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Michel CREPEL

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Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL

  1. Je suis toujours interloqué par les coureurs qui tente ainsi, contre vents et marées, de s'accrocher au groupe de "Cadors" dès que la pente s'élève ! On les voit, souffrir le martyre en queue d'alignement faisant parfois le "yoyo" afin de demeurer dans l'aspiration du serpentin qui s'achemine au sommet de la montagne. On a mal pour eux ! Pour quel résultat ? Un accessit ? Une place de 8, de 11 voir de 15 de l'étape voir au général ? Dans un ou deux ans, qui se souviendra de vous ? Pourquoi alors ne pas se dire, comme Amel Moinard, par exemple, lorsque ce journaleux, bon chic bon genre de Bein lui assène : "Super Amael vous avez réussi à suivre les meilleurs, il ne vous a pas manqué grand chose !" Tu parles, comme si Moinard ne se connaissait pas, il sait bien qu'il ne suivra jamais les meilleurs au bout ! Réponse de l'intéressé, "J'essaie de me préservé pour une victoire d'étape, car une place de 17 au général ne m'intéresse pas !" Bien vu Amael ! Geniez, Vandenbroeck et Cie, à vous, messieurs, de vous dépouillez pour une journée dont vous vous souviendrez longtemps ! Voyez un Benat Intxausti, il a merdé dans l'étape d'Abetone et depuis, il a remporté son étape et lutte pour le bleu de la montagne. C'est vrai aussi, il a Eusebio Unzue comme DS ! Enfin, ce n'est que mon avis !😉
  2. C'est ardu, désormais, de désigner, sans coup férir, le coursier le plus doué de sa génération, tant chacun des protagonistes élus est différent ! Merckx et Hinault n'avait pas ce soucis à l'époque car ils émergeaient dans toutes les catégories ! Merckx et De Vlaeminck c'est 40 classiques lors de la même période, hallucinant ! 😉
  3. Oui et si vous mettez Cancellara, il faut mettre Boonen, 10 classiques contre sept pour le Suisse !😉
  4. Michel CREPEL

    PORTE

    Emmanuel Barth le pendant de Vasseur sur Bein, il était tellement jaloux ! 😉
  5. Pour les sponsors, en effet, le mois je juillet oblige ! Dommage qu'il n'ait pas le public de connaisseurs que le Giro possède ! 😉
  6. Le moral dans les socquettes perso, je rentrerai at home et me reconcentrerai pour épauler son pote Froome sur le Tour ! 😉
  7. Après la World Ports Classic qui a vu la victoire d'Andrea Guardini, le Tour de Norvège, étape de montagne prise à 80 bornes de l'arrivée sur Eurosport avec en fil rouge le Giro sur Bein, tout ça sur le pc !
  8. Pour les pseudos, d'abord, et ensuite pour des mots dont ce n'est pas le sens premier. En effet, j'en abusais, fut un temps !😉
  9. http://www.radio51.eu/fausto-coppi-campionissimo-giro-sestri-res-1949.html
  10. L’effort solitaire : Les « contre la montre ». (Sujet rédigé au début du XXIème siècle) De tout temps, le contre-la-montre, épreuve atypique, a suscité les polémiques et engendré les critiques les plus acerbes et les plus insidieuses de la part d'une partie du peloton peu enclin à jouer tous leurs acquis fonciers à la "roulette Russe" à la faveur d'un "exercice de style". Car c'est bien de cela qu'il s'agit, un "exercice de style". Pour annihiler les frustrations latentes de ces "nouveaux gladiateurs des temps modernes", ces "avaleurs de macadam", les instances fédérales et internationales vont élaborer des épreuves afin de satisfaire aux exigences de cette nouvelle corporation de rouleurs patentés. Ainsi sont nés le "Grand Prix des Nations" (voir le post de Maurice Archambaud), le "Trophée Baracchi" (par formation de deux coureurs) puis plus près de nous le "Grand Prix Eddy Merckx" et dernièrement, Pro Tour oblige, le "contre le montre d'Eindhoven" pour ne citer que les plus représentatifs à défaut d'être les plus prestigieux (pour les deux derniers cités). Les plus grands et "beaux" rouleurs s’y sont affrontés dans un domaine où puissance et élégance vont de pair et où, à l'inverse, l'appréhension et la tergiversation voir l'approximation ne font guère bon ménage. Ici, qu'on se le dise, il est nécessaire de "mettre du braquet", de rouler et rouler encore et toujours sans arrières pensées, d'aucune sorte, sans calcul, à s'en faire "péter les varices". Les plus illustres s'y sont révélés, les plus teigneux s'y sont escrimés et les plus malchanceux s'y sont cassés les dents, mais tous s'y sont essayés avec, il faut bien l'avouer, des fortunes diverses. Les plus beaux fleurons de cette galerie d'artistes sont Français, une fois n'est pas coutume. En effet, "Maître Jacques" demeure, pour beaucoup d'inconditionnels dont je suis, le rouleur du siècle. Outre ses neuf triomphes aux "Nations" pour autant de participations, viennent s'ajouter le "Baracchi" ainsi que tous les "chronos" des "Grands Tours" auxquels Jacques Anquetil a participé. Imaginez le palmarès du Normand si d'aventure l'exercice solitaire avait eu droit de cité aux "Mondiaux" de l'époque (sans même parler des JO). Pourtant, à une certaine période de son hégémonie, le premier quintuple lauréat de la "Grande Boucle» trouva sur sa route un écueil des plus performants en la personne d'un autre tricolore à savoir Roger Rivière. Le "Roi du Vigorelli", détenteur du record de l'heure à deux reprises en 1957 puis 1958, trois fois Champion du Monde de poursuite (57, 58 et 59) et accessoirement grand triomphateur du Tour d'Europe amateur, était un esthète de l'effort solitaire. Athlète brillant, il avait été "conçu" pour les chronos, hélas la malchance abrégea une carrière, en devenir, un après-midi de juillet, lors du "Tour de France" 1960 dans la descente du col du Perjuret (voir post sur ce drame). Enfin, une quinzaine d'année plus tard, un Breton teigneux et "surdoué", Bernard Hinault, repris le flambeau pour faire de la ville de Cannes, où les "Nations" avaient pris leurs quartiers délaissant, à l'occasion et à jamais, "Chevreuse", son fief en y glanant cinq bouquets (vous ai-je "rédigé" un sujet intitulé "22 septembre 1984, le retour du "Blaireau" dans un de mes récits ? Car c'est un moment d'anthologie). Outre, ces trois "phénomènes" de pugnacité, de nombreux champions se sont illustrés, et de quelle manière, dans cette spécialité de stakhanoviste, aujourd'hui connu et reconnu comme épreuve mais aussi "étape" à part entière. A ce titre, beaucoup de lauréats de grands Tours ont forgé leur succès grâce à leur suprématie sans partage lors des étapes chronométrées et à leur don inné de rouleur. J'en veux pour preuve le "Campionissimo", Fausto Coppi qui, lors de ses duels épiques contre "Gino le Pieux" Bartali, où tous deux tutoyaient le ciel en haut des cimes des Dolomites, par exemple, dû, certaines de ses victoires à ses dons de rouleur hors norme. Pour le "Cannibale", en revanche, le contre-la-montre ne servit qu'à creuser, encore un peu plus, le gouffre qui le séparait de ses adversaires lors des grands Tour. Enfin pour le "Grand Miguel", le premier contre la montre du Tour restera, à jamais, la référence suprême d'un "peuple assujetti" à l'écrasante domination de son "Roi". L'enfant introverti de Villava a littéralement "tué" les cinq Tours qu'il a remporté lors de ces étapes chronométrées. Je pourrai, par ailleurs, en citer bien d'autres tel Francesco Moser. Le "Cecco" remporta le Giro lors des contre-la-montre, soigneusement élaborés, pour la circonstance, hôte oblige, par le sulfureux et peu scrupuleux Vicenzo Torriani. En fait le "Maître des lieux" agrémentait un tracé déjà énormément calqué sur les aptitudes de son "poulain", le contre-la-montre favorisant ainsi, outrageusement, les desseins du cadet de la fratrie Moser. L'"Horloger" Helvète Tony Rominger, auteur d'un triplé dans la Vuelta (1992, 93 et 94) et lauréat du Giro, la saison suivante, remporta tous les chronos de ses Grand Tours victorieux. Un autre Suisse, Alex Zuelle a œuvré ainsi lors de ses deux victoires dans la Vuelta (96 et 98). Aujourd'hui, des coureurs tels l'Américain Lance Armstrong et l'Allemand Jan Ullrich ont une telle marge de "confort" dans l'effort solitaire qu'il devient rédhibitoire pour leurs adversaires d'inverser la tendance. Michel Crepel
  11. Quelques amis du meilleur monde et moi-même fréquentions assidûment M Robert Chapatte par admiration retro-spective pour de mollets qui frisèrent la légende, par goût pour une intelligence qui ne s'est jamais démentie, et en regard d'une ascension à l'O.R.T.F qui, reconnaissons-le, nous en a foutu plein la vue. De vous à moi, avant de devenir quelqu'un le Chapatte c'était quelque chose. Je pourrais raconter. Faire frémir. Alerter les Pouvoirs. J'aime mieux pas. Restons dans l'actuel. La gloire de nos noms faisant oublier nos tronches de racketteurs, il n'est pas douteux que lorsque nous entrons à la "Cloche d'Or" pour tenir notre concile hebdomadaire la clientèle croit voir défiler le Jockey Club. Or, en fait de club, il s'agit plutôt de l'A.S Vaugirard, du Gros Caillou, de l'A.C.B.B ou du V-C. XIV. Le tout harmonieusement refondu en solide noyau de rambineurs de gloire ... recommenceurs d'échappées ... remonteurs d'Izoard ...refaiseurs de sprints ...reboucheurs de circuits. Bref, on cause. Ce n'est pas à proprement parler une amicale, mais plutôt une communauté spirituelle. A preuve que : contrairement aux gens qui parlent de n'importe quoi, nous parlons exclusivement de bicyclette ...ou plus exactement de vélo, ce qui, à l'encontre de ce que M. Larousse prétend un peu légèrement à sa page 1092, n'est pas du tout la même chose. ON se promène à bicyclette, on court à vélo. Et seule la course nous intéresse. Nous avons couru, nous courons toujours, nous courrons, je pense, éternellement. Je n'apprendrai rien aux téléspectateurs en disant que sur ce chapitre la conversation de M. Chapatte est un enchantement. Familier d'Anquetil, commensal de Poulidor, chantre de Gimondi, mémorialiste de Bobet, M Chapatte tutoie les dieux. Faute de quoi il serait demeuré l'atroce voyou dont le souvenir convulse encore les survivants des pelotons des années 50. Je ne voudrais pas réveiller de vieilles querelles en rappelant qu'il a encore sous les ongles la laine de certains maillots. Mais puisque nous parlons boutique, la vérité m'oblige à avouer que je ne connais le beau et pur visage du môme Robert que depuis qu'on a "raccroché". Je n'ai été admis, durant des années, qu'à contempler son dossard et sa roue arrière. Et encore d'assez loin. Comme tous les enfants de faubourgs, familiers de la courette, le drôle allait vite. En tout cas plus vite que moi. J'ai d'ailleurs remarqué, dans la vie, que les gens à l'âme sereine couraient moins vite que les fripons. Mais, foin d'exégèse, situons sans plus tarder Robert Chapatte dans ce que l'histoire retiendra de lui : une voix providentielle créée par le Bon Dieu pour empêcher Thierry Roland et ses manchots, Couderc et son quinze, Zitrone et ses gails, de becter tout cru le plus beaux sport du monde : la course cycliste. Ayant un amour commun, nous avons forcément une aversion commune : les gens qui n'aiment pas le vélo nous emmerdent....même quand ils n'en parlent pas. Michel Audiard Hélas, depuis son départ pour le monde merveilleux et universel de la « Petite Reine », d’autres l’ont becté tout cru, le plus beau sport du monde, « Michou » ! Michel Crepel
  12. Il ne lui reste plus grand chose d'autre que l'humour, remarque ! A moins que ....😉
  13. Tu l'as dit mon "Georgio" ! 😉
  14. L'éthique et le fair play, à l'aube de la "Petite Reine" ce n'était l'apanage de personne, Tour de France, compris ! Disons que Vicenzo Torriani lorsqu'il était aux commandes, tout pouvait arriver ! Un vrai salopard, celui-là, paix à son âme ! Eux aussi possèdent des Tapie et pas seulement de salon ! 😃😉
  15. Non, "JP", il y en a eu avant, très peu, il est vrai mais il y en a eu tel le "Nabot" Maurice Archambaud qui s'adjugea, entres autres, le GP des Nations en 1932. 😉
  16. Je suis sur le Tour de Norvège, là, avec Jacky sur Eurosport, je respire ! Il reste trois bornes et enntête le Danois Jesper Hansen de Tinkov avec 1' sur Boasson Hagen !
  17. Putain (sic) si il y a "saute ruisseau" qui n'a pas le fion bordé de tortellinis, c'est bien lourde, enfin Porte ! 😉 Plus poissard que lui tu calanches !! Il aurait pu choir à deux bornes neuf cents quatre vingt dix neuf mètres, ce %@!? ! Et bien non, c'est 3 bornes et des poils de fion ! Il ne fait pas les choses à moitié le Wallaby ! Pas un favori de "GT" depuis des lustres n'avait autant bouffer les fils du tapis en aussi peu de temps ! Il a pris cinq minutes sans se faire lâcher par les leader ! 😉
  18. Pour répondre à ta question (qui n'en est pas vraiment une) des étapes de transition, rappelons que nous sommes en Italie et que les Transalpins ont le sang chaud ce sont des méridionaux. Ils sont en nombre sur leur Tour et adulés par les tifosi qui scandent leurs noms sur le bord des routes ! Et les tifosis connaissent le nom de leurs coursiers par coeur à l'inverse des Français (A part Virenque et Zizou et peut être Nabila), par exemple, sur le bords des routes en juillet. Un peu normal, me direz vous car en juillet la majorité du public est Néerlandais, Allemands, Anglais, Scandinaves, Belges (comme pour l'"Enfer", d'ailleurs) ou alors pochtrons, non j'déconne ! Leur tempérament latin veut qu'ils mettent le feu tous les jours et même parfois, parbleu, ils mènent le petit au bout (comme au tarot), et oui ! L'étape de Forli remportée par Boem, ils sont six Italiens aux six premières places (8 dans le top 10), par exemple ! Celle de Fiuggi qui a vu le succès d'Ulissi, ils sont sept dans le Top 10, Castiglione, victoire de Greipel, huit sur dix, celle de Genoa avec Viviani, six sur dix et tutti ... Au seins des groupes d'échappées on dénombre une grande majorité de Transalpins et en cela seule peut être l'Espagne peu s'aligner (autre tempérament latin). Evidemment, le parcours intègre ce phénomène mais comme dit l'adage bien connu des "gus" qui adorent les bouées de sauvetage, "ce sont les coursiers ..." ! Regarder un "titi" comme Stefano Pirazzi !! Tu gares tous les spad du peleton dans un parking en sous-sol, tu peux être sur que le lendemain matin, le sieur Pirazzi, il te pose une mine à mi-pente de la montée et sort en tête du garage ! C'est ça le "Rital" ! J'aime tout de l'Italie, hormis "Il Duce" ! Michele Crepellini, pour vous servir !😉😃😃 Certaines scènes sont à prendre au second degré; bien évidemment !
  19. Tu fais toutes les caves et tu rentres "dégoupillé" dans une charrette à purin !😉😃
  20. L'Ouest est toujours possible nanti d'un vélo-pédalo !😉
  21. Salut "Cricri", ça fait un bail, dis moi ! A propos, comment va Fabienne ? Salut la de ma part ! Amitiés ! 😉
  22. Salut Michael ! En effet, Vasseur est beaucoup plus posé et "pro", si je puis dire, lorsqu'il se trouve sur France 2-3, service public, oblige ! La cours de "récré" avec son pote Barth, c'est pas son truc apparemment ! Quant à Jacky, c'est un plébiscite ! 😉
  23. Oui, avec fessée cul nu et mise au piquet avec un casque nanti d'oreille d'âne ! 😉
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