Fedérico Bahamontès

[Xavier BOILEAU]

Né le 9 juillet 1928 ,il remporta le Tour 1959.

Surnommé " l'aigle de Tolède " on peut le considérer comme le plus grand grimpeur de tous les temps .

😄

[Franck PASTOR]

Si tu as un autre candidat en tête, précise donc qui c'est. Ça pourrait faire un débat intéressant…

Pour ma part, j'aurais plutôt pensé à Charly Gaul. Mais c'est difficile de dissocier ces deux-là!

[Franck PASTOR]

Heu, désolé, mais je crois que tu dois te relire, ce que tu viens d'écrire n'a aucun sens… En plus tu as l'air de t'être trompé de destinataire! 

[Franck PASTOR]

Tu as lu où que je "décrétais" que Bahamontes était le meilleur grimpeur de tous les temps? C'est Xavier Boileau qui l'affirmait. Mais bon puisque tu insistes, je me répète: j'ai dit que j'aurais plutôt pensé à Charly Gaul. Et j'ai pris garde d'utiliser le conditionnel. ET toi d'affirmer "puisque tu as l'air si convaincu"…

[Franck PASTOR]

Hein??? Tu disais que j'affirmais que Bahamontès était le meilleur grimpeur de tous les temps, et si je disais que ça n'avait aucun sens c'est que je n'avais jamais affirmé ça!

Tu peux émettre tous les doutes que tu veux sur la question du meilleur grimpeur! C'est vraiment le type de question qui n'a aucune réponse définitive!!!

[Franck PASTOR]

Je te retourne le compliment! 

[Freddy MAERTENS]

et notre ami van impe alors 🙄😉

[Emile ARBES]

Grands prix de la montagne de Fédérico:

- TDF : 6 fois

- Giro : 1 fois

- Vuelta : 2 fois

Passage en tête au sommet des cols s/ le TDF:

Col des Ares; 1958.

Col d'Aspin; 58 et 62.

Col d'Aubiosque; 54, 58,63 et 64.

Col Bayard; 54.

Col du Galibier; 54 et 64.

Col du Grand St Bernard; 63.

Col de l'Izoard; 58 et 62.

Col La Bassine; 54.

Col de Laffrey; 54.

Col de la Faucille; 54 et 58.

Col de la Forclaz; 63.

Col du Mont-Cenis; 56.

Col de Montjaux; 54.

Col de la Monsalvy; 59.

Col de l'Oeillon; 56.

Col du Petit St Bernard; 63.

Col de Peyresourde; 54, 58, 62 et 63.

Col de Porte; 63.

Col du Portet d' Aspet; 58, 62 et 63.

Col du Puy de Dome 59 (C.L.M).

Col du Puy Mary-Pas de Peyrol; 63.

Col de la République; 59 et 63.

Col du Restefond; 62 et 64.

Col de Rogues; 58.

Col de Romeyère; 54 et 59.

Col des Rousses; 58.

Col de Savine; 54 et 58.

Col du Soulor; 56.

Col de Superbagnères; 62 (C.L.M).

Col du Télégraphe; 64.

Col de Tiergues; 54.

Col du Tourmalet; 54, 62, 63 et 64.

Col du Vent; 58.

😲.

 

[Sébastien SERRIERE]

Je l'ai vu en juin dernier à Tolède lors d'un entraînement, il était en pleine forme!

[Emile ARBES]

Bonsoir Seb,

Son magasin de cycles existe toujours?

A+

[Sébastien SERRIERE]

Je ne sais pas, nous étions arrêtés à une terrasse prendre un verre et il est venu nous voir :) 

[Xavier BOILEAU]

Voilà qui est édifiant Emile et ce palmarès n'en déplaise au pinailleur Joachim ,rend à Fédérico ce qui appartient à Fédérico.

Je ne crois pas aux critères de vitesse ,surtout avec les noms qui sont cités .

en tous les cas c'est UN CHAMPION  hors norme .

[Emile ARBES]

Bonjour Joa,

C'est sur les coureurs que tu nomes sont des grands grimpeurs, mais il est difficile de comparer les vitesses car beaucoup de paramètres rentrent en jeu en défaveur de l'Espagnol, état des routes, matériel (poids des vélos 11kg, braquets 46/24), et également l'alimentation. Si on compare par rapport au passage en tête au sommet des cols je pense que l'Aigle de Tolède fait parti des tous meilleurs, sinon le meilleur. Après l'on peut citer (après guerre); Gaul, Bobet, Coppi, Ocana, Van Impe, Virenque....

Amicalement.

Emile

[Franck PASTOR]

Ce qui faisait la particularité de Gaul, c'était bien sûr qu'il était un grimpeur hors-norme mais il était aussi un excellent rouleur, comme Contador aujourd'hui. Dans son Tour victorieux de 58, il avait gagné les trois contre-la-montre, un au Ventoux mais les deux autres en plaine, battant Anquetil en personne sur son propre terrain. Avec de telles capacités, pas étonnant qu'il fasse peur aux autres cadors!

Malheureusement pour lui il connaissait régulièrement des jours «sans» et se faisait parfois piéger sur des étapes en ligne dans la plaine (c'était l'époque des équipes nationales, et en tant que Luxembourgeois il ne disposait généralement pas d'une équipe solide), ce qui explique qu'il n'ait qu'un seul Tour de France à son actif.

[Pascal DELRIVIÈRE]

Bah, tout est relatif car chaque époque est différente à tout point de vue: route, matériel, et aussi les courses de l'époque comparée à celles de maintenant n'ont plus rien à voir! Mais c'est vrai que si Bahamontès était un super grand grimpeur c'était aussi un coureur fantasque. J'ai lu dans un livre que lors d'un tour de France arrivé en tête au sommet d'un col (je ne me rappelle plus lequel) il s'était arrête pour manger une glace et ensuite reprendre la course parmis le peloton. Mais des purs grimpeurs comme à  l'époque, je crois que ça n'existe plus, car on les tues avec une certaine tactique initiée par l'US Postale. Pour moi les dernier purs grimpeurs ont été Lucien Van Impe et Marco Pantani. Virenque? hum perso je l'aimais bien même avec ses histoires mais bon, je ne trouve pas que c'est un vrai grimpeur vu le braquet qu'il emmenait dans la haute montagne. Car pour moi un vrai grimpeur c'est un gars très léger, pas trop grand et surtout il doit changer de rytme très très souvent dans la montagne.  

[Franck PASTOR]

Le coup de la glace, c'était au col de Romeyère dans le Vercors pendant le Tour 54. Mon grand-père, dont les parents habitaient justement à cet endroit, était aller voir passer les coureurs un peu plus bas ce jour-là, et avait entendu parler de cette histoire de glace par la suite. Dommage qu'il ne se soit pas posté au sommet du col pour voir ça de lui-même! 🆒

[André BERTHELOT]

Et il parlait de lui à la troisième personne ... comme Christophe Moreau ... sans les mi-bas 😄

[André BERTHELOT]

Il y a bien Apo Lazaridès qui avait attendu les autres au sommet d'un col parce que quelqu'un lui avait dit qu'il y avait des ours dans la montagne et il avait peur !

[Michel ROTH]

Oui Emile, Bahamontès était bien le plus grand grimpeur de tous les temps que les moins de... ne peuvent pas avoir connu ni apprécié. Il n'y a pas à discuter, je donne raison à Xavier. On se régalait à le voir. Une ou deux accélérations et c'était parti avec ensuite ce petit balancement d'épaules caractéristique...

J'ai encore en mémoire sa victoire à Pau en 1964 quand il passa seul en tête au sommet du Tourmalet et de l'Aubisque avec plus de 7 minutes d'avance pour gagner à Pau avec un peu moins de deux minutes parce que deririère, Anquetil avait reçu l'aide d'autres équipes pour mener la chasse  Il me semble même que Baha était parti d'assez loin avec Jimenez au début. N'aurait-il pas passé les cols pyrénéens précédents encore en tête ? L'étape partait de Luchon et il devait y avoir quelques autres cols avant le Tourmalet et l'Aubisque (peut-être Ares, Portet d'Aspect ???). Aujourd'hui, avec la distance qui sépare le sommet de l'Aubisque de Pau, on n'imagine pas un grimpeur se lancer dans une telle chevauchée qui rappelait celle de Merckx en 1969.

[Michel ROTH]

C'est vrai. Parce qu'après sa victoire à Pau, il avait dit: Baha, il attaquera dans le Puy de Dôme. Ce qu'il fit d'ailleurs devançant Poulidor et Anquetil mais étant cette fois devancé par Jimenez.