Montée de Froome au ventoux

[Bernard MOREAU]

C'est le parcours de référence pour l'ascension du Ventoux avec 62'09 pour Gaul (1958), 56'50" pour Vaughters(1999) et 55'51 (2004) pour Mayo.

[Bernard MOREAU]

Moi avant-hier vélo par 5° et un petit vent

hier ski de fond

Me sens pas terrible aujourd'hui. Avec un peu de chance ça ira mieux en fin de journée et j'irai faire des escaliers.

[Sylvain GIRAULT]

ces personnes étaient rigolotes mais qu'il convenait qu'elles montent un jour sur un vélo pour se rendre compte que leurs calculs c'est pas très sérieux. / l'inverse est tout aussi rigolot : il conviendrait que ces mr prennent quelques cours de math et physique, ils verraient d'où viens par exemple l'avion qui les emmène à l'entraînement ou aux courses à l'autre bout du monde.

[Michel DUSUN]

42 watts!

Donc pour grimper le Ventoux aussi vite que Froome il m'en faut 10, si ce n'est 11. Problème ça doit être lourd ces machins et je me demande bien ou je vais bien pouvoir les caser...

😃

[Sylvain GIRAULT]

non, mais je ne dis pas que la personne qui est intéressée n'est pas sérieuse.

C'est pas parce que je ne connais pas ou ne comprend pas que je vais prendre les gens qui comprennent et savent pour des débiles.

[Jean-Louis VARESANO]

salut bernard tu fais quoi exactement comme exo avec tes escaliers ? merci a toi de ta réponse .

jean louis 

[Bernard MOREAU]

Je connais un escalier tranquille (mais pas tous les jours ni à toutes les heures) avec paliers très courts. 7 étages, 19,7 m de D+

Je fais du fractionné court : monter en courant presqu'aussi vite que possible.

Y'a 20 ans je faisais en moyenne 40s. par ascension, descente en ascenseur 35 s. et je tenais 20-25 rotations à ce rythme, 60 quand j'étais très en forme. Quand je coince je ralentis ou bien je prends qq s. de repos.

Pour le vélo c'est plus efficace que n'importe quel autre exercice.

[Jean-Louis VARESANO]

Je cours pas mal l hiver et depuis peu j ajoute a mon parcours des montées d escaliers sauf que ce sont des marches urbaines" très longues " menant a un chateau , je vais calculer le dénivellé il doit bien y avoir au moins 25 mètres ,qu en disent tes genoux /tendons ? Est ce risqué comme exo ? je vais m essayer a les monter et les redescendre plutot que de continuer mon footing une fois les marches franchies ...Je te dirai mon ressenti , merci a toi .

[Bernard MOREAU]

Si je devais descendre à pied je ne le ferais pas. Aucun problème de genoux malgré les virages à 180°.

La descente rapide en escalier comporte bien sûr un risque, la montée pas vraiment, je n'ai jamais raté une marche.

Un marathonien divonnais -pas gexois - (env 2h40) s'entraînait parfois sur les escaliers de l'hippodrome, ancien cycliste de l'UCG.

 

[Jean-Louis VARESANO]

ok dans ce cas la je descendrai les marches sans courrir , le cadre du vieux gex ( les fameuses marches du chateau ) est superbe avec vue sur le jura ...Combien de temps d echauffement preconise tu avant d attaquer les marches ?

[Bernard MOREAU]

5-7 minutes.

[Bernard MOREAU]

5-7 minutes.

 

[Bernard MOREAU]

5-7 minutes.

 

[Jean-Louis VARESANO]

ça roule !!! merci et bonne soirée .

[Nicolas JOARY]

Est-ce que monter les escaliers fait travailler les muscles des guibolles de manière fort proche à leur manière de travailler sur le vélo ?

En montant rapidement une à une les marches d'un escalier ordinaire, il me semble que ça fait un peu l'effet de mouliner, et en les grimpant deux à deux, l'effet de "mettre du braquet".

Certains prétendent que monter les marches deux par deux est mauvais pour les genoux (un peu comme pousser de gros braquets ?). Vrai ou faux ?

[Bernard MOREAU]

A une époque j'en ai fait pas mal (1988-1998), maintenant je n'ai plus accès aux escaliers en question, vraiment dommage, et je me rabats à l'occasion sur ces 7 étages d'escaliers pour du travail très intensif. Ils m'avaient bien servi pour refaire les muscles après un grave accident.

Il s'agissait de marches de 21,5 cm et non pas des 16-17 cm habituels.

1 marche /seconde, ça ne faisait même pas 800 m de D+/heure. Trop tranquille, ennuyant.

Selon ma vitesse d'ascension je faisais 1 par 1 ou 2 par 2, j'avais même déterminé quelle méthode était la plus économique en termes de pulsations cardiaques cumulées. ( 1 par 1 c'est vraiment lent, c'est bon pour de très longues durées,)

Je ne peux évidemment pas parler pour tout le monde, mais je n'ai jamais eu de problèmes de genoux suite à ces ascensions.

Dommage que les cyclistes ne se rendent pas compte qu'ils sont bien mieux préparés aux escaliers que les coureurs à pied. Ils gagneraient toutes les courses en escaliers du monde.

Si j'habitais Paris je m'entraînerais à la Tour Montparnasse.

[Aymeric MOULINS]

Les stades avec gradins se prêtent bien à ce type d'exercice aussi. Pas plus tard que ce soir j'ai fait une séance de 4*500 (11 séries de 45) marches Récup 1200m à 12km/h en endurance active sans temps de repos.

Je rejoins Bernard, pour le vélo je n'ai rien trouvé de mieux.

J'essaie également de caser chaque semaine une montée de col (600m de D+ en 8kms) en courant.

Avec ce programme et associé à un bon travail sur le plat en vélo j'ai pas de souci pour accumuler rapidement du D+ au printemps et je suis aussi au point pour les courses de montagne.

Faites des escaliers, vous ne le regretterez pas! Je travaille essentiellement en fréquence, ça rappelle un travail en sur vélocité en montant les marches 1 par 1. C'est ce que je recherche comme travail ciblé.

[Nicolas JOARY]

Il ne me semble pas non plus que ça puisse causer de problèmes aux genoux, mais j'ai de grandes quilles, donc ça aide quand même un peu. Depuis l'adolescence, je grimpe toujours très vite les escaliers, et le plus souvent deux marches à la fois. Il m'arrive aussi de les descendre deux par deux, mais c'est relativement dangereux, donc je ne le fais pas souvent.

@ Aymeric : Oui, les stades, j'ai déjà tâté aussi. Mais c'est souvent assez irrégulier : plusieurs marches, une sorte de palier, puis encore des marches... En outre, elles sont assez larges, ce qui n'est pas facile pour prendre des appuis réguliers.

Un peu comme courir entre des rails de chemin de fer, en sautant d'une traverse à l'autre. Très fatigant, car il faut aller vite et garder le rythme, vu l'écart entre les traverses.