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Simon RANO

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Tout ce qui a été posté par Simon RANO

  1. C'était une boutade en référence à cette arnaque "technologique", justement à la même époque et en rapport avec le pétrole 😄
  2. C'était pour vendre les avions renifleurs ? 😃
  3. "fixer le soleil" mais quelle idée, prend des lunettes à eclipse 😆 sensible aussi pour ma part, lunette de soleil le plus souvent possible.
  4. J'ai mon T-shirt oui et ma GROSSE médaille, pas de casquette c'est pas mon truc.
  5. L'histoire du Patergberg est sympa. Des jolies montés aussi en Suisse et surement en Autriche aussi. On verra plus tard ca coûte plus cher d'aller aussi loin. Prochaine objectif c'est tripler le Ventoux 😉
  6. Il y a l'Angliru en Espagne aussi 😉 Les Belges, les Italiens et les Espagnoles ont des jambes, nous on a des ingénieurs qui savent mesurer un angle quand ils construisent une route 💋
  7. Merci Frank 😉 Pas facile pour grand monde ce début d'année, maudite météo !
  8. C'est une bonne suggestion. J'y penserais quand j'aurais allongé un peu ma liste de grands cols à passer, tu sais ces montés pour vrais cyclistes 😉
  9. Bravo à toi ! 😉 Effectivement aucun intérêt à faire la liaison depuis Anvers, c'est 3h en peloton, et on est confronté à la (très faible) circulation, surtout en ville. Il y a du avoir une vingtaine de freinages intempestifs à cause de différents véhicules, surtout dans les villes et villages situés sur le parcours. En plus c'est un cauchemar logistique : la navette Golazo est chère, le train assez long (+1h30 avec la correspondance à Gent) Si j'y retourne je fais le 178 ou son équivalent du jour.
  10. Le dénivelé est bien plus important, les montés ne sont pas pavées mais elles sont deux fois plus nombreuses. On ne peut pas récupérer dans les roues d'un peloton pendant 10 km avant la suivante. Si tu te souviens la côte avant le vieux Quarmont (Karnemelkbeekstraat) et bien tu as l'impression de la faire sans arrêt entre les côtes qui sont répertoriées (et plus dures) et il y a 50 km de plus. C'est autant de D+ qu'une cyclo de montagne mais il fait souvent moche et froid, c'est tôt dans l'année pour avoir beaucoup de bornes dans les jambes et surtout tu ne peux pas t'installer dans un rythme comme dans un col. Les Flandres il y a 100 km de plat avant les difficultés, sur Liège t'as l'impression d'être tout le temps dans la région des Monts. Clairement LBL je serais pas allé au bout avec mon entrainement et même avec une bonne météo.
  11. à tester à l'occasion. J'ai même pas regardé ma pression sur les Flandres je devais être à 6.5 en 25, les secteurs plats ou en descentes passaient bien
  12. 4.5 bars sans risque de pincer ? J'aurais peur d'exploser ma chambre sur un bords qui dépasse 😲
  13. Mon petit récap du Tour des Flandres. Après Liège l’an passé, je m’attaque aux Flandres avec la même équipe. Entre temps, Bouboule s’est affuté en vue de l’Ironman de Hambourg et Bibiche est devenu champion de Seine Maritime Ufolep. Ma préparation a été catastrophique : mauvais temps, maladies, problèmes de matériel et d’emploi du temps. Seulement 200 km en Février et à peine 1300 depuis le début de l’année, je me retrouve très loin de ma forme lors de la Doyenne, mais si c’est facile c’est pas drôle. J’embarque pour Lille en TGV, charge le vélo dans le Kangoo et direction Oudenaarde pour le retrait de la puce. La route est faite sous une pluie battante, elle a bien fait de tomber la veille. On file ensuite vers notre maison en périphérie d’Anvers. Je m’occupe de remonter mon vélo à savoir un Cannondale Made in USA en finition aluminium brossée équipé de Conti 4 Season 25. Lui au moins il est prêt pour les 230 km de demain. Un plat de pâtes et deux bières puis au dodo… Lever à 5h45 un bon petit déjeuner mais pas trop lourd, habillage et direction un garage dans le centre d’Anvers prêté par la propriétaire de la maison. Après avoir manqué d’arracher le toit du Kangoo en se garant nous rejoignons le départ en suivant ceux qui connaissent le chemin. Départ à 7h45 après la traditionnelle photo, c’est parti pour une très longue sortie. Mon objectif pour aujourd’hui essayer d’aller au bout coûte que coûte ce dont je doute fortement. On se retrouve embarqué dans une longue procession de cycliste filant à 35 km plat pays, bien au chaud dans les roues, bien tranquillement jusqu’au premier ravito (53 km). Tranquillement pas vraiment puisqu’on me signale que ma sacoche de selle est ouverte. Je m’arrête 10 secondes pour la fermer, il me faudra 10 km pour retrouver mes collègues à sauter de cassures en cassures. Je n’avais pas besoin de ça. La route se passe plutôt bien jusqu’aux premiers secteurs pavés de Lippenhovestraat et Haaghoek qui se trouvent être plutôt réguliers, c’est assez marrant, le compteur et les bidons tiennent bien le coup. Je passe les premiers monts de Leberg et Ten Bosse en douceur car je sens que la forme n’est pas là. Je recule à chaque bosse et me retrouve systématiquement dans des cassures. Vient alors le Muur. Je l’aborde de manière sereine. Les pavés ne me posent pas de problème et la déclivité est largement dans mes cordes. Déjà quelques cyclos à pieds, je m’emploie à slalomer entre les vélos tout en laissant passer ceux qui vont plus vite. Le public est extraordinaire, on sent la passion pour ce sport à travers leurs encouragements. Les prénoms étant écrits sur la plaque de cadre on a l’impression d’être des célébrités ce qui fait chaud au cœur dans cette matinée ensoleillée mais fraiche. Je passe finalement le Muur en un peu plus de 5 min à 12 de moyenne mais presque à bout de souffle. J’atteins d’ailleurs ma FCmax du jour. Mon capteur m’indique 275 W de moyenne, soit ce que j’ai fait dans le Ventoux pendant 1h30… Clairement j’ai pas la socquette légère !! On se ravitaille à nouveau après la Citadelle (mention spéciale aux crétins qui s’arrêtent au sommet du Muur et bouchent la route pour souffler alors que l’aire de repos est 20 plus loin en descente… Ca sera un peu le thème du jour) On est à mi-chemin, il reste une douzaine de secteurs, je suis fatigué et attrape froid dans la descente après le Grammont. Le calvaire commence. Je n’arrive plus à tenir les roues, je fais l’élastique, l’accordéon, mal au dos, froid aux bras, les genoux qui couines et le nez qui coule… Bibiche et Bouboule m’attendent de temps en temps après les côtes mais comme je pète aussi sur le plat c’est pas facile pour eux de savoir si je suis deux vélos ou deux cassures derrière. Et dire qu’il n’y a que deux Bergs avant le prochain ravito mais où sont les 10 qui restent ??? Je savais que le parcours passait à Oudenaarde au 4 ème ravito, je considérais ça comme une porte de sortie qui commence à se faire de plus en plus tentante. J’ai en plus mal au ventre, la nourriture de passe plus, l’eau de passe plus. Je me déshydrate à mesure que mon énergie se vide… Arrivé au ravito je suis au bord de l’abandon. Avoir fait le plus dur m’aurais rendu optimiste mais sur les 60 derniers kilomètre il ne reste que des bouts de légende : Koppenberg, Taaienberg, Kwarmont, Paterberg, ça fait peur. Il me vient une sensation ambigüe, un dilemme cornélien : arrêter ou continuer, briser mon rêve ou briser mon corps. Je fais un passage aux toilettes essayer de tout débloquer, je prends mon spray nasal pour me déboucher les conduit et le boit un peu d’eau. Mes genoux me font tellement mal que je boite en marchant. Après avoir avalé trois oranges et de gaufres Meli je décide de tenter le diable : direction le Koppenberg. La colline est visible dès la sortie de la zone industrielle. En approchant on distingue les formes de cyclistes de déplaçant lentement le long d’une crête très pentue. Dans Génie Civil il y a « Génie » mais ils ont dû oublier. On tourne à gauche et on tombe sur une route tracé au cordeau grimpant la colline de la façon la plus directe qui soit, bien sûr elle est couverte de pavés ! J’attaque le Koppenberg avec un regain d’énergie, le début n’est pas si difficile que ça mais cette côte est toujours de pire en pire. Avec 16 000 cyclos au départ l’inévitable se produit : toute la larguer est occupée par des gens à pieds. Je tente tant bien que mal de me frayer un chemin en gueulant rien à faire. Au plus fort de la pente mes reflexes de cyclocross reprennent le dessus. Je descends, j’épaule et continue en courant sous les acclamations des spectateurs. Pendant 20 secondes j’étais au Koppenbergkross. Une fois la foule passé je remets ma chaine qui avait sauté et je termine à la pédale. Je l’avais largement dans les jambes en faîte, c’est la bonne nouvelle. La forme revient un peu et pour la première fois j’attends mes compagnons. Nous repartons rapidement direction l’enchainement Kwarmont/Patergerg. Après, le Taieenber puis une grosse côte répertoriée nous voila arrivant au pied de ce fameux secteur, là où tant de Ronde se sont décidés. Le Kwarmont n’est pas dur, il est interminable. Mais ça va mieux, je sens que je vais terminer et j’oublie la fatigue. On arrive au Paterberg, j’appuie un peu sur les pédales avec ce qu’il me reste pour le franchir. Je suis au coude à coude avec Bouboule tandis que Bibiche lâche une méchante attaque avant la fin. Passage devant les caméras, virage à droite ca y est, le plus dur est fini. On roule ensuite vers Oudenaarde avec entrain. Je prends le premier relais jusqu’à la grande route puis Bibiche se met à la planche jusqu’à la ligne d’arrivée. On terminera les derniers 10 km à plus de 40 kmh, je sors des roues à 2 km car je suis cuit, sacrée machine quand même. Content d’en avoir terminé. 27,4 kmh de moyenne au final, merci à ceux qui prenaient le vent ! L'essentiel est d'arriver au bout ce qui n'était pas acquis au départ. https://www.strava.com/activities/1484279433/overview Après la photo, les médailles, etc. on prend le train pour Anvers (la conducteur passera « I want to ride my bike » de Queen via son micro), on charge le Kangoo, on abime encore un peu le toit et on rentre à la maison. Bonne soirée, quelques bières artisanale de mon dernier brassin et au dodo. Le lendemain on se lève vers 9h on mange, on range et direction Oudenaarde pour regarder passer la course et manger une frite. Aucune planification, on ne sait pas où aller ni quand y être… On roule au pif, puis pas loin d’Oudenaarde on se gare dans un village, on trouve une friterie quand passe une voiture de police : nous sommes sur le parcours. On commande des frites et autres viandes indéterminées quand les féminines arrivent. D’abord l’échappées solitaire puis le peloton, avec une Mariana Voss dans les voitures se battant avec sa veste pluie. Purée elles roulent ! On suit la course homme à la télé puis on nous annonce les coureurs dans 5 minutes. Nous sommes 10 km avant le premier passage du Vieux Kwarmont. Nous sortons les applaudir puis on retourne à Lille suivre la course à la télé. Nous reprenons le direct au passage du Muur. On aurait voulu s’organiser pour y arriver on n’aurait pas réussi à faire aussi bien. Timming idéal et complêtement fortuit. Je prends ensuite mon train direction Paris. Alors que je galère à monter ma housse à l’étage pour laisser la place à une poussette, un passager retient la porte du compartiment pour m’aider à ranger le vélo : C’est Yan Offredo le bras en écharpe : il me raconte avoir chuté juste avant Grammont, les ligaments des deltoïdes sont touchés, sa saison des classiques est terminée. Je lui souhaite bon courage pour la suite et retourne à ma place dormir un peu. J’arrive chez moi à 22h, épuisé mais fier d’être allé plus loin que ce que je pensais. Cette course n’est pas aussi dure que Liège mais j’ai bien plus souffert. A refaire dans une meilleure forme un jour. Un bon gros WE en Belgique comme je les aime, une vraie terre de cyclisme !
  14. Nouvelle un peu bof, j'ai appris ca dans le train en le croisant dans le train tout à l'heure : blessure aux ligaments des deltoïdes pour Offredo, tombé juste avant le Muur 🙁 il avait l'air de prendre ca avec philosophie, c'est déjà ça.
  15. yep, petit débrif à venir le temps de ramasser les bouts 😆
  16. Yo, 1 Greg Van Avermaet 2 Peter Sagan 3 Teij Benoot 4 Sep Vanmarcke 5 Wout Van Aert 6 Niki Terpstra 7 Alexander Kristoff 8 Gianni Moscon 9 Jasper Stuyven 10 Arnaud Démare 11 Zdenek Stybar 12 Vincenzo Nibali 13 Philippe Gilbert 14 Oliver Naesen 15 Yves Lampaert 😇 je dois bien avoir le vainqueur quelque part Bon WE à tous
  17. Quel rapport avec Cofidis ? ? On ne peut pas comparer l'équipe qui a le meilleur effectif de classiques du WT depuis des décennies à une Conti Pro qui grévé son budget sur un seul coureur il y a 3 ans.
  18. L'avantage des cyclos de printemps c'est qu'on passe pas 8 mois à les préparer, choisir ses braquets, calculer ton timing d'hydratation, savoir dans quel sas on part ou se demander si ils vont asphalter une section de pavés ou graviers. Il fait souvent moche et froid, c'est difficile, les routes sont mauvaises, pas de sas, bonne organisation, de la place pour se garer, se loger et départ/arrivé souvent au même endroit 😉
  19. Quand même risque de rafales d'après certains sites, seule chose où ils ne s'accordent pas. Pour le moment 2 à 4 ° C au départ et autour de 10 °C l'après midi, possibles pluies éparses en fin d'après midi. Matinée peu nuageuse et après-midi couvert. Pas de déluge, de froid glacial ni de très fort vent, ca devrait être potable (Perso ma préparation est à chier surtout en vue du 230 km, j'ai à peine la forme pour faire un BRM avec des retraités, je risque de bâcher lors du passage à proximité de d'Oudenaarde si ca va pas) L'avantage du 230 c'est qu'on pourra tomber la veste et les sur-chaussures peu avant midi au 3ème ravito quand la température aura monté. Courage à tout ceux qui y vont 😉
  20. Ils ont Bob Jungels pour faire les top 10 sans équipiers. Il suit les leaders et grappille du temps sur les grimpeurs en chrono. Si il a pas de jour sans sa passe. Pas besoin de le protéger pour faire ça, il est là leur bonus en GT.
  21. Il a les pieds dans le gazon c'est l'objectif qui fait cet effet 😉
  22. Simon RANO

    Bouhanni

    Sacré podium, je me demande qui est le vainqueur 😳
  23. Simon RANO

    Bouhanni

    Un Team spécialisé dans les combats de coqs avec Bryan comme lieutenant et leader de secours 😉
  24. Tu ajoutes une petite virgule avec un feutre noir sur l'écran du Garmin pour changer tes 1800 W en 180,0 W et le tour est joué
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