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Mouliner ou forcer pour progresser ?


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J'aime bien ce post :

Les différents avis et expériences des uns et des autres sur les thèmes de vélocité, puissance, braquets par ex synthétisent de ce que j'ai pu expérimenter depuis 25 ans de cyclisme ( à mon très petit niveau je précise).

Je vous fais part de mes expériences, dites moi si je suis dans l'erreur ou bien me rapproche du vrai.

Pratiquant le VTT et le triathlon à l'origine, j'ai naturellement misé sur la vélocité et la souplesse, sans jamais exagérer les braquets, avec une certaine réussite. J'avais trouvé un plateau de 50 (bien avant le compact) et pour illustrer, en forme, mes braquets maxi sur le plat  :50x15, 50x14, je me sentais bien ( si vent dans le dos, je tombais les dents, hein...).

Je me suis rendu compte néanmoins que je "plafonnais" et que malgré l'entraînement je n'arrivais pas à monter en moyenne. Lors des sorties en groupe, je suivais sans problème, mais pour les petits funs (attaques en bosses ou les pancartes par ex), je manquais de force. J'ai également essayé l'augmentation de longueur de manivelles mais finalement peu de gain. Assez curieusement d'ailleurs, j'ai maintenant des manivelles de 172,5 en route et 175 en VTT : ça va parfaitement ce qui prouverait que l'augmentation de longueur n'est pas antagoniste avec la vélocité (à creuser !)

Je me suis aperçu que la progression et l'efficacité sont  sont dépendantes de plusieurs facteurs et qu'il faut tous les travailler. Je crois que le premier que je citerais est le coup de pédale, pédaler rond, en "tirant" apporte de l'efficacité, je m'en rends bien compte maintenant, et je n'ai plus besoin d'y penser pour le faire, c'est presque un réflexe (je l'ai travaillé avec un pignon fixe l'hiver, tout seul, et aussi en puissance avec le VTT). 

Je travaille également ce que j'appelle 'le seuil", le "rythme" en faisant du fractionné en bosse ou sur des parcours vallonné. j'ai ainsi gagné en résistance et je monte les cotes plus vite au final. Ca se voit aussi en groupe lors des accélérations, je suis toujours là et je peux "en remettre".   Enfin, je profite des fins de parcours en général pour travailler en puissance et mettre du braquet (j'arrive à tirer le 13), je profite de toutes les bosses pour monter en force, au jump. Je fais cependant toujours attention de ne pas dépasser la limite, pour rester souple et préserver mes articulations.

Et ça marche, je ne me suis jamais senti aussi fort et bien (attention, je suis pas un pro, j'ai un petit moteur) que maintenant à 45 ans. Je fais les mêmes moyennes voire plus qu'à mon époque "triathlète" et ce sur des distances plus grandes (mêmes profils). Rendons à césar, cela est sûrement dû aussi à l'amélioration du matériel (mes premiers VTT pesaient 14/15 kg et mon Galibier 10 kg)

Pour finir, je crois aussi que si on veut se perfectionner et s'améliorer, il faut le faire tout seul, sérieusement car rouler avec les autres ruine le programme (et le bonhomme quelquefois). Il faut aussi conserver le plaisir et l'envie et bien privilégier les plages de repos aussi. Les sorties en groupe deviennent alors un plaisir, car je sais que je ne serais pas à la rue et ne finirais pas détruit : ça compte aussi.

 

cdt

 

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Plus vous les expérimentés donnez vos avis, plus je progresse dans la compréhension de trois concepts qui finissent par se rejoindre 🆒 : vélocité, puissance et force. Je vais donc aussi profiter de l'hiver pour apprendre à pédaler plus rond, à sentir quand je tire et pas seulement en poussant. Il m'arrive de me concentrer sur le mouvement et sans forcer je gagne quelques kilomètres / heures mais j'ai surtout l'impression que c'est plus fluide et que les jambes en remontant ne sont pas passives. J'envisage donc l'achat d'un HT Elite (je ne sais pas encore quel modèle j'hésite) sur lequel je pourrai mettre mon vieux Triban Road Btwin (qui ne va pas sur le TACX (roue de 650). pour être en pleine forme au sortir de l'hiver et avoir assimilé sans plus y penser cette forme de pédalage rond.

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Bjr

j'ai 51 ans et fais 6000 km par an la plupart du temps avec un plateau de 39 dents. L'important c'est de pouvoir avancer en rythme et de terminer son parcours en gardant des réserves pour le lendemain. J'ai parcouru ainsi 500 km en 8 jours dans les monts du Beaujolais cet été et je peux dire que j'en ai cueilli plus d'un dans les cols, certes moins connus que ceux du tour de France mais quand même exigeants surtout pour les vétérans. Col du fût d'Avenas, du Gerbet, de la Sibérie, de Fontmartin, de la Casse Froide, de Marchampt, des Aillets,du Champs Juin, de la Cépée, etc pour ceux qui connaissent. Pour les autres, je vous invite à découvrir cette belle région à cheval entre le Nord du département du Rhône et la limite de la Saône et Loire. En plus les gens sont super sympas et le vin y est très bon.

Bonne route à tous

 

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