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Michel CREPEL

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Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL

  1. Non, c'est à peine caricaturé ! Sebastian Coe, Steve Ovett et Steve Craam, les trois mousquetaires, alliaient les deux avec le même bonheur à l'image d'un Peter Snell à Tokyo. La période bénie où Ron Clarke, Jim Ryun ou Michel Jazy voir Harald Norpoth, ceux qui m'ont fait aimé l'"Athlé", sévissaient !😉
  2. Etre le premier à rempoter les trois "montres" la même année, le "Ronde", l'"Enfer" et la "Doyenne" !😉
  3. En fond en demi-fond, c'est exacte, d'ailleurs certains en font leurs choux gras et ne remportent des titres qu'en fonction de cette manière de courir. Maintenant, ce n'est pas profiter, le terme qui me vient à l'esprit car comme tu le sais Jacques, ceux qui ne désirent pas être sautés au terme de l'ultime ligne droite adoptent un train soutenu, tout au long de la course, qui ne permettra pas aux finisseurs de produire leur effort terminal. 😉 (je referme la parenthèse) J'avais envie de te saluer !
  4. Entre Dumoulin et Kiryienka, la différence se fait sur le "Mondial" et là, effectivement, Dumoulin est sorti de la "Vuelta" HS !! Ceci explique cela car je suis persuadé qu'un Dumoulin préparé et au sommet de sa condition est supérieur au Biélorusse. Enfin je persiste à préférer un Cyclocrossman à un pistard qui comme Pervis na été présent que lors des "Mondiaux" et transparent ou absent lors des manches de Coupe du Monde ! Le Français a été présent une petite semaine au plus haut niveau sur la saison .... c'est peu pour un cador de sa trempe ! Maintenant, les Français auraient embrassé Fanny sans cela ! 😉
  5. Je n'ai pas voté lors du second tour pour raison personnelle et je le regrette sinon, Valverde aurait également été élu meilleur puncheur, ce qui ne se discute même pas ! En dehors de cela, le classement est somme toute cohérent même si la touche Franco-Française partisane nuit à certains classements tel le "Baroudeur de l'année" et en ce qui concerne le classement du "Meilleur coureur autre", il est évident que j'aurai mis un coureur des "Laboures" plutôt qu'un pistard qui n'a été exceptionnel que lors des "Mondiaux" alors que les cyclocrossmen en "chient" durant six mois ! Donc j'aurais opté pour le petit-fils de Poupou" ! 😄 Je me réconcilie avec les classements car pour résumer, vous avez tout de même, en général, mis en exergue la performance de l'année à savoir, qu'Alejandro Valverde à 35 piges, était tout de même le meilleur coureur de la saison ! Vous n'êtes donc pas irrécupérables ! Même les petites touches de "Franchouillards" invétérés, à l'image de Gougeard "meilleur baroudeur", ne m'offusque pas et pourtant "Matthias", sait si d'autres "saute ruisseau" auraient dû remporté ce titre !😃😉
  6. Vélo d'Or ? Je ne me fie et ne regarde d'habitude jamais le palmarès de cette entité ! C'est arbitraire comme jamais ! Tu remportes le Tour, tu es Vélo d'Or, c'est à peine caricaturé ! Valverde aurait été Champion du Monde après la saison qu'il a effectué, qu'il n'aurait pas eu le Vélo d'Or, c'est certain ! Le meilleur coureur de la décennie n'a jamais été Vélo d'Or ! Où est la crédibilité d'un tel classement ? Vélo d'Or Français ? Cela devait se jouer entre Pervis et Pauline point barre. Le romanesque a toujours cédé la place à la performance, hier comme aujourd'hui et arrêtes de réitérer que je préférai hier à aujourd'hui, c'est totalement inexacte ! Il existe des choses très bien aujourd'hui et nulle, également, comme hier ! Le cyclisme plus que d'autres sports tend à cette appellation "romanesque" par le fait qu'il se déroule à l'extérieur et qu'autrefois, il était propice à ce genre d'épithète. En effet, il n'y a pas plus subjectif que le Vélo d'Or, même le Ballon d'Or qui a servi de référence pour pondre le Vélo d'Or est plus objectif, car Messi, Ronaldo et Neymar dans cet ordre est la stricte réalité des deux demies-saison de football écoulée. Alors oui je suis romanesque mais ce sentiment s'estompe radicalement lorsque je dois décrire des situations de course, dépourvues de toute notion d'un quelconque romantisme, des coursiers d'aujourd'hui. 😉
  7. Il fut romanesque jusqu'à l'aube des "nonanties" ainsi que tu pourras le constater dans la page les "Forçats de la Route" (Au terme de laquelle je stopperais les péripéties de ses "seigneurs du macadam" au Tour 89) dans laquelle tu te rends de temps à autre. Aujourd'hui, il faut savoir composer au gré de ses propres sensibilités ainsi que de celles d'autrui. La preuve l'UCI et son classement mensuel et années cumulées reflètent assez bien les forces en présence au sommet de la hiérarchie et on ne trouve pas, par exemple, un Valverde en tête de celui-ci nanti de près de 300 points d'écart sur son second et de 1500 points sur le 10ème, par hasard ! Cela n'est pas du romanesque c'est du pragmatique car la réalité ! Il n'existe plus de coursier romanesque car même un Sagan qui pourrait arguer cette appellation surannée préfère les dollars d'Abu Dhabi à la Légende, Paris - Tours (On ne va pas revenir là-dessus, merci) ! Voilà, "Jojo" le romanesque fout le camp à l'image de pas mal de chose !😉
  8. Cela ferait un peu ... heuuuu, comment y dit déjà ce bon vieux Benzebut ? ..... Ha yes .... Tartlouze !😃😉
  9. Ok, alors je mettrai en avant les laboures et donc Kevin Pauwels qui dans l'ensemble de la saison s'est montré le meilleur et le plus régulier en Coupe du Monde et Superperstige même s'il loupe ses "Mondiaux" au terme duquel, il vient mourir au pied de la boîte ! Mais on a tort d'associer ses trois disciplines dans un même panier, d'ailleurs, les adeptes de ces dernières vont t'en vouloir à mort ! 😃 Et pour le "Flop" et pour te montrer que je ne suis pas foncièrement anti-"françouze", je mettrai Betancur, les deux autres ayant, paradoxalement, le privilège de l'âge pour les déculpabiliser. 😉
  10. Au départ je n'avais pas trop l'envie et comme j'ai vu "Mimi" s'y mettre, j'ai décidé de me prendre au jeu ! Mais c'est toujours subjectif ces classements ! Enfin comme c'est Guillaume, l'un des plus courtois du forum, qui le quémande ... - Meilleur coureur de l'année masculin sur route : Valverde, depuis deux ans en tête de tous les classements et coureur le plus complet du peloton. Cette saison en élisant Sagan à cette place, certains ont trop tendance à ne conserver que l'impression des "Mondiaux" alors que la saison du Slovaque a été une des plus ternes de sa jeune carrière. - Meilleure féminine de l'année sur route : je n'ai aucune crédibilité pour me prononcer, n'ayant pas suivi toutes les compétitions importantes des féminines. - Meilleur coureur de l'année masculin autres (VTT, cyclo-cross, piste) : VTT : Nino Shurter, Cyclo-cross : Kevin Pauwels, piste : Fabian Puerta vainqueur final de la CM de vitesse et de Kierin contrairement à Pervis présent au "Mondiaux" mais absent de la CM, véritable baromètre d'une saison. Trois disciplines, trois vainqueurs ! En effet, on ne peut sensément pas désigner un lauréat commun à des disciplines aussi éloignées les unes des autres ce serait une hérésie, doublée de "j'm'en foustisme" du plus mauvais effet eu égard à ces merveilleuses disciplines. Enfin, je délivrerai un Vélo d'Or d'honneur à Eric De Vlaeminck meilleur Cyclo-crossman de tous les temps ! - Meilleure féminine de l'année autres : voire meilleure féminine de l'année. - Meilleur coureur français masculin sur route (je ne propose pas de vote sur la meilleure française de l'année, je pense que ce n'est pas la peine smiley wink) : Fabian Alaphilippe. Le seul qui ait démontré un progrès édifiant ! - Meilleur espoir de l'année sur route (né après le 1/1/93) : Pierre Latour. - Meilleur grimpeur de l'année : Mikel Landa a été le meilleur escaladeur du Giro même si c'est Visconti qui a ramené le maillot bleu à Milan, Froome a été celui de la Grande Boucle et Omar Fraile, illustre inconnu, la chèvre (non péjoratif bien évidemment) en l'absence de chamois sur la Vuelta, faîtes votre choix car personnellement je n'en ai aucune idée même si visuellement Landa, Quintana et Froome ainsi qu'Aru en certaines circonstances m'ont paru au-dessus du lot. Alors disons Froome pour ne pas jouer les empêcheurs de tourner en rond, seul a vraiment avoir été présent dans le visuel ainsi qu'au classement et ce même si le Giro présentait des pourcentages plus édifiants pour sacrer un "mouflon". - Meilleur sprinter de l'année : Idem, si on se réfère au visuel, à la qualité des sprints et à l'adversité présente, c'est inévitablement et indéniablement le Teuton André Greipel qui remporte la palme ! - Meilleur puncheur de l'année : Sans réfléchir Valverde, son accélération dans Huy à la Flèche, son final à Ans, sa sortie à Vejer de La Frontera où il explose le dit Sagan et son punch dans le final de Madrid pour chiper le paletot verde (Valverde 😉) des frêles épaules de Purito. - Meilleur rouleur de l'année (CLM) : Sir Bradley Wiggins - Meilleur équipier de l'année : J'aurai une nouvelle fois avancé Valverde mais on va me traiter de "Lèche" alors je m'abstient même si je n'en pense pas moins sinon j'opterai pour Geraint Thomas et à un degré moindre, Richie Porte. - Baroudeur de l'année : Il y en a plus des Vogts ! Toutefois j'aurai tendance à placer Greg Van Avermaet, malheureusement, barré dans nombre de catégories alors qu'il ferait un beau vainqueur dans cycliste de l'année, meilleur puncheur, meilleur équipier voir meilleur rouleur. Alors comme il serait malhonnête qu'il ne figure pas dans un classement de l'année écoulée je l'ai nommé meilleur baroudeur. - Meilleur flandrien de l'année : Sep Vanmarke, plus malchanceux que lui, tu meurs ! Attention à sa saison 2016 ! Ne sera pas poissard tous les ans ! C'est plus un encouragement qu'une distinction mais comme il n'y a pas eu de Flandrien, ni de flahute qui ont crevé l'écran à l'image d'un Cancellara ou d'un Boonen voir d'un Sagan ces dernières saisons ... - Meilleure équipe de l'année : Sans contest Movistar, la formation d'Eusebio Unzue domine depuis ... des lustres grâce à un mercato qui n'est pas "Bling bling" mais qui s'avère efficace, à l'instar de la saison prochaine avec le recrutement de "Dani" Moreno, Carlos Betancur ou Nelson Oliveira. - Course à étapes de l'année : Le Giro comme d'hab (pour moi mais ce n'est pas irréversible, le printemps, les p'tits ziuauziaux ...) - Classique de l'année : Gand Wevelgem pour les conditions dantesques de course sinon toutes les autres ont été insipides jusqu'au final. Une année sans, cela arrive, sinon qui aurait placé Gand Wevelgem en tête ? - Moment de l'année (ça peut être une victoire, un moment fort d'une course, un fait de course qui vous a marqué) : Les "5 bornes" de la Doyenne ! Où comment se jouer d'un 3 contre 1 (Valverde/Paolini-Moreno-Rodriguez) comme dans le "Nieuswblad", (Stannard/Tersptra-Boonen-Vandenbergh).Du cyclisme intelligent ! - Exploit de l'année : Sir Bradley Wiggins pour son record de l'heure ! - Flop de l'année (il peut s'agir d'un coureur qui vous a déçu, mais aussi d'un évènement quelconque qui vous a déçu ou choqué sur la saison cycliste) : Kittel n'est pas un flop car il a été victime d'un virus qui lui a pourri sa saison. Sinon "Mimosa" a vécu une saison galère, l'âge sans doute ainsi que "Jicé" et Bettancur ! Mais si les deux premiers sont en fin de course, le dernier nommé doit une revanche à ses inconditionnels. - Commentateur de l'année : Jacky Durand sans contestation pour moi !
  11. Il est toujours moins laid que celui d'Ag2r ! Ce marron pisseux est vraiment d'une mocheté .... !!😉
  12. Éric De Vlaeminck, le « Maître des Laboures » pour l’éternité. Les fratries au sein du monde sportif en général et du cyclisme, en particulier, sont légions depuis la nuit des temps, cependant celles qui ont donné des champions toutes générations confondues sont rares voire inexistantes à l’exception notoire des De Vlaeminck ainsi que des Pélissier et à un degré moindre des Lapébie, des Moser ou des Schleck. Éric et Roger les « frangins » qui ont porté de concert le village d’Eeklo à la renommée internationale sont, sans commune mesure, les membres de la fratrie du cyclisme la plus prolifique en succès depuis que cette discipline à vue le jour, au crépuscule du XIXème siècle. Le décès de l’aîné des De Vlaeminck, Éric, survenu ce vendredi 4 décembre a semé le désarroi au sein du monde du vélo outre-Quiévrain ainsi que dans le microcosme très confidentiel du cyclo-cross mais pas seulement. En effet, la « Vieille Europe » rompue aux joutes des laboures en hiver n’oubliera jamais l’hégémonie d’Éric De Vlaeminck lors de la période charnière des sixties et des seventies au cours des Championnats du Monde de la discipline qui avait vu le jour un peu moins d’une vingtaine d’années plus tôt (1950) et qui avait été inauguré par la victoire du plus sculptural d’entre les « saute ruisseau » de l’après-guerre à savoir, « Tête de Cuir », Jean Robic. Éric De Vlaeminck demeure toujours, à ce jour, recordman de victoires dans les « Mondiaux » de cyclo-cross, grâce à ses sept succès obtenus en 1966, 68, 69, 70, 71, 72 et 1973 (Il aurait, d’ailleurs, très bien pu accrocher la victoire en 1967 sans la casse de sa monture) et, ma foi, ce n’est pas de sitôt que son empreinte disparaîtra du sommet de la hiérarchie de la spécialité tant, aujourd’hui, les adeptes des sous-bois sont proches les uns des autres. Auréolé, en outre, de quatre titres nationaux en 1967, 69 ,71 et 1972, Éric aurait très bien pu encore améliorer ce dernier chiffre, déjà peu banal, si la concurrence à cette période avait été moins drastique. En Belgique, des pointures tels Albert Van Damme, René De Clercq, le paternel de Mario voir son propre frère Roger, lui-même trois fois Champions de son pays en 1974, 75 et 1978 et auteur d’un doublé, « National – Mondial 1974 », se sont montrés de parfaits empêcheurs de tourner en rond, pour le maître de céans. En revanche, la carrière, de cet emprunt de bougeotte qui honorera pas moins de quatorze formations tout au long de ses treize saisons passées dans le cyclisme, ne fut pas aussi flamboyante sur la route, se contentant, si je puis dire, d’une victoire lors du Tour de Belgique 1969, assorties d'un succès d'étape ainsi que d'un sprint en force aux dépends de Genet et Pintens au terme de la seconde étape, Arlon- Forest, du Tour de France 1968. Toutefois, Éric est parvenu à décrocher quelques succès moins significatifs mais tout autant enviables à l’image d’un Championnat des Flandres en 1969, peut être sa meilleure saison, et de deux Tours de Flandre occidentale en 1968 et 70. Quelques accessits intéressants dans la Flèche Wallonne, Gand Wevelgem, Liège Bastogne Liège ou Paris Roubaix démontrent, si besoin était, la classe du bonhomme. Il est possible, également, que l’aura ajouté à l’extraordinaire talent de son cadet Roger sur la route a peut-être nuit à l’essor de celui-ci lorsqu’il se retrouvait à ses côtés. Toujours est-il que s’il fallait désigner des « fuoriclasses » pour la caste des « Forçats des Laboures », nulle doute, qu’Éric De Vlaeminck figurerait au firmament de la hiérarchie. Le bougre, ne s’est pas arrêté dès lors que sa carrière personnelle eut pris fin, bien au contraire, altruiste jusqu’aux bouts des orteils, l’aîné des De Vlaeminck, malgré quelques tourments, n’eut de cesse de vouloir prêcher la bonne parole et aider les jeunes cyclo crossmen d’outre-Quiévrain à perpétuer une tradition chère au « Plat Pays ». Ainsi, il devint, comme il se doit, entraîneur national jusqu’en 2002 et ensuite coacha, un temps, Niels Albert jusqu’à ce que la maladie (Parkinson et Alzheimer), qui l’emporta, ne lui empêche d’exercer cette fonction. Éric faisait partie de « mes amis » Facebook depuis un moment déjà et si j’ai une image que je conserverai de lui, c’est celle d’un dimanche après-midi de 1966 devant ma télévision, laquelle à l’époque diffusait les « Mondiaux de cyclo-cross », qui se disputaient cette année-là à Beasain au Pays Basque Espagnol, attendant le cinquième sacre de la « petite merveille » Transalpine Renato Longo, tout en espérant un accessit du Normand Michel Pelchat et à un degré moindre du Teuton Rolf Wolfshohl, autre coursier idoine de très grand talent. Or, suite à mon énorme désillusion, faisant suite au bris de roue de mon favori Vénitien dès les premiers kilomètres de l’épreuve, apparu, nanti d’une fulgurance inouïe, celui qui dans mon cœur d’artichaut de 13 piges, allait remplacer tous les Robic, Rondeaux, Dufraisse, Wolfshohl et Longo de ma jeunesse virtuelle ou bien réelle. Cet ovni, jaillit de nulle part, qui venait d’illuminer mon dimanche après-midi portait les traits d’un jeune impétueux, ceint du maillot de la Belgique, puceaux de tout palmarès et inconnu de tous, suiveurs, journalistes et autres inconditionnels des choses du cyclo-cross et se nommait Éric De Vlaeminck. A 21 printemps, le gamin d’Eeklo venait de décrocher le premier laurier d’un destin à nul autre pareil et embellir, par la même occasion, mes sombres dimanches hivernaux ! Salut l’artiste ! Michel Crepel
  13. Restons sérieux !!!! Il n'existe qu'un "Cannibale", c'est Eddy Merckx, le plus grand de tous, pour l'éternité ! Les années ainsi que les siècles défileront mais Merckx demeurera à jamais "THE BOSS" de la discipline !!! Et même si d'autres coursiers ont, de par leur classe et leur aura, apporté autant que le Belge, à la "Petite Reine" tels, Coppi, Bartali, Anquetil ou Hinault, Eddy demeurera le coureur au palmarès et à la boulimie de victoire stratosphérique, inégalable !!😉
  14. J'ai plus connu Rik Van Linden, dans son rôle de chasseur d'étapes dans les grands Tours et de son maillot vert remporté l'année de "Pra Loup 75" ! Quant à Etienne De Wilde, wahouu ! 😉
  15. Putain, j'adorai les "Six Jours" à cette époque ! D'ailleurs, certains étaient diffusés si j'ai bonne mémoire ! Peter Post et Rik Van Looy et avant Fred de Bruyne et Rik Van Steenbergen, ça dépotait grave !! Sercu était réellement le "boss" et a, outre Merckx, fait équipe avec de sacrés routiers tels Roger de Vlaeminck et Jean Pierre Monséré. A la TV, j'ai le souvenir de la paire Wallaby Donald Allan-Danny Clark ainsi que les Belgo-hollandais Etienne de Wilde et René Pijnen ! J'avais une préférence pour De Wilde tout de noir vêtu qui atomisait l'adversaire d'une manière déconcertante ! Il y avait encore l'Anversois Stan Tourné, Tony Doyle, l'Anglais ! Je me souviens de nom comme celui du Batave Léo Duyndam, Graeme Guilmore l'Australien. Nombre d'entre eux s'adonnaient au plaisir de la piste lors des "Mondiaux" dans des disciplines telles la course au point, le keirin, le demi-fond, la vitesse, le derny ... Personnellement j'adorai le demi-fond ! Mes "champions" étaient à cette époque bénie, Cees Stam, Theo Verschueren ! Sans parler des énormissimes Antonio Maspes, Koichi Nakano chez les "pros" et Daniel Morelon et Lutz Hesslich chez les amateurs de la vitesse. Bref, comme je l'ai promis à JF Guiborel, je vais m'atteler à faire un "truc" sur la piste ! Pour la petite histoire, aux prémices des "Six Jours" en 1899, les "gus" restait 144 heures le cul sur la selle ! Aujourd'hui, ceux-ci ne restent plus 6 jours et 6 nuits en selle, loin de là... On ne roule plus qu'à la fin de l'après-midi, et en soirée. On organise des épreuves derrière derny, des épreuves contre la montre ou encore des poursuites. De même, lorsque les routiers, dans les années 60, se sont investis dans les "Six Jours" afin de leur donner un nouvel élan, ces deniers ont repris du poil de la bête et le public a répondu présent en grand nombre. Hélas ce ne fut qu'un feu de paille, en effet, après les retraits des Sercu, Merckx, De Vlaeminck et consorts les "Six Jours" sont devenus confidentiels. Même les Allemands, friands, à l'image des Belges et des Bataves de ces soirées mais disposant de pléthore de vélodromes, contrairement à ces derniers, sont rentrés dans le rang ! La télé, internet et tutti a pourri ces soirées conviviales ! Demeurent les souvenirs, merci "Mimi" !
  16. Le shimili ....le shimimilili .... le shimilimilimili .... disait Papy Mougeot !😉
  17. Absolument, Philippe ! "Du 3 septembre 1939 (déclaration de la guerre) au 25 août 1944 (libération de Paris), le cyclisme a vécu de belles années. La bicyclette n'était plus la petite reine mais la reine des transports. Dans les rues, sur les routes, les vélos remplaçaient les autos, pour le ravitaillement ou le marché noir, ça roulait... Loin des conflits et des malheurs, les champions de la route - le Français Émile Idée, le Belge Marcel Kint - s'affrontaient dans Paris-Roubaix, Paris-Tours et même dans un ersatz de Tour de France. Des coureurs amateurs apparaissaient : Robic, Bobet, Géminiani. Les vélodromes - plus de 160 en France - ne désemplissaient pas. Au Vel' d'Hiv', à Paris, on applaudissait le Français Toto Gérardin et le Hollandais Van Vliet. Les journaux collaborationnistes apportaient leur concours aux manifestations, sans rien dire des tragédies que connaissait par ailleurs le cyclisme. Pas un mot sur le Vel' d'Hiv' du 16 juillet 1942, le jour où la police française a enfermé 8 000 Juifs sur ordre de l'autorité d'occupation. Pas un mot non plus sur les parcours héroïques de coureurs qui les ont conduits à la libération de la France ou... de la Roumanie. Ou au camp de Mauthausen... Jean Bobet nous raconte une histoire hallucinante mais véridique, qui permet de mieux comprendre ce que fut la France au quotidien sous l'occupation nazie."😉
  18. Le Tour de France pendant le second conflit mondial. A l’orée du XXème siècle, en 1903, plus précisément, le Tour de France, le « Barnum Vélocipède » voyait le jour, non sans quelques désagréments notoires, néanmoins. Si la 100ème édition se déroula, en juillet de l'année 2013, elle le doit essentiellement aux inopportuns et intempestifs conflits mondiaux, au nombre de deux, qui sévirent et meurtrirent, souvent bien malgré elles, les nations engagées, contraignants subséquemment, les « saute ruisseau » à plusieurs saisons de « congés sabbatiques ». Un petit tour d’horizon vélocipédique sur ce que furent ces années douloureuses de l'occupation Teutonne en France. « Il faudra leur forger l'enthousiasme à ces jeunes, si nous voulons gagner le Tour en 1940... Car il nous faut vaincre, l'année prochaine !... ». Ces propos, optimistes qui auguraient un avenir souriant et prometteur, dans la bouche du « Boss » Henri Desgrange, à l'issue de ce Tour de France 1939, calamiteux pour les tricolores, remporté par le « Père Futé », Sylvère Maes devant le « Roi René », demeurèrent, à jamais, lettre morte. En effet, si cet ancien clerc de notaire, affable et visionnaire, devenu, presque par défaut, fondateur de la course la plus prestigieuse du monde cycliste et rédacteur en chef du quotidien sportif L'Auto, n’eut de cesse de nourrir de grandes ambitions pour les coureurs français, il n’imaginait certainement pas abandonner ces derniers si soudainement un 16 août de l’année 1940 dans sa villa Varoise à l’âge de 75 printemps. Pourtant, avant de se retirer, ce natif de l’arrondissement, des quatre Saints (Paul, Denis, Martin et Louis), le 10ème, avait malgré le déclenchement du conflit à l’automne 1939, l’espoir secret que rien ni personne ne pourrait endiguer la marche en avant de sa « Kermesse de Juillet ». Malgré cela, loin de toute considération d’ordre sentimentale, la seconde guerre mondiale implacable et impitoyable va interrompre la « Grande Boucle » et ses festivités jusqu'à l’horizon de l’année 1947, en plein cœur de l’inévitable et impérieuse reconstruction, au sein d’une Europe en lambeaux. Suite au décès du « Patriarche de la Petite Reine », c’est à la progéniture d’un de ses anciens amis et associés, Jacques Goddet qu’incombera la lourde tâche de reprendre les rênes du quotidien sportif, « L’Auto ». Un incommodant et pesant héritage pas simple à assumer pour ce natif des Halles au cœur de Paname et ce même si les responsabilités ne lui étaient pas étrangères, loin de là. Directeur de « L’Auto » depuis l’aube des « Années Folles » et du Tour de France, l’année du « Front Populaire » en 1936, l’ombre d’Henri Desgrange planait, malgré tout, insidieuse, lancinante et sournoise, au-dessus de son frêle crâne de trentenaire. Désormais seul aux manettes d’un énorme et incontrôlable vaisseau quelque peu aviné par les circonstances ponctuelles, ce pragmatique récalcitrant moins sensible aux traditions que ne l’était son prédécesseur, n’abordera pas les premières années de son mandat avec panache, c’est le moins que l’on puisse dire. Il est vrai que lorsque l’on connaît l’importance du terme nommant une belle et franche allure de bravoure dans le lexique de la « Petite Reine » cela n’annonce aucunement des lendemains enchanteurs. Il est certain que débuter dans un tel contexte nauséeux ne s’avère pas des plus aisés, certes et que penser des reproches qui lui furent adressés d’avoir abandonné son illustre quotidien, créateur et organisateur du désormais incontournable Tour de France, patrimoine de la nation de Voltaire, aux mains tentaculaires et perverses des occupants allemands alors que dans le même temps, comme le soutenait avec conviction le très regretté journaliste Pierre Chany (Pierre Chany, l'homme qui m’a narré les cinquante Tours de France auxquels il a été convié), pas moins de 98 % des Français en 1940, n’agissaient pas autrement. Jacques Goddet, durant ce second conflit planétaire, a tenté au mieux de gérer son capitale et faire fructifier ses affaires au même titre que Maurice Chevalier, Edith Piaf, Arletty, Joséphine Baker, Sacha Guitry ou Coco Chanel. Pourtant, l’énigmatique se mue en troublant lorsqu’ en de maintes occasions, Jacques Goddet, louera les mérites du « Maréchal ». Dans « L'Auto » du 4 novembre 1940, il se félicite du salace et pour le moins licencieux « bain de purification » que le pseudo chef de l'Etat, et instigateur en chef de la collaboration à outrance va, selon lui, affubler à la nation des « Droits de l’Homme ». En outre, l'une de ses rubriques généralement consacrée à l'actualité générale relaie avec assiduité et adulation, frisant le népotisme, des communiqués de la propagande allemande. En revanche, le nouveau « Boss » de la « Grande Boucle » réfutait toute notion de collaboration avec l’envahisseur et montrait alors une docilité à rebrousse poils. Ainsi, contrairement aux vœux express de ce dernier, Jacques Goddet refusa, non ostensiblement mais catégoriquement, un ersatz de la « Grande Boucle » sur les routes de la zone occupée, comme de la zone libre, l'occupant, des plus mielleux, en la circonstance, s'étant engagé à en autoriser le passage, en même temps qu'il promettait un accompagnement matériel difficile à obtenir et réunir au vu des conditions de guerre. Même les promesses de carburant, de véhicules, de matériel cycliste et de ravitaillement auront donc été inopérantes et n’auront pas réussi à infléchir la tendance et les préjugés fondés du nouveau « Patron » à l’égard de l’autorité prépotente Teutonne. Par ailleurs, au printemps 1942, pour tenter d’entretenir la magie et la légende naissante « Tour de France » dans l'esprit vagabond et tourmenté d’un public chamboulé par les évènements, Jacques Goddet imaginera un jeu à ses lecteurs toujours assidus. Celui-ci consistera à élaborer puis confectionner l’ossature de l'équipe de France en faisant fi des atermoiements inhérents à ce genre de sélections arbitraires comme si l’épreuve était sur le point de se dérouler. En aparté, cette même année 1942, du 28 septembre au 4 octobre, le gouvernement de Vichy lancera justement un palliatif à la « Kermesse de Juillet » sous la forme d’un « Circuit de France » mal saucissonné qui laissera un goût amère. Interdite, suite à un décret de 1943, cette épreuve de huit étapes de Paris à Paris passant par Le Mans, Poitiers, Limoges, Clermont- Ferrand, Saint-Etienne, Lyon et Dijon bénéficiera, néanmoins, d’un plateau de choix et d’acteurs reconnus tels Guy Lapébie, Louis Caput ou Raymond Louviot, pour ne citer que les plus représentatifs. Malgré la fin de ce second conflit planétaire, scellée grâce à quelques quarante kilotonnes conjoints de « Little Boy » et « Fat Man » qui conduisit, in extenso à la reddition puis la capitulation Nippone du 2 septembre 1945, Jacques Goddet devra tout de même prendre son mal en patience jusqu’en 1947 pour voire enfin le bout du tunnel et l’accouchement dans la douleur, certes mais sans le concours des forceps, cependant, de la grande sœur à la 33ème édition de la « Grande Boucle ». Pour la circonstance et ne rechignant pas devant les effets du renouveau, très à la mode en cette aurore du « Baby-Boom », le Tour de France bénéficiera d’un nouvel écrin ou allié, aux choix, en l’occurrence, le journal « L'Equipe ». L’emblématique quotidien sportif reprend le flambeau de « L'Auto », mis sous séquestre pour avoir paru sous l'Occupation. Une sanction qui a concerné tous les biens du journal, dont le Tour de France, la pierre angulaire de l’édifice. En 1946, les journaux communistes « Sports » et « Ce soir » qui avaient émergés au lendemain du conflit, ont bien tenté, en vain, de s’immiscer puis de se frayer un chemin dans la brèche entrouverte. S’en suivit une « guéguerre » d’influence, les uns donnant naissance à la « Ronde de France », une épreuve éphémère, du 10 au 14 juillet, tandis qu’une semaine plus tard, du 23 au 28 juillet, « L'Equipe » répliquait farouchement avec la course « Monaco-Paris ». La réussite immédiate de cette dernière ajoutée aux origines particulières de ce journal, lui permettront d'obtenir le droit de relancer la « Grande Boucle » aux côtés du « Parisien libéré ». Pourtant, à cette époque, les difficultés matérielles et autres qui touchent encore de plein fouet le pays à peine sorti du chaos, engendre la défiance de la « FFC » Fédération Française de Cyclisme, qui n'autorise et encore, que parcimonieusement, des courses de cinq étapes tout au plus. Jacques Goddet qui fut, le 16 et le 17 juillet 1942, l’administrateur impuissant du « Vel d’Hiv », l’enceinte de Grenelle dans laquelle se déroula la sinistre rafle à savoir, la plus grande arrestation de Juifs réalisée en France par des Français, sous les ordres et la complaisance bienveillante des autorités de Vichy, insiste sur son soulagement de voir enfin le chapitre de l’hégémonie « Nazie and Co » se refermer pour le compte en 1947 : « Alors que notre pays, brisé par tant de dures années, supportant les convulsions qui le secouent, le Tour de France, cette grande fête populaire reprend sa place. (…) Son existence même évoque intensément l’idée de paix », écrit-il dans « L’Equipe » du 25 juin. Alors que les incontournables cartes d’alimentation restreignent encore et toujours le quotidien sommaire et désargenté des familles Françaises, le public friand de vélocipède peut au moins se consoler en s’époumonant et en vociférant à satiété à l’occasion du retour de sa « saga » préférée de l’été. Parmi les spectateurs alléchés par ce spectacle estival haut en couleurs et qui répondent aussitôt présents au départ du Palais Royal, l’illustre puncheur, alias le « Bombardier Marocain » Marcel Cerdan encourage avec vigueur et teinté d’une certaine consanguinité, les « saute ruisseau » rompu aux mêmes combats épiques que lui. Ce Tour du renouveau consacrera, malgré l’épisode Fachleitner, « Tête de Cuir » Jean Robic, un des « Menhir Armoricain » les plus emblématiques du cyclisme en compagnie du « Boulanger de St Méen » et du « Blaireau ». Sous l'Occupation, nombre de coursiers français survivaient bon an mal an en usant, comme beaucoup d’autres pans de la société, du marché noir. Du moins selon Emile Besson, journaliste émérite de « L’Humanité », un des premiers à avoir fait connaître la « Course de la Paix » en France et ce dès 1953 et qui s’exprime dans un recueil d’entretiens (J’écris ton nom, Tour de France, 2002) : « Ils sprintaient comme des chiffonniers pour des œufs, des jambons et du saucisson qu’ils se dépêchaient de revendre. ». Pour autant, des « fuoriclasses » de la trempe de Louison Bobet ou de Gino Bartali se sont, ô combien, distingués en participant à des actes de bravoure au sein de la résistance dans leurs nations respectives. Lauréat du Tour de France, le Breton (1953, 1954, 1955) tout comme le Toscan (1938 et 1948), brilleront, également, de toute leur classe lors de joutes stratosphériques et acharnées sur les routes prestigieuses, et moins périlleuses mais toutes aussi piégeuses de France et de Navarre. Michel Crepel
  19. Merci ! En attendant, viens te divertir !😉 https://www.facebook.com/groups/109190370243/10156173083910244/?comment_id=10156173086245244&notif_t=group_comment
  20. Tour 55 : Briançon - Monaco, « Gem » est « Géant » !!!!! Ha ! Charly Gaul ! Il était novice à cette époque et pas vraiment « fufute » étant donné qu'il était alors encore immaculé, vierge de tout exploit digne de ce nom, et pourtant ... Et pourtant, ce qu'il réalisa lors de cette 8ème étape sur les pentes crasseuses et savonneuses des Aravis, du Télégraphe et du « Tsar Galibier », résonnera à l'unisson au nirvana de la « Légende » jusqu’à la fin des temps ! L'atmosphère était aussi apocalyptique, pour les jeunes d'aujourd'hui, que lors de la chevauchée fantastique du « Pirate » vers les Deux Alpes en l’an 98. Maintenant, la route n'a plus vraiment la même consistance ni le même revêtement qu'à l’époque des faits sus-cités, en effet, plus quarante ans nous contemple ! Quatorze minutes à Briançon, Louison était stupéfait mais nullement abattu ! « Incroyable ! J'étais pourtant pas mal ! Qu'est ce qui va nous mettre dans les Pyrénées !» Voilà, c'est en ces termes que le Breton de St Méen s'exprimait à sa descente de vélo. Concernant « Le Grand Fusil », il y a un moment que l'ombre de Charly embuait voir hantait l'esprit et les pensées de l'Auvergnat. D'ailleurs, il avait juré ses « grands diables » de lui « faire sa fête » le lendemain, au « Nain Virevoltant ». L'affable Clermontois l'avait, comme à son habitude vociféré à qui voulait l'entendre mais surtout à l'oreille d'Antonin Rolland, la veille ! Pourtant, le jour dit, « Gem » en compagnie de « Biquet » « ardoisaient » déjà à onze minutes au pied du Vasson sur le Luxembourgeois, auteur à l'avant de l'« Envol du Condor » un jour d'effroi. Le temps est épouvantable, la pluie glace les os et le vent accentue encore cette impression de descente aux enfers. Le natif de Pfaffenthal, quant à lui, abhorre la chaleur mais vénère le déluge. Tous pensent alors à une rediffusion du film de la veille, mais .... Une attaque malencontreuse et inappropriée car désuète de « Tête de Cuir », dans les lacets du Vasson, rendit l'ami « Gem » furibard ! Se hissant sur les « étriers » avec rage, il éperonna, alors son destrier et, Robic dans ses sacoches, avala les pentes tel un glouton en rupture d'enzymes. Cette poussée d'adrénaline lui permit de reprendre quatre minutes au futur « Aigle des Cimes » au sommet. Dans la vallée et la traversée des gorges du Cians, les torrents dévalant la montagne inondaient les routes et les sentiers boueux. Une vraie patinoire, une gabegie monstre s'instaurait alors que seul, Geminiani appréhendait avec maestria et domptait avec aisance et une facilité déconcertante alors que les autres, tous les autres, partenaires, adversaires, motards et tutti se vautraient lamentablement sur l’abject macadam. Dans un état comateux qui frisait l'inconscience, « Gem » poursuivait son raid dévastateur à la poursuite homérique d'un fantôme aux contours vaporeux car inaccessible. Au Plat de Var, le présomptueux grognard des sommets rejoint Rolland et Bobet en compagnie de Marcel Bidot. Ce dernier n'a pas de mot pour décrire l'admiration qu'il éprouve pour cette inénarrable « grande gueule » capable de tous les excès, certes mais doté d'un panache inouï, incommensurable. Au passage, il lance vertement mais nanti d'une arrogance candide à son directeur sportif : « Alors Marcel, tu en connais des mecs comme moi ? Il est où votre Charly ?» « Seul devant avec Bauvin et « Walko » !» Se dressant de nouveau sur sa monture, il s'en fut tel un diablotin insatisfait et insatiable, abandonnant, par la même occasion, à leur triste sort ses petits camarades de galère. Bientôt, il se retrouvera dans l'aspiration des trois renégats déserteurs, bientôt, il les toisera avec perfidie et délectation et bientôt les lâchera au détour d'un lacet plus prononcé du Col d'Eze. La pluie n'ayant jamais cessé et victime d'une « perce » dans la descente qu'il aborda tel un malade mental, le « Grand Machin » coupera la banderole à Monaco plus de trois minutes devant le Luxembourgeois. Le « Gem » s'était bel et bien payé le « Charly » !!!!! C'était aussi ça la « Grande Pétoire » ! Michel Crepel
  21. Bizarre "Mimile", j'avais zappé ton "post" ! Il faut dire que je viens parcimonieusement, en ce moment suite à mon déménagement et à mon 4ème site ! 😉
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