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Bernard VAILLANT1639476554

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Tout ce qui a été posté par Bernard VAILLANT1639476554

  1. Je ne crois pas avoir écrit l'enfer et l'apocalypse réunis ! Cet humour ne passait pas. Voilà tout. Sur un forum car dans la vraie vie, avec un sourire narquois, des yeux pétillants, et la réplique plus facile : ça passe ! Mais le sujet n'est pas là. Il est au drame de ces coureurs. On peut par exemple rebondir sur la décision de Lefevere de continuer la course !
  2. D'accord. Aucune contestation possible. Je ne serai jamais garde des .. ."sots". Mais encore une fois le sujet n'est pas mon, certes, importante personne. Il est à ce drame.
  3. Nous étions là dans un autre contexte, style (peut-être) caricatures qui, je l'ai compris, ne passent pas sur un forum. Mon ton n'est donc plus le même encore bien même ma façon de penser resterait la même (éventuellement et probablement avec diplomatie). C'est un peu, par analogie, comme si on faisait grief à un ministre de déclarations passées alors qu'il n'est plus dans les mêmes fonctions. Mais ça nous éloigne de ces pauvres coureurs.
  4. La formation de Lefevere va continuer de participer à cette course : "Enfin, le patron de la formation Deceuninck-Quick Step en a également profité pour donner des nouvelles de Fabio Jakobsen : « Son état est grave, heureusement aucun organe vital n'a été touché, il est stable, mais les prochaines heures sont importantes. Ils vont essayer de le réveiller. Tous les os de son visage sont cassés. C'est vraiment très grave. » Malgré ce terrible accident, la formation Deceuninck-Quick Step sera bel et bien présente pour la suite de ce Tour de Pologne : « C'est un coup dur pour l'équipe, cela laisse des traces et il faut gérer cela de manière professionnelle avec des gens qui sont formés pour cela. »" Si y'a pas quelque chose de pourri dans le système moi je suis le futur Pape. L'humain passe après le business.
  5. Je me demande en quoi certaines attaques personnelles qui, comme toujours, classent avant tout leurs auteurs fait avancer le moindre schmilblick, surtout quand elles ciblent quelqu'un qui n'est connu ici ni d'Eve, ni d'Adam hormis par des propos de forum. Je ne m'abaisserai pas à y répondre. C'est de toute façon éternel comme les imbéciles le sont. Je me contente ici de ne pas crier haro avec la vindicte populaire sur un malheureux coureur qui a fait une erreur et qui en est lui-même, bien sûr, affecté.De la même façon je n'ai jamais voué aux gémonies un Armstrong. C'est du même acabit : haro sur les "coupables". Je répète que c'est la pression que le système exerce sur le coureur qui conduit à ce type d'erreur. Par ailleurs la littérature (de qualité) sur les sportifs de haut niveau qui ont statut de champion montre d'une manière générale des traits de caractère qui sont tous les mêmes et que j'évoque plus haut. Pour s'en tenir au cyclisme il suffit de se remémorer certains gestes si on reste à convaincre. C'est le mental qui fait la différence.
  6. Il n'y a pas de comparaison possible. Tu délires. Mais je suis un grand indulgent. Cette histoire est significative d'un système et c'est pas la peine de taper sur la tronche à Groenewegen d'autant que Jakobsen n'est pas du tout à l'abri d'avoir commis un tel geste ou de le commettre s'il se remet sans être paralysé par la peur.
  7. Je pense effectivement que les Polonais manquent de la culture "sécurité" dans l'organisation des courses et qu'il faudrait regarder de ce côté là ce qui a pêché (on notera la faute d'orthographe, significative comme un lapsus et que je ne corrige pas : il faut lire, bien sûr "péché"). Par ailleurs, qu'est ce qui est intéressant dans le sport, surtout de haut niveau, en tout cas ce qui m'intéresse ? Ça n'est certainement pas le résultat, à peine le déroulement de la course (pour le vélo), pas plus la technique. Ce qui m'intéresse c'est ce qui mène les hommes, ce qui les conduit au plus haut, les histoires personnelles, les histoires d'hommes et de management. C'est d'ailleurs ce que l'on trouve peu désormais dans les analyses, contrairement à l'époque, par exemple, de Pierre Chany. Ça n'est donc pas la chute, la souffrance d'un homme de 23 ans -qui me fait d'ailleurs souffrir- mais ce qui a conduit psychologiquement à cette erreur majeure qui doit tout autant emmerder le mec qui est mis en cause que l'accidenté lui-même qui m'intéresse.. Pas la peine d'enfoncer plus que nécessaire le "responsable" qui n'est jamais que dans un système. C'est en ce sens d'ailleurs que j'ai toujours défendu Armstrong.
  8. Il va de soi que je ne valorise pas les comportements de voyous. Je pense que dans le cas qui nous occupe ici il n'y a pas eu un soudain psychopathe voulant tuer, au premier degré, son adversaire. Il y a eu un homme, parfaitement sain de corps et d'esprit, qui voulait gagner à toutes fins. Ça a conduit à une possible erreur et certainement pas à un crime comme on peut le lire. Mais la pression, d'autres diront le stress, qu'on met sur les épaules des sportifs conduit inévitablement à cela. Il faut gagner ! Et un champion n'a pas besoin qu'on lui foute la pression. Il sait se la mettre tout seul. C'est en ce sens qu'on ne peut être champion sans être "tueur".
  9. Dis le à Merckx, Hinault, et à tous les grands champions comme Mohamed Ali. Mais c'est vrai en tout et partout. Ne parle t on pas des "grands fauves" en politique ? Ce qui fait la différence c'est le mental et on ne peut pas vouloir à moitié.
  10. Il y a des règles et elles sont nécessaires mais dans le feu de l'action on les oublie assez facilement. Dans tous les sports, et pas seulement dans le sport (par exemple dans la politique et même en entreprise), celui qui gagne c'est le "tueur". Ça se passe dans la tête.
  11. Le sport cycliste est hyper dangereux. On le sait. On ne peut pas demander à des sprinters, dans la rage de la passion, avec l'intensité des pressions qui sont sur eux, d'être "irréprochables". Je ne sais même pas ce que ce mot veut dire dans des contextes où des "guerriers" doivent gagner. Gagner, vouloir gagner, c'est se transformer en "tueur". C'est d'ailleurs vrai en tout et pas seulement en sport. "Vouloir", "vouloir gagner", ça bouffe le "gagneur" à un point qu'on ne peut s'imaginer. Sinon, c'est pas compliqué, on n'est pas un "gagneur". Et ça conduit inévitablement à ce genre de drames. Quant au port du casque ça n'évite rien du tout. la preuve en est ici. C'est juste un truc marketing où les fabricants de casseroles ont profité du drame Casartelli pour vendre leur bazar en faisant croire aux cyclistes du dimanche qu'ils devaient en porter un pour ressembler à un coureur.
  12. "1er souvenir" : 12 ans. Je voulais avoir mon vélo en vacances. Mes parents m'ont laissé faire, seul, Lille-La Panne (75 km). On ne vivait pas à l'époque en excès de prudence ! 2/ "Fier" d'un 400 lm. Encore que : un mois de vélo en voyage c'est pas plus mal car ce 400 km n'est pas mon genre de pratique. Exception donc. 3 "Invincible" : jamais (j'ai toujours aimé l'exercice physique tout en étant un sportif peu performant. Je suis un promeneur). 4/ "vélo au fossé" : une fringale mémorable ! 5/ "Trop beau" : ma découverte des Alpes. 6/ "Ému aux larmes" : la même chose, peut-être. 7/ "Belle rencontre" : j'ai rencontré mon épouse dans ce milieu et nous avons roulé ensemble pendant 45 ans ! Des milliers de km. 8 /"Flippant" et "enthousiasmant". La solitude d'une nuit à la belle étoile en forêt. 9/ "Au bout" : "forces" : rarement (je n'ai jamais cherché à souffrir sur un vélo) ; "projets" : mes voyages : "monde" : la France et un peu l'Europe (mais la France je connais en détail !). 10/ "les rebelotes" : je vis désormais de mes souvenirs sur le sujet. A noter d'ailleurs comment on peut se blaser, s'habituer : 50 ans de vélo. Presque tout ce que je cite a été vécu au début de ma "carrière".
  13. Clémentine, comme toi, comme beaucoup, et c'est bien légitime, orientent leur témoignage vers les mythes "compétions". Pour ma part, bien en peine de choisir, j'orienterai volontiers mon témoignage vers le voyage et je citerai le premier vrai et long voyage qui a déterminé mes 50 ans de vélo. Enfant, et c'était une chance, j'allais toujours au même endroit pour les vacances : La Panne, Belgique. A moins de 18 ans je décide d'un deuxième voyage (le premier à 17 ans était modeste : Lille, Trêves en Allemagne et retour quasi sans argent. Le suivant, sur plus d'un mois, valait son poids de paysages ! D'abord seul de Lille au Puy en Velay. Le souvenir marquant serait là une nuit à la belle étoile en pleine forêt du Morvan avec très peu pour dîner. La montée du Puy de Dôme, possible à l'époque. J'ai retrouvé au Puy des amis. Randonnée de 230 km dans le Velay et le Vivarais. Scotché par les paysages des hauts plateaux (j'ai toujours aimé les grands horizons). Direction le Vaucluse où j'ai là monté trois fois le Ventoux, en deux jours, par les trois routes. Puis les Alpes. Quelques grands cols : Galibier puis plus au sud, Cayolle, Vars, etc ... . De Gap longue randonnée cols muletiers dont le Parpaillon. Retour par quelques grands cols vers Grenoble. Train pour remonter à Lille via Paris. Endormi à peine dans le train, réveil à Paris. Traversée de la capitale à vélo et je me souviens encore de l'impression désagréable des pots d'échappement. Ce fut tellement magique que ça n'a pas arrêté pendant 50 ans ! Je souligne aussi la générosité d'un ami qui avait à l'époque une bonne quarantaine d'années. A peine quitté Le Puy je n'avais plus un sou. Il m'a généreusement aidé : "t’inquiète pas, tu me rembourseras plus tard". Je crains ne pas l'avoir fait avec sa bénédiction !
  14. Bien sûr qu'il reste un marché pour le grand "couturier du cycle" que tu cites. Il y en a d'autres dont, pour éviter la pub, je tairais les noms (sachant que celui de Levallois est le plus "grand"). Le marché existe, et comment, aux USA et au Japon pour ce type de matériel (à la française).. J'en étais équipé (j'ai vendu). En "vintage" ça vaut son prix ! Ça reste, désormais, et selon moi, en France (et ailleurs) un marché de niche voire un rien snob. La pratique de la randonnée au long cours a complétement changé. Tu ne trouveras jamais un randonneur équipé de la sorte sur les hauts plateaux anatoliens et dans la pratique "tour du monde". Inadapté.
  15. Tout change. J'étais un randonneur. Un vrai, un pur, un assidu. Le vélo du randonneur c'était d'un "couturier du cycle". Les René Herse, les AlexSinger. On voyageait en confort, voire en luxe, style Jacques Faizant "Albina et la bicyclette". La randonnée au long cours continue à avoir ses adeptes. Les vélos n'ont plus rien à voir. Le mode du voyage non plus. Mais si on voit l'économie générale : le marché existe. Et le vélo a un bel avenir.
  16. Je pense que dans un pays comme la Belgique, surtout en Flandre, le sport cycliste est tellement mythique qu'il ne disparaitra jamais. En Bretagne, pays du vélo s'il en est, c'est vrai que s'il y a une majorité de "vieux" sur le vélo on voit quand même quelque jeunes, mais pas beaucoup. Ça roule surtout chez les vieux.. La question est : est ce que ça roule en clubs et en compétition ? Je n'ai pas vraiment la réponse. A mon avis, contrairement à une approche intuitive que l'on pourrait avoir, la mondialisation du sport cycliste lui a fait perdre le "romantisme" qui était le sien à l'époque où ce sport était essentiellement européen par un genre de dilution qui ne permet plus d'identifier les vrais champions complets et présents d'un bout à l'autre de la saison. Ça empêche de "rêver". Ce sport n'est pas ludique. Pour y porter un intérêt il y faut le "rêve". Et, de fait, connaissant pas mal de jeunes, qui d'ailleurs vieillissent, jusqu'à 40 ans je n'en connais pas un que ce sport intéresse. Certains s'y mettent en loisir vers cet âge mais sont complétement indifférents à la compétition. Ils ne connaissent rien à l'histoire du vélo, à ses mythes. Tu leur parles de Bobet, d'Anquetil, de Merckx, de Hinault et même d'Armstrong ils ouvrent des yeux ronds ne sachant pas, pour eux, que le vainqueur de la lune avait aussi gagné des Tours. Si on ajoute à ça le côté économique de ce sport où, ma foi, on gagne assez mal sa vie en compétition de haut niveau et, où l'investissement de base est onéreux, je crois, moi, que c'est fichu.
  17. Rien à dire sur le portrait d'Hinault. Il est juste et chacun le connait. Une chose simplement pour le rédacteur : Il parle de "la Ronde de juillet". Non, me semble t il, (on peut être d'un avis différent et j'espère un démenti). Le Ronde : c'est le tour des Flandres. Le Tour, c'est le Tour !
  18. Merci pour ce témoignage qui apporte au forum. Vraiment bizarre ce virus dont on est loin de tout connaître. J'ai lu en diagonale que ce virus pouvait même être sexuellement transmissible. On l'a trouvé dans du sperme. Je pense avoir été infecté asymptomatique (sauf que ma petite-fille a ététrès malade, sans séquelles apparentes). Mais qui sait si un problème infectieux que j'ai rencontré récemment n'est pas lié ? Et, même contaminé guéri est on pour autant immunisé ? Je crois qu'on n'en sait rien.
  19. Ah mince ! Tu es, je crois, la première personne du forum à avoir été affectée, et malade, par le covid19 ! Ça semble donc aller mieux. Bon courage.
  20. Source Le Télégramme : un mec qui veut aller chercher son fils à Paris. Viré de la gare par la flicaille à Brest !!!! (Alors que c'est autorisé et qu'accessoirement il a son billet AR). Source Ouest-France : une dame, 85 ans, se balade sur une digue, seule. Verbalisée de 135 euros ! T'as déjà vu plus %@!? question manque de discernement ! Ah ! C'est mes copains ! Y'a pas à dire !
  21. J'ai vu ce matin une toubib, jeune, très jolie malgré son masque (ça compte et ça prouve sa compétence, bien sûr). Ça n'est pas ma toubib habituelle. Cette nuit j'ai souffert d'une allergie aux pollens. Nez congestionné il m'était très pénible de supporter la chose et j'ai bien pensé aux malades du covid19. Elle m'a encouragé à garder l'exercice physique qui est le mien dans l'esprit du confinement mais non dans la lettre. Elle est très critique sur la gestion de cette crise.
  22. Hier, zone rurale, reportage télé. On voit des gendarmes contrôler une femme, seule, en train de jardiner. A quoi ça rime ? C'est d'une stupidité affligeante. Accessoirement les pandores n'avaient pas de masques. En quoi sont ils potentiellement autorisés à contaminer les gens ?
  23. Tout ça est vraiment ni fait, ni à faire. Et les enfants ? Peuvent ils faire du vélo à côté d'un parent qui fait son footing ? Le mieux est de se sentir libre de faire ce qu'on a envie de faire sans se préoccuper de règles à géométrie variable.
  24. C'est un manque de sensibilité à la différence. Mais c'est comme ça. Ceci dit, je confirme. J'en ai discuté avec le commerçant chez qui j'étais. Ça se libère (mot de libération choisi). Ça se comprend : Le temps est beau, il s'agit d'un monde rural, on est obligé de bouger pour s'approvisionner, presque tout reprend, les artisans recommencent à bosser, même le fleuriste était ouvert (il vend aussi des semences), les médecins généralistes bossent, le véto aussi. Mais les gestes barrières sont respectés.
  25. Je suis là dehors en attente de pouvoir entrer dans un magasin. J'ai le sentiment que plus grand monde respecte ce confinement. Le monde dehors est équivalent au monde d'avant. En plus chez moi les flics je ne les vois pas. Ça n'empêche pas d'être prudent quant aux gestes barrières.
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