Nicolas SEVERIN Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Bonjour à tous, Voila donc comme je sais qu'un coureur ne passe pas pro du jour au lendemain, j'aurais voulu savoir à partir de quelle catégorie un coureur commence t-il à être rémunéré même si c'est de manière très faible. Merci à tous de vos réponses et bon Weekend
Fabien DELMAS Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 a l'époque ( 10-15ans) quelques clubs (sud ouest) payaient (ou plutôt dédommageaient!) quelques nationales ( 2éme cat) et surtout les élites, mais ça n'allait pas chercher bien loin, je ne pourrais pas dire si c'est toujours pareil maintenant.
Jean MARTIN Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Bonjour, y a quelques années de ça certains gagnaient plus d'argent chez les amateurs quand professionnel , maintenant un salaire minimum est obligatoire chez les pros . Chez les amateurs donc en 1ere catégorie la plupart ne font que du vélo certains ont un fixe par mois mais faut pas croire que c'est mirobolant genre 300 euros /mois voire 800 pour les tout meilleurs ( une petite poignée). La majorité des cas c'est j'habite chez mes parents , ou avec ma copine c'est cette dernière qui fait chauffer la marmite, sinon le plan le plus connu je bosse l'hiver et je touche les assédics le reste de l'année . Sinon les plus courageux , ils courent en 1ere et travaillent à coté un boulot pas trop creuvant et des horaires qui laissent le temps de rouler . Certains font des résultats quand c'est des courses de 1 ere catégorie mais pas sur des épreuves élites ( finir dans le paquet ils sont déja content.
Jean MARTIN Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Mais les plus courageux de tous ce sont bien ceux qui bossent qui ont des enfants , une femme et arrivent à faire 10 000 , 15 000 km /an . Ils sont nombreux ici, les gars BRAVO🆒
Christophe ESCLAPEZ Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 "Mais les plus courageux de tous ce sont bien ceux qui bossent qui ont des enfants , une femme et arrivent à faire 10 000 , 15 000 km /an . Ils sont nombreux ici, les gars BRAVO" oui et bravo à maman qui garde les enfants et s'en occupe !!!😉
Jean-Pierre MARTINEZ Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Plus tristes sont ceux qui ont laissé l'école et autres études ,croyants que le rêve était à portée de la main et qui se retrouvent sans boulot ni qualification professionnelles,j'en connais ,ils n'avaient peut être pas à leur côté quelqu'un pour les conseiller.
David PATRICK Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 J'en connais aussi qui n'ont pas fait de vélo , ont fait des études avec diplômes +++ et n'ont pas de boulot :)Patrick
Jean-Louis AGUILAR Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 il y en a aussi qui font des études sur le vélo et qui font du vélo 😉
Laurent VANDER Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Moins de 6 % du temps ?En calculant 24h/24h, oui... On pédale aussi la nuit, pendant qu'on dort, c'est bien connu. 😆
Christophe LE PHAR Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Je confirme : je n'ai pas laissé l'école, mais j'ai levé le pied à cause du vélo (pour rien, ma famille y était hostile de toute manière, je ne pouvais pas vraiment m'entraîner et aller aux courses) , je n'ai pas eu le bac très brillamment, et je l'ai traîné longtemps. J'ai bossé deux fois plus après ... La plupart de mes copains de vélo étaient quasiment en échec scolaire, ou pour les plus âgés avaient des boulots de survie.
Jean MARTIN Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 J'avais un pote qui a choisi je sais plus quel cursus à la fac car il avait que 16 heures de cours /semaine , pour avoir le temps de faire du vélo.Et un autre qui est ingénieur dans l'aéronautique et qui alterne 1ere catégorie et 2 eme , il va et rentre en vélo au boulot et s'entraine après , mais lui pas de copine , il vit que pour le vélo , . Chacun son choix
Michel GERAUD Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Bjr,A l'epoque dans les années 90, quand tu passais en 1ere catégorie le club te trouvais un travail avec un statut de sportif haut niveau, pour ma par j'ai été placé par mon club a la RATP puis dans un grand magasin de sport parisien, cela me permettait d'avoir des temps de travail allégés pour pouvoir m'entrainer et des jours pour les courses à étapes ou pour les selections. Coté salaire il etait pris en charge par mon employeur du moment plus bien sur les primes de courses et à l'époque je gagnais plus que certains pros. D'ailleurs c'est pour cela que beaucoup de bon coureurs de 1ere caté preferaient restés en amateur car ils gagnaient bien mieux leur vie, je pense par exemple a Claude CARLIN ou Richard VIVIEN, mais ca c'etait a la prehistoire car avec tout l'argent qui circule dans le cyckisme pro, je pense que beaucoups d'entres nous auraient franchis le pas, mais bon le passé est le passé...Sinon il est vrai que j'ai laissé tomber les etudes pour pouvoir faire du vélo " 9 ans en 1ere catégorie " je n'ai pas eu de diplomes sauf le certificat d'etude, mais cela ne m'empeche pas d'avoir bien tourner puisque je suis chef d'entreprise, mais il est vrai que beaucoups sont restés sur place mais faut aussi savoir se retrousser les manches, ne pas regarder derriere soi mais voir devant, c'est la vie.... A+ Michel...
Rémy LORIOT Posté le 6 janvier 2013 Posté le 6 janvier 2013 Ben ouais, mais il va pas s'excuser non plus.Et c'est pas parce qu'il a " de la chance " (ce qui est relatif) qu'il n'a pas le droit d'avoir un avis...Là où il n'a pas tort, c'est que "la chance sourit aux audacieux". Ca peut paraitre creux comme phrase toute faite, mais c'est pas faux.Celui qui sait faire le bon choix au moment opportun réussira toujours mieux que celui qui attend que ça vienne, fusse-t-il le plus doué du monde. La vie c'est une affaire de choix. Et la chance, ça se provoque.Moi, je peux le donner mon avis? Je précise que je suis un "self made man". Parti de rien et arrivé nulle part...
Rémy FAURE1639476388 Posté le 7 janvier 2013 Posté le 7 janvier 2013 BonjourCe que tu dis, quand tu écris que les amateurs gagnaient autant et quelquefois plus que certains pros, s'avère etre vrai. Mais moi, le bémol que j'y rajoute , c'est que les amateurs de cette époque allaient chercher les prix et les primes dans l"arène". Fin des années 60 , pas de fixe alloué par le club, quelques sous la la gagne et pour vivre les courses et seulement les courses. Plus tard les "fixes" gracieusement donnés par des clubs huppés en mal de victoires ont fait place a un autre cyclisme en france.....on voit le résultat aujourd'hui.Je ne veux surtout pas parler du"bon vieux temps" car trop de grincheux me traiteraient de vieille chaudière en mal du passé. L'évolution du cyclisme a été faite ainsi pour mieux faire payer les impôts des gains des pédaleurs et ceux qui ont aidés a ce système feront chacun leur mea culpa en leur âme et conscience selon qu'ils soient riches ou pauvres de cette situation.Reste que les grands champions ne fréquentent plus les pelotons....
Claude BROSSEAU Posté le 7 janvier 2013 Posté le 7 janvier 2013 la je te rejoins a cent pour cent et etant encore dans le milieu ce qui minquiete le plus cest que je connais des garcons qui a 30ans ce contente de ces petites primes de club et non toujours pas commence a cotiser pour leur retraite!!!
Jean-Pierre MARTINEZ Posté le 7 janvier 2013 Posté le 7 janvier 2013 Mais non Rémy,tu n'es pas une vieille chaudière ,à cette époque il y avait des coureurs et du pognon,des primes de 1000 00 anciens francs et même plus étaient courantes dans un cricri,c'était le bon temps,surtout dans le sud ouest,où il y avait de sacrés sprinters.
David VIESSMAN Posté le 7 janvier 2013 Posté le 7 janvier 2013 T'y crois a la retraire pour ceux qui ont 30 piges aujourd'hui ? Moi pas.
Bernard LUC Posté le 7 janvier 2013 Posté le 7 janvier 2013 michel tu ne nous as toujours pas dit ton vrai nom.si tu veux, MP, promis je ne cafarderais pas ......
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