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Bernard VAILLANT1639476554

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Tout ce qui a été posté par Bernard VAILLANT1639476554

  1. A l'occasion d'un reportage -néanmoins écouté que d'une oreille distraite- j'ai été surpris d'apprendre combien les avancées de la médecine, de la chirurgie, sont encadrées par les Pouvoirs Publics, en ces domaines et, au moins, en France. Le reportage parlait d'une greffe d'avant-bras d'un homme qui en avait été privés. Greffe réussie car cet homme retrouve l'usage de ses mains. Incroyable. Eh bien l'équipe chirurgicale doit demander l'autorisation des Pouvoirs Publics qui n'a pas encore tranché entre l'intérêt de la greffe -pour le futur- ou l'intérêt des prothèses. Ça m'a scié. Il faut dire que les enjeux financiers, tu le soulignes, sont colossaux. La question se pose de savoir si nos impôts doivent servir à ça ou s'il s'agit d'une question individuelle ou chacun a à prendre ses responsabilités. En effet, le gus qui a bénéficié de sa greffe d'avant-bras ... est quand même peu utile à la société. C'est cynique mais la question se pose aussi par rapport à d'autres urgences dont, par exemple, enfantines.
  2. Je n'aime pas beaucoup l'accusation de "drogue dure" quant à la dépendance de Roger Rivière au palfium. D'abord il est probable qu'il ait -au moins- commencé à prendre ce produit sur ordonnance de ses médecins, médecins qui pouvaient à l’époque avoir d'autres perceptions qu'actuellement de ce produit. Rivière prenait ce médicament parce qu'il souffrait. A l'époque les médecins, aveugles de crédulité quant à la pharmacopée, y allait de bon cœur ! Pour exemple Edith Piaf est morte de ses abus de médicaments (faut dire qu'à l'époque la polyarthrite rhumatoïde dont elle souffrait n'avait aucun alternative thérapeutique que de tenter d'atténuer les douleurs effroyables que provoque cette maladie). Kennedy y allait aussi très large pour soigner ses douleurs au dos. Ensuite, de nos jours encore, il y a plusieurs écoles quant au traitement de la souffrance. Certains médecins y vont à fond pour traiter la douleur. D'autres sont plus prudents. Pour deux opérations identiques on peut avoir deux approches. Un ami Belge a bénéficié d'exactement la même opération du genou que la mienne. J'ai quasi été drogué pendant plus d'un mois aux anti-douleurs ("notre objectif est de vous soulager au maximum"). Peut-être que l'avantage est de pouvoir travailler plus à fond la rééducation -je ne sais pas-. J'en ai vomi de saturation de saloperies opioïdes. Mon ami, lui, en Belgique, ne reçoit quasi rien ! Je ne sais pas quelle est la meilleure approche d'autant que la théorie change tout le temps !
  3. Certes ! Mais la figure de style qui consiste à caricaturer d'un mot ou d'une expression exagéré n'est pas interdit !
  4. Tous les cas de figure sont respectables. Voici le cas d'un ami proche qui, désormais, a 80 ans et ne roule plus. Il a fait plus de 800 000 km à vélo sur tous les continents (mais surtout le France). Il a tout fait. Toutes les diagonales de France, aller et retour, toutes les épreuves cyclo montagnardes. Et tout le tourisme qu'on peut imaginer. Il a eu 5 enfants. Il installait tout le monde pendant les vacances dans un camping et partait quasiment tout le temps pour ses voyages, qu'il réalisait en cyclo-camping. Quasi pas de WE en famille. Pas très riche, ouvrier, il s'est retrouvé au chômage à 50 ans. Aubaine pour lui. D'autant qu'à cette époque il a reçu un héritage qui l'a mis à l'abri financièrement pour le reste de ses jours. Atypique en tout il mettait du gros rouge (coupé d'eau) dans ses bidons. Interprétation personnelle je crois bien qu'il a fui ses propres démons en pédalant. Sa vie, personne n'a à la juger, mais c'est un vrai cycliste (je ne crois pas qu'il ait eu plus de 3 vélos pendant ses 60 ans de pratique).
  5. Quant à Armstrong il y a quelque chose qui commence à devenir très fatiguant. Voilà un homme qui a un geste élégant envers Ulrich. Il ne tape pas sur la tronche de cet ex champion qui a la tête sous l'eau. C'est bien. Pas critiquable. Et revient, comme chaque fois les sempiternelles petitesses de ses nombreux détracteurs. C'est un peu comme si, devant la cour de la prison, on entendait le bon peuple hurler à la mort des années après qu'un pauvre homme, peut-être coupable d'un horrible crime, mais pauvre homme quand même, aurait été guillotiné. Je ne vois pas pourquoi on a "guillotiné" le seul Armstrong alors que ses pratiques étaient généralisées et, que, peut-être, lui seul, avec le haut professionnalisme qui caractérise les Américains, souvent, n'a eu que le tort, par rapport à d'autres, d'être un grand professionnel ! Vive Armstrong !
  6. Je crois qu'il a eu des tentations en ce domaine.
  7. L'enfance n'excuse jamais rien mais elle explique. Elle permet de comprendre. Vive Armstrong ! C'est dommage qu'il soit tombé car on ne fait pas d'omelettes sans casser d’œufs et je crains qu'on ne trouve pas de grandes réussites, quel qu'en soit le domaine, et, par exemple, politiques sans prendre quelques libertés avec les normes du commun des mortels à qui (heureusement de moins en moins) on a seriné ... les sacro-saintes normes que ceux qui les serinent s'empressent de bafouer ! Armstrong : Président ! J'ajoute : l'époque où l'on respectait, instituteur, maire et curé est révolue. Les 3 peuvent aimer jouer à touche-touche ! Méfions nous ?
  8. Mais si je m'adapte ! Aujourd'hui j'ai de la compassion pour les victimes de dysenterie. Je ne peux pas en avoir pour tous ! Les constipés attendront.
  9. C'est ça. Faut compatir officiellement à tout. Mais je reconnais n'être pas très prudent ! Si ça tombe y'a des constipés ici et ailleurs ! Et je ne leur donne même pas le laxatif que n'importe qui de compatissant leur fournirait, à fortiori s'il s'agit de constipés dépressifs (si, si, y'en a qui cumule ... faut pas rire avec ça, c'est sérieux). Bref ! On est loin d'Armstrong et d'Ulrich !
  10. D'abord entre l'écrit et la réaction "vivante" (si je puis dire) il y a un monde ... et, ensuite, je ne prétends pas là à l'humour mais c'est comme si tu reprochais à un humoriste de se moquer d'un trisomique. Nous sommes dans un monde où l'on ne peut plus rien dire.
  11. Parfois ... je me moque ... ce qui n'est pas tout à fait pareil.
  12. On n'appuie jamais sur la tête de quelqu'un qui est sous l'eau. On ne gagne pas le Tour sans être un homme de qualité. En voici 2, donc.
  13. http://r.orange.fr/r?ref=HPC_url_actualites_info_3_v1&gst_idm=000aOWgHB&gst_ty=0&gst_pc=&gst_idp=6Yg2ZZn_SBym8p311oIFOQ&rnd=4071119193&url=https%3A//sports.orange.fr/cyclisme/article/jan-ullrich-bientot-aide-par-un-ancien-rival-CNT0000015JNn7.html
  14. Le forum. Dans la vraie vie je ne suis jamais confronté à l'insulte et à l'agressivité.
  15. Personnellement l'agressivité non seulement ne me dérange pas mais m'amuse ! Même les insultes m'amusent !
  16. Son comportement déviant est lié à une souffrance. Il n'est pas complètement responsable, pas seul responsable, de cette souffrance.
  17. Anquetil. Je me garderais de generaliser un comportement mais je me suis trouvé avec lui dans un bistrot, pendant 3 heures, dans le cadre d'une épreuve après sa carrière. En plein après midi je peux témoigner d'une consommation de whisky ... anormale.
  18. Je viens de lire qu'il avait été interné en hôpital psychiatrique afin que son état soit évalué. Outre, naturellement, la tristesse que cette situation inspire, ça me fait penser à une conversation que j'ai eue il y a quelques années avec un toubib spécialiste de la drogue (pour un problème privé mais non directement personnel). Il m'avait dit : "vous savez la psychologie d'une personne qui se drogue avec des drogues dures est très proche de celle d'un sportif de haut niveau dans les sports à risque. Ce sont deux profils qui ont besoin de se mettre à la limite, de se procurer de l'adrénaline au risque de leur vie". Certes le vélo n'est pas un sport à risque mais je me demande si la vie d'"adrénaline" que les champions ont connue ... ne nécessiterait pas une prise en charge psychologique à la fin de leur carrière. Ça doit être dur de connaître une vie somme toute fade après la carrière. Sans compter les difficultés de toute reconversion. Plus d'un passe par une phase de dépression ... ici dramatique !
  19. Ça me fait penser à un de mes meilleurs amis. Je me moque souvent des buveurs excessifs des bords de Tour. Mais je peux avoir du respect pour l'alcoolique profond qui se suicide à petit feu. J'avais un ami. D'enfance. On s'est toujours suivi car le hasard de la vie a fait que nous n'étions jamais loin l'un de l'autre ... Lille, Paris, Dijon, la Bretagne. Son parcours a consisté en un suicide jour après jour. Il est mort en novembre dernier. J'ai été celui qui a "sauvé" son image auprès de sa famille et si je n'avais pas été là il n'y aurait eu personne de sa famille aux obsèques. Il m'a dit un jour : "l'alcool, dit-on, ne résout aucun problème. Soit. Mais je te garantis qu'oublier ses soucis le temps de son ivresse fait du bien". Quant à la sérénité du visage après la mort. C'est une constante. Je ne l'ai pas vu personnellement mais on m'a assuré de son incroyable visage serein après sa mort. Je le redis : c'est une constante, comme une libération. Pour aller plus loin je me demande quelle est la part de l'enfance dans ces problèmes, voire l'atavisme. Je connais aussi très bien l'un de ses frères, ami également mais vivant loin de chez moi. Il va mal aussi. Les médocs, quasi la drogue, remplace l'alcool. "Famille, je vous hais". Grande bourgeoisie catho du Nord ... et ça donne ça lorsqu'on "refuse" (en quelque sorte) les valeurs de son milieu.
  20. Une chose m'a scié. Je ne crois pas me tromper. En Belgique, naguère, un collectif de médecins a accepté la demande d'euthanasie d'un profond dépressif !!! Allez ! Promenade sur les falaises ! Qui sait ? Une pulsion subite et, hop, c'est fini ... "plus jamais mal aux dents". Ça me fait marrer ! Anecdote personnelle : Quand j'habitais Dijon j'avais un collègue de club qui avait décidé d'en finir. Il monte en haut d'une falaise avec une bouteille de whisky. Il boit, il saute. Paralysé mais il vit. Curieusement ensuite ... il n'a plus jamais eu envie de mourir ! J'en rigole encore !
  21. Quant au "prêchi-prêcha" ... là aussi je m'amuse ... car mon ton est bien plus souvent à la dérision et au cynisme ... ce qui, d'ailleurs, irrite fortement ceux qui manquent d'humour !
  22. L'anecdote personnelle sert à illustrer une réflexion. J'imagine que n'importe qui d'intelligent anticipe son propre décès ! Les directives anticipées servent à ça. Si ça peut donner l'idée à l'un ou l'autre des se diriger vers cette démarche de bon sens c'est positif. J'imagine, aussi, que, sur le forum, tel ou tel, a été confronté au drame du suicide. Pas moi. Illustrer le sujet serait intéressant.
  23. Oui. Mais mon médecin, avec qui j'ai abordé le sujet, dans le cadre des "volontés anticipées", m'a dit : "vous savez pourquoi il est difficile de légiférer sur l'euthanasie ? Parce que l’expérience montre que telle volonté clairement affirmée à tel moment ... peut changer le lendemain."
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