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Michel CREPEL

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Tout ce qui a été posté par Michel CREPEL

  1. Pour en revenir à la "Classissima", c'est presque 300 bornes, pour l'épouser, il faut la vouloir vraiment. Pour avoir achever un petit condensé sur la carrière du "Cannibale" que j'ai envoyé à l'édition il tout juste deux jours, les fois où il a franchit la Via Roma en vainqueur, cela lui produisait une exaltation sans nom au point qu'il déclare souvent ne pas songer éprouver un plaisir aussi intense si l'arrivée avait eu lieu au Lungomar, par exemple, comme de 2008 à 2014 ! Et là, je ne parle pas d'Eugène Christophe ! La légende du « Gaulois » : « Primavera » 1910. Eugène Christophe ne possède pas, loin s'en faut, le palmarès le plus représentatif ni le plus boulimique du cyclisme Français et encore moins du peloton international, en revanche, les épreuves qu'il s'ingénia à dompter le furent d'une manière tout à fait extraordinaire. Bien avant l'icône le représentant re brasant sa fourche brisée, sous l'œil inquisiteur d'un commissaire des plus récalcitrant, du côté de Sainte Marie de Campan, au pied des cimes Pyrénéennes lors de la Grande Boucle de 1913, le gamin de Malakoff s'était déjà distingué, de l'autre côté des Alpes, à l'occasion d'un Milan San Remo 1910 apocalyptique. Nous sommes le dimanche 3 avril 1910 et les soixante et onze courageux qui s'agglutinent, alors, sur la ligne de départ, ressentent, déjà et inexorablement, les prémices insidieuses du cauchemar qui les accompagnera toute cette sainte journée. Les 290 bornes de l'épreuve s'annoncent, en effet, des plus dantesques. Le ciel bas, le froid glacial et la tempête de neige, qui sévit lors de cette quatrième édition embrument les faciès congestionnés et éberlués des suiveurs, pourtant rares à cette époque et des organisateurs locaux. Le train de sénateurs emprunté, pour la circonstance, par le serpentin multicolore, n'en est que plus irrationnel. Ainsi, se faufile t'il cahin caha, en ordre presque martial jusqu’aux contreforts machiavéliques du Turchino. A l'approche de celui-ci, dans ce paysage d'une austérité alarmante et d'une désolation sans nom, le blizzard a redoublé d'effroi et la température avoisine l'insupportable. Le mercure enregistre, alors, une descente vertigineuse vers le néant, ce même néant qui transpire dans le subconscient, fragilisé à l'extrême, de ces « Gladiateurs de l'apocalypse ». L'ascension du col, ultime rempart avant de fondre et de rejoindre le bord de mer, est toujours envoûté par les frimas et appréhendé, par un peloton transi, de façon collégiale. Les coursiers qui composent ce macabre enchevêtrement de corps désarticulés sont frigorifiés, les pieds deviennent insensibles, les jambes sont raidies et durcies par tant d'agonie et les mains sont crispées et épousent les cocottes de freins comme jamais auparavant. Eugène Christophe, quant à lui, ne fait pas exception à la règle et à l'instar de ses compagnons de galère, le « Vieux Gaulois », arc bouté, sur sa monture, se bat tel un démon, contre les éléments contraires. Au détour d'un lacet, le « Gamin de Paname » saute de sa machine prestement, malgré l'engourdissement, et commence un étirement en règle. Le peloton a, depuis longtemps, volé en éclats et les rares coureurs qui n'ont pas encore bâchés sont, désormais, éparpillés au sein de ce no man land lunaire. Lorsque le Français franchi, enfin, le tunnel qui délimite le sommet du Turchino, la chaussée est absente car abondamment enneigée. Par endroit, des couches de poudre blanche de vingt centimètres rendent caduque tout acheminement raisonnable. Il devient irréel de progresser à bicyclette. Christophe souffre le martyr, le froid le tenaille et les crampes commencent à diligenter leur poison dans son organisme passablement entamé et soumis à rude épreuve. Son estomac est victime de maux terribles et cruels dus à la malnutrition. La plupart du temps, à pied, il converge, aveugle, vers un destin incertain. Las, adossé à un rocher salvateur, le « Vieux Gaulois » attend. Quoi ? Il n'en sait fichtrement rien ! Toujours est-il qu'à un moment donné, il subodore plus qu'il n'aperçoit une ombre dans cette Sibérie Alpine. Cette ombre se libère, imperceptiblement, de sa chape opaque et ses contours apparaissent, enfin, rassurants. « Gégène ! » hèle, alors, à pleins poumons ce sauveur inattendu qui semblait reconnaître malgré la frimousse ravagé par les stigmates du froid le « Serrurier de Malakoff », venu du diable vauvert. L'inconnu, paysan hirsute, conduit l'infortuné coursier jusqu'à une auberge bienvenue où le tenancier du lieu le fera se dévêtir afin de sécher ses vêtements souillés et trempés. Enroulé dans une couverture de laine, généreusement offert par son hôte providentiel, le « Cri-Cri », de nouveau guilleret, ingurgite, englouti même, un grog bouillant. Rasséréné et gonflé à bloc, par cette obole, improbable quelque instant auparavant mais ignorant tout de la situation de la course, le Français, tel un grognard lors d'un remake de la « Campagne d'Italie », chevauche, pour la énième fois, sa monture, rejoint le bord de mer et file ardemment et vaillamment vers San Remo. A 25 printemps, Eugène Christophe, remporte cette « Primavera » d'anthologie. Quatre rescapés, seulement, se présenteront sur la Via Roma, terme de cette course hallucinante. Un mois de soins dans une clinique lui seront nécessaire pour recouvrer l'intégralité de ses membres endoloris et deux longues années pour retrouver la plénitude de son potentiel initial. Ces deux saisons blanches lui permettront de se reforger une condition telle, qu'à l'aube de l'année 1913, un forgeron pyrénéen qui tenait boutique au pied du Tourmalet, verra apparaître, un jour de juillet, un coursier pas comme les autres ..... Michel Crepel
  2. A son âge Boonen bouffait les pavetons comme personne et remettait toujours l'ouvrage sur le métier, Demare, j'en doute ! 😉 Mais ...
  3. En effet, car dans ce cas, Mark Cavendish, André Greipel, Marcel Kittel, Peter Sagan, Fernando Gaviria, Michael Matthews ... Mario Cipollini, André Darrigade, Jan Janssen, Eric Leman, Marino Basso, Edward Sels, Charles Pelissier, Roger Hessenforder, Guido Reybrouck, Wifried Nelissen, Djamolidine Abdoujaparov, Joaquim Rodriguez, Paolo Bettini .... sont ou étaient tous des planqués ! Idem pour tous ceux, désormais, dans le cyclisme moderne et ce même en haute montagne, attendent les ultimes bornes des arrivées en altitude, pour porter l'estoquade ! J'ai vu Valverde user des qualités dont il était pourvu par la nature mais pas que ! En effet, ne serait ce que lors de la dernière Ruta del Sol, il est sorti à 8 bornes du sommet du dernier col pour remporter l'épreuve. Sur la dernière Doyenne, il emmenait seul lors des dernières bornes les groupes successifs et différents de poursuivants et dans Ans, c'est lui qui se charge seul, avec tous les autres dans sa musette, de revenir sur Moreno et au final, il est encore devant sur la ligne ! Un "rat" ? C'est ton avis, certes mais permet moi de ne pas être d'accord, voilà tout ! Cecic dit sans aucune animosité de ma part !😉
  4. La tienne, sans doute, pas la mienne, désolé ! Et puis, franchement, Guillaume, crois tu qu'il ait des comptes à te rendre, nanti d'un tel palmarès ? Tu avoueras, qu'il n'a pas dû souvent jouer les planqués avec un tableau de chasse de cette qualité ! Alors, on ne l'apprècie pas, soit, on ne peut pas plaire à tout le monde mais on arrête de traiter les coursiers de "rats" lorsqu'on est un simple mortel devant une petite lucarne !
  5. Si les Nibali, Ulissi, Valverde, Yates, Thomas ou Kwiatkowski lancent la course dès le Capo Berta puis pratique un essorage en règle à la Cipressa, les Bouhanni et consorts seront absents au pied du Poggio ! Je sais pas mais Nibali et Valverde, on tendance à se planquer, ces derniers temps et ça, ça pue l'arnaque à savoir, qu'un de ses jours, ils vont certainement en claquer une !
  6. Gérard, un futur grand à n'en pas douter, décédé à 24 piges alors, qu'à l'instar d'un Roger Rivière quelques mois plus tard, il avait un superbe avenir devant lui ! 😉
  7. 15 mars 1971, le jour où disparu Jean Pierre « Jempi » Monséré. Il y a au fil du temps, dans l'existence, en générale, et dans le sport, en particulier, des destins tragiques qui relativisent toutes notions d'exploits, de courage et de dépassement de soi. Les tragédies bénéficient, si j'ose dire, d'une remise en cause, d'une prise de conscience collective, afin que de telles situations dramatiques ne se reproduisent pas. Parfois, ces drames peuvent être évités, c'est le cas qui nous occupe, d'autres fois c'est réellement le destin, les aléas de la vie et du sport, qui frappent ainsi au hasard. Nous sommes à l'aube des années 70 en pleine hégémonie « Cannibaliste ». Le « Roi » Eddy Merckx règne, en maître sur le peloton, en despote insolent depuis bientôt trois saisons et l'avenir ne s'annonce pas sous les meilleures auspices pour les adversaires du Belge, étant donné le jeune âge du bonhomme (25 ans) et donc la grande marge de progression dont il doit bénéficier en rapport à son expérience future. Pourtant, dans les chaumières d'outre-quiévrain, il se murmure qu'un jeune présomptueux serait sur le point d'éclore. La rumeur enfle et grossit en même temps que les exploits naissants d'un tout jeune garçon du nom de Jean Pierre Monséré. Le natif de Roulers, cité des Flandres Occidentale, vivier à champions tels Gilbert Desmet, Patrick Sercu et aujourd’hui Jens Debusschere, n'est, d'ailleurs, pas sans rappeler, pour les jeunes d'aujourd'hui, un certain Franck Vandenbroucke. Même tempérament à la limite de l'insolence, mêmes revendications tonitruantes, même égoïsme exacerbé mais surtout même classe intrinsèque, deux purs diamants à l'état brut. Jean Pierre Monséré, se fait distinguer la première fois en devenant Champion de Belgique amateur en l'an 68. L'année suivante (1969), il devient le dauphin du Danois Leif Mortensen lors des Championnats du Monde amateurs. Nous sommes à la fin du mois d'août, date traditionnelle des Mondiaux d'antan. Le jeune homme passe professionnel dans la foulée et un mois plus tard, en octobre donc, il est déclaré vainqueur, à sa première participation à une classique, du Tour de Lombardie suite au déclassement du sprinter Hollandais Gerben Karstens, convaincu de dopage. Le jeune prodige, alors, commence à inquiéter singulièrement son Altesse Eddy Merckx, mais aussi Walter Godefroot,Éric Leman et consorts, mais plus encore les adversaires des Belges en général, qui s'autorisent à penser, à juste titre d'ailleurs, que les miettes laissées, par ci, par-là, par les sujets de sa Majesté le Roi Baudouin, seront inévitablement happées, tel l'Ogre dans le « Petit Poucet » par ce nouveau « Conquistador ». Français, Italiens, Espagnols, Hollandais, Allemands et Suisses commence à voir, fatalement, d'un mauvais œil l'émergence de pareil trublion. Meilleur ami du« Gitan », il en avait la personnalité atypique, extraverti en diable, rusé, malin voir comédien à ses heures les plus fastueuses. En compagnie de Roger De Vlaeminck, donc, il échafaudait des plans drastiques pour stopper l'hémorragie« Merckxienne ». Son premier titre de gloire, hormis son succès lors de la « Classique des Feuilles Mortes », en Lombardie et qui sera, hélas, son dernier, il l'obtiendra avec une maestria de vieux briscard lors des Championnats du Monde professionnels deLeicester, en Grande Bretagne fin 70. A cette occasion, il deviendra Champion du Monde au nez et à la barbe de tous les ténors du peloton de l'époque. Signe du destin, déjà ? Il coiffe à l'arrivée, celui-là même qui l'avait privé, un an plus tôt, de la tunique irisée amateur à savoir Leif Mortensen, le Viking ! Ce fut une course échevelée, sans réelle difficulté bouclée à plus de 41 cm/h de moyenne pour une distance conséquente de 272 bornes. Monsieur, échappée en compagnie de « notoriétés » tels Gimondi (3ème), Godefroot (7ème), Bitossi (9ème), De Vlaeminck (11ème) ou encore Altig (15ème) et Guimard (14ème), fit preuve d'un culot hors norme pour venir châtier sur la ligne d'arrivée des coursiers plus aguerris à pareilles pressions. On notera, pour la petite histoire (course d'équipe oblige), l'arrivée en 29ème position d'Eddy Merckx au sein d'un premier peloton réglé pour la circonstance par le lauréat de la Grande Boucle 68, le rapide Néerlandais à lunettes, Jan Janssen. De cette notoriété naissante, le Belge montrera, alors, un tempérament extravagant à la limite du supportable. Dénué de scrupule, il dénoncera des contrats pourtant dûment authentifiés, s'épanchera dans des déclarations irrévérencieuses à l'égard de son entourage. Il ira, même, jusqu'à s'enrôler en compagnie de sa formation dans des critériums se déroulant le même jour ... Pourtant, ses frasques inconsidérées trouveront un épilogue, sans commune mesure, néanmoins, avec le drame du 15 mars 1971. Ce jour-là a lieu un critérium et comme tant de critérium, la sécurité y est moindre. La circulation y est régulée en amont et en aval de la course. Toutefois ce jour-là, au cœur du peloton de ce Grand Prix de Retié, un irresponsable a démontré, une nouvelle fois, l’égoïsme et l’indiscipline chronique de nos contemporains, en général, et des automobilistes en particulier. Refusant de stopper à une intersection, le contrevenant vint percuter de plein fouet Jean Pierre Monséré qui, projeté sur le macadam, décèdera sur le coup victime d’une fracture du crâne. Le destin vous dis-je car, en effet, l’enfant de Roulers(prédestiné ?) avait longuement hésité avant de, finalement, se décider à prendre part à l’épreuve. Mal lui en prit, il venait de fêter (septembre) ses 22 ans ! Sa mort suscita un énorme traumatisme au « Royaume du Vélo » qu’est la Belgique à cette époque (elle l’est toujours rassurez-vous), car Monséré, en dehors d’un caractère trempé et l’insouciance d’un enfant, trop tôt, gâté réalisait, alors, un début de carrière exceptionnelle et nul doute que le paysage du cyclisme des années 70 en aurait été, inexorablement, bouleversé. Personnellement, à cette époque bénie des dieux du cyclisme, je dénonçais vertement mais toujours sportivement l’hégémonie de Merckx (j’ai révisé mon jugement depuis fataliste et résigné devant tant de classe faite homme) et mon souhait le plus cher était de voir surgir un « clone » du « Cannibale » qui à l’instar d’un Roger De Vlaeminck, par exemple, viendrait tailler en pièce celle-ci. L’éclosion puis le décès de Jean Pierre, je l’ai ressenti, alors, comme une immense injustice envers l’homme, bien sûr, mais aussi envers le cyclisme car la Légende, la vraie ce sont les coureurs qui la font, la vivent, l’écrivent et la colportent de génération en génération, en aucun cas c’est le destin ! Michel Crepel
  8. C'est un des seuls moments de l'année où tu reviens réellement sur terre, "Mimi" ?😉
  9. A ne pas confondre, "Michou" avec l'omelette Norvégienne la "Kristofournhagen" qui se déguste avec la boasson du coin l'"Alexandria" !😉
  10. Ha bon ? Kesako le Omloop ? 😲
  11. Merci, "Seb", je la cherche depuis ce matin !😉
  12. Tu sais, Guillaume, on fera sans lui ! 😉
  13. Tu peux ! A ce propos je ne l'appréciais que très modérément avant 2012 et paradoxalement j'ai changé mon AK-47 d'épaule depuis ! 😉
  14. J'attendais que quelqu'un poste à ce sujet afin de ne pas m''attirer inutilement les foudres des foncièrement et primaires anti- Valverde, pour réagir. En effet, El Imbatido a opéré ce dimanche une dératisation gratos à tous ses détracteurs !
  15. Il n'est pas revenu à un très bon niveau, le père Kittel, il est redevenu l'incontestable numéro un ! Et puis tu peux rajouter à ta liste, Caleb Ewan et Fernando Gaviria et il faudra composé encore avec Nicolo Bonifazio, Jacomo Nizzolo, Sam Bennett, Andrea Guardini, Juan Joaquim Rojas, Juan José Lobato, Michael Matthews, Edvald Boasson Hagen, Wouter Wipper, Matteo Pelucchi, Jen Desbusshere, Jasper Stuyven, Ben Swift, Dany Van Poppel, Raymond Kredder ... Tom Boonen, auxquels les Français ne se sont pas montrés supérieurs ! Et j'en oublie certainement !😉
  16. Et encore deux de Boassen Hagen pour Greg, "Mimi" !! 📢
  17. Oui et Sagan, Kristoff ... Je ne vais citer tous ceux que nous connaissoons ici, je privilégiais ceux qui se doivent une revanche en quelque sorte, pour les "Flandriennes", s'entend tels Cancellara, Boasson Hagen ou Boonen voir Gilbert. Pour Greg, ce mec plus que Sagan, encore est un "collectionneur" dans l'âme, hélas pour lui ce titre, tout symbolique et honorifique, qu'il soit, concerne seulement les accessits qu'il truste, le malheureux, à une cadence de malade ! Enfin le numéro un mondiale à 35 piges passé, en se rendant au "Ronde", aux "Ardennaisses" et au Giro n'a pas débuté sa saison, comme de coutume à savoir, pied au plancher ! Enfin Geraint Thomas, il va être temps pour lui de choisir pour quelle "discipline" il roule car, désormais, etant un des seuls à se disperser, il risque de se retrouver "chocolat". Tiens ça c'est un bon sujet de débat ! Dans quelle discipline voyez vous l'avenir du Britannique ? On peut l'affirmer sans trop de risque de se fourvoyer, ce "gus" est excellenet partout ou peu ou prou, alors ? Perso, je le verrais bien en coureur de Tour et d'"Ardennaises" quoiqu'il n'est pas mauvais aux "Flandriennes" mais il est aussi pas manchôt en contre-la-montre .... dilemme !😉
  18. En outre, à l'image de Kittel frustré la saison dernière, Nibali à la dalle et il faudra être costaud pour le déloger à l'occasion d'une avant dernière levée qu'il pourrait très bien s'adjuger, également ! Il est le meilleur grimpeur, meilleur descendeur, meilleur rouleur et meilleur finisseur des coureurs complets sur cette épreuve ! Dumoulin est trop loin et Fulgsang est troisième, il joue sur du velours, le rital, "Cricri" !!😉 Quant aux Français pour la "Doyenne", nous en reparlerons lorsque tous les prétendants seront entrés en lice et en configuration "Ardennaises". Les programmes des uns et des autres en ce début de saison sont tellement disparates que le jeu des pronostics est des plus aléatoires à deux mois des échéances en ce qui concernent ces dernières. En revanche, pour ce qui concerne les "Flandriennes" Cancellara, également a une putain de dalle, Thomas sera au point, Boassen Hagen libéré vit une seconde jeunesse, on attend Boonen, Van Avermaet est égale à lui-même, Gilbert sera en forme s'il décide de s'aligner sur le "Ronde", Valverde entame un nouveau cycle .... Il y a encore du monde à situer avant de pouvoir établir des pronostics cohérents ! La vérité d'aujourd'hui peut très bien ne pas être celle de demain surtout en cyclisme. 😉
  19. J'ai plus d'affinités avec les Belges qu'avec les Français. D'ailleurs, je "bosse" pour une station de Namur avec l'ami Daniel Genon depuis bientôt cinq piges. Parler vélo avec eux c'est comme s'entretenir de Léonard de Vinci, Michel Ange, Véronese, Greco, Titien ou Boticelli en compagnie d'Italiens ivres de "Renaissance". Ils ont ça dans les gènes !!!😉
  20. Kittel, le "Cav", Greipel mais également Caleb Ewan qui prend de plus en plus de caisse et Gaviria, qui pousse, qui pousse ... sans oublier, les Italiens de service qui, outre Viviani, possèdent des atouts tels, Nizzolo, Modolo, Bonifazio ou Guardini sans oublier, comme l'ajoute Guillaume, Mareczko, qui n'a de Transalpin que la dernière voyelle ! 😉
  21. En 1969, plus le maillot de meilleur jeune, s'il avait existé et le classement par équipe ! C'est facile, cette année-là, le "Cannibale" avait trusté tous les podiums de la Cipale ! Je peux le dire, à l'image de la "Grande Armée" à Austerlitz, "J'y Etais" !! Quant au "Blaireau" il bat au sprint Kelly et Maertens à St Etienne en 1978 ! Ce n'est pas les Planckaert, c'est encore plus costaud ! Pour leur défense, ils avaient montés la Croix Chabouret auparavant et on peut imaginer les misères que le "Menhir" avait fait subir au joyeux duo, lors de l'ascension ! A Auxerre, en 1979 il domine Demeyer et Van Calster ainsi que Kelly et Thurau, pas de la ‘’bleuzaille’’, mon adjudant !😉
  22. En plus derrière il y avait pléthore de "pousse toi que j'm'y mette" comme Aldag, Hondo, Grabsch, Bolts, Heppner ou Kummer, voire Rabb ou Kloden, c'es dire !😉
  23. Le rouquin emmenait Zabel, souvent, toute la difference est là, dans la capacité du leader à tirer des "bouts droits" de "Mammouth" comme Ullrich ! Jan, c' était Martin puissance 5 !😉
  24. https://www.facebook.com/groups/radio51/550933551731232/?notif_t=group_activity En effet, le retour du" Déménageur d'Amstadt" !! Ou comment Lefevre joue les prestidigitateurs ! Cavendish, disparaît et Kittel réapparaît ! 😉
  25. Majka a pris du volume et s'est forgé de l'ambition après sa saison et sa Vuelta au terme de laquelle il a terminé sur le podium (3). Aussi, a t'il affirmé vouloir atteindre le "Top 3" sur le prochain Giro, ceci expliquant sans doute cela ! Quant à Quintana, il est moins présent que ses adversaires sur les épreuves, en Europe par exemple, mais il est au top, ou peu ou prou, dans chacune de celle qu'il choisi de courir !😉 Froome et Contador privilégient les "GT", or l'Espagne est riche en début de saison d'épreuves où tu peux y réciter tes gammes sous le soleil (Tour de Valence, Ruta del Sol, Tour d’Algarve (Portugal), Tour de Catalogne, Tour de Castille Leon et Tour du Pays Basque, entre autres) sans te prendre trop la tête et ce même, si les "boss" ne peuvent s'empêcher de se tirer la bourre à l'image de Froome et Contador, l'an passé. Le côté psychologique à quatre mois du Tour ? Je n'y crois pas trop. Les journalistes, si, à chacun sa soupe !😉
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