Frédéric LARBAUD

Si t'enlèves les roues et les pédales D-A tu peux passer sous les 5 kgs !!!

Si tout se passe bien je vais découvrir cette cyclo dimanche, sur le 95 km. C'est un peu hasardeux de parler météo à ce stade mais la pluie n'est pas exclue (a priori je préfère ça au mistral)

@Steven : douleurs et raideurs persistaient durant la sortie ; le déblocage dont tu parles (que j'effectue souvent quelques jours après des sorties longues qui peuvent "brider") fonctionne pour moi au plan cardiaque, pas au plan musculaire, en tout cas pas dans ce cas. @Marcel : hiver normal et régulier de mon côté, mais j'ai lu quelque part comme toi que les hivers un peu trop intensifs n'étaient pas la meilleure des préparations. Privilégier un socle foncier solide pour bâtir dessus par la suite semble être plus efficace sur le long terme. @Bruno : merci pour le conseil, je m'oriente de ce côté là aussi ; hydratation et étirements m'ont pas mal "décoincé" ces derniers jours d'ailleurs (PS : et si je puis me permettre, pour un "débutant", tu fais quand même pas mal de top10 dans les cyclos du Sud de la France ! ça promet quand tu seras aguerri) @James : oui, j'ai remarqué qu'on met plus de temps à se remettre d'une sortie longue où décide de "faire le col à fond" (ce que j'ai fait ces dernières semaines) En tout cas merci à tous pour vos réponses. Je remonte sur le vélo demain, on verra ce que ça donne.

Bonsoir, Pour 2013 aucune idée, mais si tu veux t'en assurer les parcours 2015 sont publiés sur le site de l'organisateur : http://www.bouclesduverdon.fr/parcours-edition-2015/ J'espère y participer cette année, sur le grand. Ce sera conditionné à la possibilité de faire une sortie de 6h au moins 2 semaines avant, ce qui ne se présente pas au mieux pour l'instant.

Salut Philippe, Je m'oriente de plus en plus de ce côté là pour ma part : séances courtes de spécifique en semaine couplées à des sorties longues assez roboratives le week-end (avec en plus un changement de hauteur de selle qui explique peut-être les douleurs et raideurs plus diffuses...) = perte de l'adaptabilité et de la disponibilité musculaire à un moment. Comme toi j'ai pas mal perdu en vélocité. Du coup je vais repartir sur des fondamentaux : petites sorties à i2 en souplesse avec de la vélocité. Pour les séances de récup active, c'est vrai que je n'ai pas suffisamment le réflexe d'en faire, alors qu'à chaque fois que j'en ai fait j'ai constaté que c'était hyper bénéfique, surtout sur HT. Là aussi une piste à suivre.

Oui Rémi, merci du conseil. A me relire on peut croire en effet que l'hypocondrie fait plus que me guetter 😃 Dans les faits je tâtonne aussi bien dans ma pratique (nouvelle cette année, même si c'est toujours du vélo) que dans mes réglages et ma position, donc je voudrais éviter de faire n'importe quoi, il faut que le plaisir prime. Je me laisse 4 jours de repos quand même, ça peut pas faire de mal.

22 km/h depuis Bédoin c'est effectivement à peu de choses près le record de David... Moncoutié 😃

@Stéphane : Non, rien en dehors, pas d'effet sur mon humeur ou ma "vitalité", c'est justement ce qui m'étonne. Et en ce qui concerne la FC, aucun problème pour aller chercher les 90-95% de FCmax sur un sprint long. Le problème musculaire s'est résorbé facilement pour toi ? Il n'y avait pas de blessure sous-jacente ? @Michel : merci de rétablir les chiffres, j'ai jamais été bon en maths Ca me confirme dans l'idée que l'augmentation du volume n'est pas si extravagante que ça. En revanche couplée à un déséquilibre brutal du ratio endurance de base / intensité, elle a peut-être des effets que je n'ai pas bien mesuré. Il faudrait peut-être que je maintienne davantage de sorties à i2 pour que le corps puisse suivre... Bon, 3h hier à i2 avec quelques sprints longs, le coeur réagit très bien, la souplesse musculaire est revenue, en revanche apparition et maintien de petites douleurs de type picotements au niveau de la face interne des 2 rotules, plus sensibles après la sortie que pendant d'ailleurs... Je me redonne 4 jours de repos complet, en espérant qu'il n'y ait pas là-dessous un problème tendineux ou (pire) cartilagineux...

Salut à tous, Jusqu'à assez récemment, je n'ai jamais trop eu de difficulté à percevoir et à interpréter les signaux envoyés par mon corps lorsqu'il commence à flancher ou lorsqu'il me demande de lever un peu le pied. En gros : sensation de fatigue physique, moins d'envie, jambes lourdes, impression de ne plus avoir de jus ou d'influx nerveux, voire petites blessures anodines, bref des signaux classiques spontanément pris en compte qui font que je ne me suis jamais demandé si je "m'écoutais" trop ou pas assez, si je "tapais dedans" trop ou pas assez. Quelque chose d'assez transparent entre mon corps et moi, sans trop de surprises et avec un certain équilibre entre sollicitation et repos. Depuis que je suis passé au "palier" supérieur au niveau de l'entraînement, en gros depuis que je fais des séances thématiques ou spécifiques avec de l'intensité, ce dialogue-là est un peu brouillé. Dernier épisode en date cette semaine, après une hausse du volume (550 km en 2 semaines au lieu de 350 sur les 2 précédentes, soit +75%, ce qui n'est pas non plus déraisonnable) et l'introduction de séries de PMA courte en milieu de semaine. Après 3 jours de repos, tous les indicateurs me paraissaient au beau fixe (pouls bas et régulier, relative fraîcheur mentale, sensation de disponibilité physique et grosse envie de remonter sur le vélo). Or une fois sur mon vélo, mes muscles m'ont clairement dit non : sensation d'être ankylosé, limite crampé, avec mollets qui tirent, et surtout ischios complètement noués, durs, sans souplesse. Une crispation au niveau de toute la chaîne de pédalage, avec l'impression douloureuse d'avoir les "grosses cuisses", comme après 20' passées au seuil. Ca m'a toujours paru complètement normal d'avoir les jambes lourdes ou fatiguées en faisant du vélo, ça fait même partie d'un certain bien-être post effort physique, en revanche jamais je n'avais ressenti de souffrance musculaire ou de blocage comme celui-là, surtout en reprenant mon vélo après quelques jours de récup. Cette réaction me paraît d'autant plus bizarre qu'en vélo c'est toujours la même chaîne musculaire qui est sollicitée, avec la même amplitude dans les mouvements. Je ne suis pas sujet aux crampes et je n'ai jamais ressenti de courbature à cause du vélo, sauf peut-être au tout début. Et bien sûr, je m'hydrate en quantité et en qualité, aussi bien pendant qu'après mes sorties. Bref, j'ai du mal à interpréter cet épisode... Qu'en pensez-vous ?

La checklist habituelle à vérifier : - taille et qualité de tes cuissards et surtout de la peau : trop serré ? trop lâche ? chamois usé ? un cuissard qui ne te colle pas aux fesses c'est un cuissard qui ne fait pas son office - lessive et hygiène : c'est pas évident de le dire, mais c'est mieux quand c'est dit : un cuissard se change et se lave après chaque sortie et se porte sur une entrejambe propre ; pour la lessive, éviter les produits contenant des solutions agressives ; au savon de Marseille, c'est bien ; et pas d'adoucissant, parfois responsable d'allergies - fréquence et volume de l'entraînement : as-tu repris ou augmenté le volume de façon importante récemment ? le périnée est une zone sensible qui est facilement agressée si elle est insuffisamment tannée - réglage et usure de la selle : fais-tu beaucoup de bec de selle ? le recul est-il correct ? la hauteur t'oblige-t-elle à te déhancher un peu ? ta selle ne pointe-t-elle pas un peu vers le haut ? depuis combien de temps la possèdes-tu ? - pression des pneus (le diable est parfois dans les détails...) : à combien tes pneus sont-ils gonflés ? est-ce que tu as "mal" de façon générale après tes sorties ? Pour la prévention, outre les mesures d'hygiène et de confort, utiliser une crème (Nok, Assos, ou plus simplement Mytosil ou Cetavlon) ; il faut tartiner généreusement. Je n'aborde pas la question de la guérison ni du traitement qui est différent en fonction de la lésion. Tu trouveras sur le web des pages très bien faites, parfois par des entraîneurs ou des médecins du sport, qui abordent la question de ces petits (parfois gros) soucis du siège chez le cycliste, la manière de les reconnaître et de les traiter. Un seul conseil de bon sens : si ça fait mal ou si ça empêche de pédaler, un peu de repos ne nuit pas.

Salut Guillaume, A mon tour de te manifester mon soutien. Je ne suis pas un grand bavard sur le forum mais je suis tes contributions avec intérêt et je te suis reconnaissant de prendre le temps d'éclairer humblement ceux qui viennent avec leurs petites ou grandes questions ici. Bon rétablissement à toi.

109 km, 1400 mètres de D+ et 4h20 sous un beau soleil. 307 km pour cette semaine, il me reste deux semaines pour refaire du jus et maintenir du rythme.

Sortie PMA, 2 séries de 5x30"/30" à PMA/i2, au final 42 km pour 1h35 en rentrant doucement. Les deux séries sont nettement mieux passées cette fois, ça décrasse sérieusement le moteur. Bizarrement pour une sortie avec de telles intensités, je me sentais mieux après qu'avant, avec l'impression d'être "débloqué" à tous les niveaux (cardiaque, musculaire et dans la tête). Bref il semblerait que ça fasse du bien quand ça fait mal. Je prends 24h de repos avant 4h dimanche avec du dénivelé, ce sera la dernière sortie "longue" avant la Provençale Sainte-Victoire dans 15 jours, à laquelle j'espère arriver avec une bonne base et de la fraîcheur.

107 bornes et dans les 900 mètres de D+ avec l'ascension des petits cols de Suzette et de la Chaîne depuis Beaumes de Venise. Une atmosphère un peu différente de celle du Semnoz début avril, même s'il faisait frisquet. Avec le mistral, les panoramas sur la Drôme provençale et le flanc ouest du Ventoux étaient vraiment somptueux. Une sortie à refaire avec un peu moins de vent, et peut-être en poussant jusqu'à Entrechaux, Vaison...

Bonjour Jean-Pierre, Oui, et quelles routes ! Je suis installé depuis peu à Avignon mais depuis que j'ai découvert toute cette région entre Ventoux et Monts du Vaucluse, je me régale ! Encore plus dur que la côté de Blauvac hier, il y avait le tronçon entre Méthamis et Villes sur Auzon, juste avant de bifurquer à gauche à la borne sur Blauvac. Là, même en légère descente, avec un mistral à 70, tu te fais les cuisses ! Sinon pour la route que tu mentionnes, je la prends toujours dans l'autre sens, en faisant l'enchaînement la Roque sur Pernes - Le Beaucet - Venasque. Mais dans la première partie où la visibilité est la meilleure j'atteins fréquemment les 60 km/h, donc j'en déduis que la pente doit être de l'ordre de 8 à 9%, en gros depuis le petit pont jusqu'au sommet. Il faudra que j'inverse mon circuit et que j'essaie dans le sens de la montée un jour, idem pour le raidillon qui permet de grimper du Beaucet vers le plateau et qui doit facilement taquiner les 10% à certains endroits. Tout ça aussi pour dire à Bernard que le coin ne manque pas d'arguments lorsqu'il s'agit de grimper. Un circuit à faire depuis Venasque, en guise de mise en bouche pour le Ventoux, c'est l'enchaînement col de Murs, Murs, descente sur Gordes, Lagnes, remonter pour basculer sur Fontaine de Vaucluse, et enchaîner avec la montée de Saumane à La Roque sur Pernes. Ca doit faire environ 1500 mètres de D+ pour une boucle de moins de 60 km. Et dernière chose, comme le dit Rémy, pour le Ventoux, le mieux est quand même de pouvoir choisir sa fenêtre météo, si on le peut.

Alors mon message tombe à côté :) J'espère que tu trouveras mais n'étant pas de l'Ouest, je ne peux te conseiller. Sinon, en ce qui concerne Castelli, je pense qu'il est difficile d'en être déçu. Leurs cuissards sont épatants, cela m'étonnerait que ce ne soit pas le cas du reste. Bonne route !

Même esprit ici, mais il faut avouer que, lorsqu'on est à court de foncier, les petits parcours sont aussi un moyen de se faire plaisir sans renoncer. Je suis engagé sur le petit parcours de la Provençale Sainte-Victoire (95 km, 1200 D+). Je vais y aller sans chercher à faire une perf (pas à ma portée de toute façon) mais bien pour participer et me faire plaisir. J'aurais été déçu de devoir renoncer pour la seule raison que je n'ai pas le fond suffisant à cette période de l'année.

Et en commandant sur Internet ? Tu fais l'essayage chez toi, tranquillement, et tu demandes un échange avec la taille en dessous ou au dessus si ça convient pas. Bien sûr le port retour est souvent à ta charge, mais à mon sens c'est moins cher et moins fastidieux que de faire 200 km en voiture pour essayer une veste.

Monter le Ventoux par Bédoin aujourd'hui fallait être motivé ! J'ai fait la côte de Blauvac cet après-midi, par moments j'étais scotché. Sinon oui par rapport à il y a une dizaine de jours on voit que la neige commence à bien disparaître, surtout en dessous de 1500-1600 mètres. Je ne sais pas ce que ça donne côté Nord. Bernard, bonne chance pour ton projet. Comme le dit Joos, il faut se méfier du vent et des contrastes thermiques. En mai le mistral est encore fréquent.

1h30 et 40 km pour la première sortie spécifiquement dédiée à la PMA de l'année. Même si j'étais prêt mentalement, ça a été d'une violence incroyable ! Après la première série, j'avais envie de vomir... après la seconde, j'avais envie de dormir sur le bas-côté.

Jeudi 50 km en endurance haute, plutôt satisfaisant avec de bons passages à i3 (28 de moyenne) Vendredi 40 km de récup active, de quoi détendre un peu ischios et fessiers meurtris... Samedi 70 km en endurance basse sous la flotte du début à la fin, une grande première pour moi ! et j'avais retrouvé de bonnes jambes grâce (je pense) à ma petite séance de décontraction de la veille. Bon ça n'a l'air de rien mais je n'avais jamais osé partir sous la pluie et je considère la chose comme une forme de baptême vélocipédique, un peu comme le premier 100 bornes d'une vie cycliste :) 160 bornes en 3 jours, 200 sur la semaine, je sens que c'est à peu près le maximum que mon corps est capable d'encaisser à ce moment de l'année. On verra en mars pour allonger les sorties.

Ben, là encore, il y a de tout. Il y a quelques semaines, je me suis retrouvé sur une portion de route assez étroite, avec un semi arrivant assez vite derrière. J'ai serré les fesses par habitude, mais celui-là a sagement attendu que la route s'élargisse pour me doubler, bien large. Je l'ai remercié d'un signe de la main et j'ai eu le droit à un coup de warnings compatissant en retour, comme quoi... Je suis aussi persuadé que le comportement qu'on adopte en tant que cyclistes joue énormément dans la façon dont les autres usagers de la route se comportent avec nous. Vous allez me trouver naïf voire carrément irénique mais bon, quand je vois que je bloque un bus par exemple, je n'hésite pas à indiquer de la main mon intention de serrer à droite au premier dégagement venu, ça ne perturbe pas ma sortie, ça permet d'indiquer au chauffeur derrière moi que je suis conscient de sa présence et que j'essaie de lui faciliter le passage, et ça se passe au mieux. Idem dans les montées de cols, quand il s'agit d'inciter un véhicule à dépasser ou, à l'inverse, de l'en dissuader d'un signe de la main si on a une meilleure visibilité... Cela s'appelle le dialogue et le respect mutuel et c'est la base d'une société qui fonctionne. Il y aura toujours des imbéciles, alors si on n'y met pas un peu du sien...

Bonjour Michel, Ca m'arrive aussi, quand j'en fais un peu trop. Par exemple 3 jours de vélo d'affilée alors que j'ai plus l'habitude de rouler. Je pense que ça correspond à un stress physiologique qui se manifeste (entre autres) par cette difficulté à s'endormir. L'organisme est en perte de repères et se met en état de vigilance, bien réveillé, pour voir venir. Interprétation perso.

Beau sujet ! Pour ma part ça pourrait être cette année aussi. On verra. En attendant je lirai vos retours d'expérience avec intérêt.

Bonsoir Michel, J'ai fait le chemin inverse, d'une Aliante Versus X (canal central de 2cm de profondeur) à une Aliante Gamma "classique". 1000 km environ sur chacune de ces selles à ce jour, et pour moi la différence est nette : la version avec canal est plus plane (la différence de creusement est visible à l'oeil nu) et surtout plus ferme (sur ce point, mon vélociste m'a expliqué que c'était voulu, afin de limiter le phénomène d'affaissement des mousses propre à ce genre de modèle). En ce qui concerne l'échancrure, même constat que toi également, mais je ne crois pas qu'elle apporte quelque chose en plus...