Aller au contenu

Capsulite rétractile ....


Invité

Messages recommandés

Je suppose que tu as déjà consulté, sinon tu ne serais pas tombé sur ces termes barbares. C'est déjà bien que tu sois tombé sur un médecin qui est au courant, parce que certains sont complètement ignorants de cette joyeuseté!

J'ai eu le même type d'affection en 2004, mais à la cheville droite suite à une entorse sévère. On employait le nom d'algodystrophie à l'époque. Aujourd'hui on parle en effet de syndrome douloureux régional complexe de type 1.

J'avais été traité à la calcitonine, trois injections par semaine. Ça a peut-être été efficace puisque j'ai été au final complètement guéri, même s'il m'a fallu attendre six mois pour me passer de béquilles et deux mois de plus pour marcher à nouveau normalement. J'ai repris le vélo dans la foulée.

Ceci dit, l'efficacité de la calcitonine ne semble pas avoir été prouvée médicalement et le traitement par cette hormone n'a finalement pas été avalisé par le corps médical.

Un mot d'ordre : patience. Le SDRC de type 1 est le moins grave des deux types de SDRC et se guérit généralement complètement, mais ça peut prendre beaucoup de temps (huit mois donc dans mon cas). Et tu ne devrais pas avoir de séquelles, à condition, et c'est impératif, de laisser l'articulation au repos le plus possible. La rééducation, s'il y a besoin d'une, ne pourra commencer qu'après guérison complète de la SDRC.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je conseille plutôt d'aller voir directement ledit spécialiste. C'est ce que ma propre kiné m'avait dit de faire le plus vite possible après mon déplatrage de la cheville, quand elle a vu l'état de celle-ci et comment je réagissais aux efforts  qu'elle avait prescrits au début. Je suis revenue la voir après guérison.

J'insiste, en cas de SDRC toute sollicitation de l'articulation concernée est à proscrire tant que le syndrome n'a pas disparu! 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

je suis bien placé pour en parler car je sors juste de ce problème, dernière séance de kiné demain. Pour moi le traitement pendant 9 mois a été 2 séances de kiné par semaine. Chaque séance d'1/2 heure consistait à un massage pour détendre l'épaule, des mouvements effectués par le kiné pour petit à petit retrouver la mobilité de l'épaule et enfin une séance d'ultrasons. En parallèle j'ai fait 2 séances chez l'osteo afin de corriger la position de l'épaule que l'on ne fait plus travailler correctement au quotidien et ça inconsciemment du fait de la douleur. Pour le vélo je n'ai pas eu de soucis j'ai toujours pu continuer à rouler. Par contre tout ce qui était bricolage, jardinage inerdit pendant au moins 6 mois. Voilà c'était ma modeste expérience sur ce problème, bon courage ne perd pas espoir.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

    +1 j'ai eu le même souci à l'épaule droite il y a deux ans et c'est assez long à guérir !

 

Pareil, deux séances de kiné par semaine et j'ai pu bénéficier, d'une "cure" de rééducation fonctionnelle de trois semaines dans un établissement thermal avec consultation chez une ergothérapeute, qui m'a "corrigé" les mouvements néfastes pour l'épaule et ainsi soulager les douleurs.

 

Mais il faut y aller progressivement, ne pas forcer pour ne pas "réveiller" à chaque fois les douleurs et petit à petit ça revient !  😉

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tout ce qui est douloureux est à exclure dans le traitement de cette horreur. Les traitements kiné que Charles et Bernard citent ne le sont apparemment pas, tant mieux, ça modifie un peu mon point de vue sur ces thérapies.

Mais je n'y crois pas trop quand même. Ça ne leur a apparemment pas fait de mal, mais ça n'a peut-être pas accéléré la guérison, pas plus apparemment que la calcitonine qu'on m'avait prescrite. Le problème est qu'il n'y a apparemment pas de traitement efficace reconnu pour les SDRC.

En fait, il semble que les SDRC de type 1 guérissent la plupart du temps spontanément sans qu'on ait rien à faire, sinon être patient et ménager l'articulation blessée. Pour les type 2, c'est bien plus compliqué, mais tu n'es heureusement pas concerné. Un lien instructif là-dessus :

http://algoneurodystrophie.pagesperso-orange.fr/

Voire l'onglet "traitement" en particulier.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Citation du site concerné, concernant la kinésithérapie :

Phase froide : froide avec raideur et rétraction qui entraîne une impotence fonctionnelle.

Impotence fonctionnelle qui peut n'être que temporaire pour la majorité des cas, ou parfois définitive dans certains cas où les rétractions deviennent irrécupérables, malgré parfois une kinésithérapie longue et intensive. D'où l'importance de la mobilisation du ou des membres atteints dès le début de la maladie si possible, mais sans jamais pratiquer une kinésithérapie agressive, il faut toujours mobiliser dans la douceur, la piscine de kinésithérapie (34° *) restant l'idéal pour la mobilisation en douceur.

* (La chaleur permettant de mobiliser plus facilement les articulations, de renforcer les groupes musculaires, donc d’améliorer l’amplitude et l’intensité de la mobilisation)

Ça ne me concernait pas puisque le moindre mouvement de ma cheville me faisait très mal. C'est pour cela que dans mon cas ces mobilisations n'avaient pas lieu d'être. Mais dans ton cas, ce serait peut-être bénéfique.

J'insiste, il faut consulter un spécialiste (neurologue tant qu'à faire) le plus vite possible.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Franck,

J'ai fait une algoneurodystrophie il y a 18 ans au niveau de la cuisse, le psoas était aux abonnés absents. J'ai eu de la chance de tomber sur une rhumato qui m'a fait passer une quantité invraisemblable d'examens avant qu'elle trouve la nature du problème. Je boìtais bien sûr pour essayer de ne pas avoir mal en marchant.

Une fois le diagnostic posé, calcitonine et béquilles (en fait les béquilles, j'ai dû les garder même quand je n'avais plus mal. Puis 10 séances de kiné spécifiques pour remuscler, vélo -- initialement sans forcer. En comparant avec d'autres j'ai vu que j'avais de la chance : bcp bcp moins de douleurs que l'immense majorité des gens. Ma cuisse avait fondu, incroyable, plus aucune force. Entre le début du traitement et le retour à 100% sur le vélo, environ 3-4 mois. Merci Docteur. (Je lui ai envoyé l'article de journal de mon 1er podium 6 mois après - championnat vétéran local FFC)

Deux personnes de mon entourage très très proche ont souffert de capsulite rétractile, la vraie galère, 18 mois pour en être à peu près complètement débarrassées, mais elles n'étaient pas très sportives.

J'ai donc pu comparer, je ne vois vraiment pas de similarités entre les 2. Dans l'algoneurodystrophie, tu as un nerf qui pour une raison souvent inconnue arrête de "fonctionner". La capsulite me semble plutôt un problème mécanique.

PS : J'ai ensuite fait une super saison de vélo avec des podiums de catégorie à toutes mes cyclosportives.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour,

pour moi, pendant les séances de kiné, les mouvements étaient toujours faits de façon à ce que je n'apporte aucune contraction musculaire CAD je devais faire comme si le bras était mort, et c'est le kiné qui exécutait le mouvement jusqu’à la résistance des muscles. De cette façon petit à petit les mouvements ont gagné de l'amplitude et j'ai pu récupérer toutes les fonctionnalités de mon bras. Ce qui était caractéristique pour moi c'est que dès que je faisais des efforts sur le bras (Bricolage) je reperdais de l'amplitude donc il a fallu que j'arrête complètement tous les travaux qui occasionnaient un effort du bras et ça pendant 6 mois.

Bon courage

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Mais quelle est la différence, s'il s'agit dans les deux cas de syndrome régional douloureux complexe ? De type 1 et sur l'épaule dans le cas de la capsulite rétractile.

Peut-être y a-t-il confusion entre algodystrophie (= SDRC de type 1) et algoneurodystrophie (SDRC de type 2). Dans le premier cas, il y a dérèglement du système nerveux central, qui surréagit à un traumatisme subi par une articulation. C'est ce qui m'était arrivé. Mais les nerfs eux-mêmes ne sont pas atteints, contrairement à l'algoneurodystrophie (SDRC de type 2), encore plus grave et souvent irréversible. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Il devait confondre algodystrophie et algoneurodystrophie, justement. Mon médecin d'alors m'avait appris la différence (je faisais aussi la confusion), et le site que je citais plus haut l'explique bien :

http://algoneurodystrophie.pagesperso-orange.fr/

(voir l'onglet «Introduction»).

Dans le cas de l'algoneurodystrophie proprement dite (heureusement très rare!), les guérisons seraient donc plutôt l'exception que la règle 🙁, à l'inverse de l'algodystrophie.

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

- L'algodystrophie ou algoneurodystrophie est une pathologie neuro végétative et vasculaire locale suite à un traumatisme ou chirurgie. souvent cheville ou poignet. SDRC type 1 si pas de lésion neuro, SDRC type 2 si lésion neuro

- La capsulite rétractile est un enraidissement de l'épaule qui peut être consécutif à un traumatisme, un défaut postural chronique, une sur utilisation (marteau piqueur..) mais peu aussi survenir avec le diabète, un infarcus du myocarde ou sans cause. l' anxiété prédispose à cette affection.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Tu rejoins donc ce que je dis sur l'algo(neuro)dystrophie, qu'il faudrait systématiquement appeler SDRC (de type 1 ou 2) aujourd'hui. Note que ma cheville était aussi raide qu'enflammée quand j'ai été victime de cette saleté.

Et donc la capsulite rétractile ne serait pas due à un dérèglement du système nerveux central ? Parce que c'est ça qui caractérise les SDRC. Dans ce cas, il faudrait que quelqu'un change la page de Wikipedia sur la capsulite rétractile.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...