Ça dépend de chacun, de la conception de l'existence. On peut très bien appliquer ton raisonnement, pitié et compassion, à ceux qui continuent à vivre dans la société actuelle, esclaves modernes, asservis, errant sans répit au milieu de la connerie humaine. Le suicide peut être un acte de désespoir, certes, mais aussi motivé par un refus de faire des compromis, une lucidité , une mysantropie aiguë légitime, une lassitude de l'activité humaine. Il est convenu de considérer dépressif tout individu qui vit mal tout ce bordel. On voudrait nous l'instituer comme étant normal et que c'est nous qui serions malades... Ce ne serait pas un peu le contraire !? Ce ne serait pas plutôt un signe de bonne santé mentale de ne plus pouvoir supporter ça ?! Il ne faut pas être bien syphonné pour apprécier le chaos ambiant décontracté ?!