventuellement de qui est le plus fort. Mais la gagne exige d'autres qualités ... le mental, la motivation, le sens tactique, stratégique ... le côté "malin" du compétiteur ..., l'entourage, le charisme même ... . C'est ça qui fait l'intérêt du sport de haut niveau. Et ça me fait souvent dire qu'un champion est forcément intelligent ... .

Si tu veux mais le vainqueur c'est quand même celui qui a le meilleur résultat, donc c'est le meilleur ! Mais tout ça c'est presque de la philosophie ... on pourrait en discuter indéfiniment notamment avec quelqu'un qui comprend ... qui déjà ... un Américain vainqueur 7 fois ! Sur Roubaix je peux te donner de mémoire les vainqueurs et les dates depuis ... l'après guerre ... pas le deuxième !

Le baron de Coubertin aurait dit : "l'important c'est de participer". En réalité c'est une citation tronquée. "L'important est de participer mais l'essentiel est de gagner".

Ah ! Je n'aime que les vainqueurs. Ta position me semble symptomatique d'une adolescence encore mal digérée.

Pour moi le vainqueur, son nom, son palmarès, a fortiori son identité ... quels cons ces Flamands ... n'importent pas. M'importe juste le mérite qu'il a eu à gagner ce jour. C'est le meilleur du jour et point barre !

Les réponses ne peuvent qu'être individuelles. Pour ma part je mettrais en avant l'affectif qui touche toutes les flandriennes. C'est mon pays et ce sont les routes que j'ai fréquentées. Roubaix du côté de Templeuve, Gruson ... etc ... surtout enfant et jeune adolescent ... où mes copains et moi disputions maints Paris-Roubaix. Pour la (vraie) Flandre, pays que j'aime, ça serait plutôt du côté des Monts de Flandres où j'ai parcouru des milliers de km mais aussi parce que mes ancêtres côté maternel sont de là ... et endroit où j'ai passé bien des vacances enfant ... dès mes 1 mois ! J'ai été nourri à la Flandre de Madame Merckx, Acou, dont l'origine de sa famille et celle de ma famille sont géographiquement proches. Monde un peu rude et assez incompréhensible dont, pourtant, je n'ai rien hérité au moins psychologiquement. La transition est là : Roubaix, comme toutes les flandriennes, sont des courses rudes. Je les trouve fascinantes tant elles sont sélectives bien que très plates -même le Ronde quoique les buttes pavées-. Ceci est donc ma contribution. Toute personnelle.