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Quelle difference?


Patrice LMPTR

Messages recommandés

Je remercie les deux derniers intervenants (Michel notamment) qui apaisent. Tout en n'étant pas d'accord avec moi.

Une chose est absolument certaine.

Ce qui se tient ici ce sont des propos de bistros qui n'ont strictement aucune importance et qui sombreront dans le néant d'où, d'ailleurs, ils viennent !

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Bon...on a tous compris que tu n'aimes pas le PR féminin.

Pourtant, si j'en crois les interviews d'après course, elles (celles qui y ont participé) ont toutes aimé.

Elles l'ont fait savoir avec beaucoup d'émotion, et là on ne va parler que des "Bretonnes" qui sont habituées au pavé comme moi à l'alpinisme. Marie Le Net, Audrey Cordon Ragot, Aude Biannic, et pour toi, qui comme moi, compulse le quotidien local tous les matins, Marie Morgane Le Deunff et Maëva Squiban, toutes deux arrivées hors délai, mais ayant fait vœu de terminer, toutes ces jeunes filles/femmes ne pensent qu'à une chose...recommencer, et le plus vite possible.

Alors le plus important, dis moi, c'est que toi tu n'aimes pas, et je peux l'entendre, ou c'est qu'elles aiment ça et ne pensent qu'à une chose, recommencer malgré le risque d'abîmer leurs jolies courbes ?

Ce sont des guerrières, ne pas l'oublier !

Bravo à elles, chapeau la course féminine, perso j'ai trouvé ça très beau, même si, c'est vrai, j'avais mal pour elles dans certaines situations.

 

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Jean Marc évoque Fignon et Madiot. Mon opinion n'est pas la leur. Le cyclisme féminin est un sport magnifique. Je mets en cause l'esthétisme de la course et la laideur de la chute dans des champs boueux.

Mais, puisque le débat continue on peut, peut-être, le faire évoluer avec intelligence.

J'ai bien noté les avis des Bretonnes sur cette course. Je ne peux, naturellement, exclure une totale sincérité libre de leur part mais il faut dans ce cas admettre, chez elle, un peu de masochisme.

Lorsqu'on joue la gagne et la recherche d'une petite gloriole on peut comprendre l'amour de cette course. Lorsqu'on est niveau second couteau, j'ai plus de mal. On ne peut exclure un genre d'emprise psychologique et un peu de politiquement correct. C'est dans l'air du temps.

Évacuons tout de suite les avis de champions notoires pas pour autant voués aux gémonies qui n'aimaient pas cette course masculine (ce qui n'est pas mon cas) : Anquetil et Hinault (ce dernier sauf erreur et Anquetil alors qu'il l'a courue moins difficile. Anquetil y voyait trop de loterie et, ma foi, je ne connais pas son avis quant aux trouvailles ultérieures de son lieutenant).

Mais prenons l'avis d'une femme. J'ai parlé du sujet avec mon épouse qui a beaucoup pédalé soft en Hauts de France en évitant les pavés (elle ne supportait même pas les plaques de béton de certaines routes belges !).

Elle ajoute à ce que je dis, où elle est d'accord, ceci :

"je me pose la question de la santé pelvienne et même sexuelle de ces jeunes femmes car  rouler sur de telles sentes est forcément traumatisant pour ces zones. Ça n'est pas naturel.".

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PTDR ! Celui qui a clamé haut et fort son départ du forum et est revenu deux heures plus tard,se prend maintenant pour un gynéco 😃

Ah p'tain que c'est bon de se marrer de si bon matin,mouahah....!!!!

Et le canasson,où elle sont 80% à pratiquer,qu'est-ce-que t'en pense couillon ?

C'est bon pour la foufoune ?

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  1. "Perte de sensibilité

Quel que soit le sexe, l'une des conséquences possibles de la paresthésie en selle est une perte totale de sensibilité dans la zone intime. Les personnes qui souffrent d'un tel dysfonctionnement sexuel, bien que capables de réaliser des performances physiques, peuvent ne pas être en mesure de ressentir une stimulation sexuelle".

La source est facile à trouver.

Mais il est excellent d'être détesté. C'est un plaisir d'esthète.

Une des formes de l'intelligence c'est de se poser des questions. Mon épouse se pose des questions surtout quant aux chocs et non quant à ce trouble de paresthésie.

Mon épouse, qui a au moins 100 000 km de vélo dans les Hauts de France, entre autres, doit l'être.

 

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Tu ne comprends pas que quand on est second couteau on aime cette course ?

Je connais des cyclistes pro qui n'attendent qu'une chose : faire le tour de france !!! Et pour autant, ils ne le gagneront jamais.

Tu sais, il y a un truc qui existe, ça s'appelle la satisfaction personnelle. C'est à dire que l'on fait des choses pour ça, sans rien attendre des autres (gloire ou autre). Et bien je crois que toutes ces filles font les choses pour elles et que finalement, elle se fiche pas mal de tes avis comme des miens.

Et tant mieux !

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Faire le Tour de France change la vie de la personne qui le fait, quel que soit son résultat.

Même faire PR masculin et dire à ses petits-enfants plus tard : "j'y étais", ça change la vie.

Je l'ai dit, il n'est nul question pour moi d'exclure la parfaite sincérité de ces filles sur un PR féminin sans tradition.

Mais j'ai des doutes.

Une "sincérité" peut être provoquée par une manipulation des esprits. Il suffit de "faire croire".

On vit ça tous les jours dans d'autres domaines.

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On est navré d'apprendre que ton épouse  souffre de fourmillements dans la cramouille !

Une telle délicatesse et une telle pudeur de ta part ne peuvent que t'honorer.

C'est toujours enrichissant et éducatif d'en connaitre un peu plus sur l'intimité de ton couple.

A quand la sex tape ?

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Ça prend à nouveau un tour douteux du fait de l'incapacité de certains à discuter calmement là où ils fonctionnent surtout dans un sens du rejet de l'autre a fortiori s'il ne lui ressemble pas.

Moi ça m'amuse.

Mon épouse se pose des questions sur les chocs, c'est ce que j'ai dit, et pas, ici, sur la paresthésie. 

Mais elle soulève les troubles possibles et reconnus par la médecine.

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Et tu en remets toujours une couche, comme pour la confiture.... Tu "essaies" de justifier ce que tu dis sur le PR feminin par les chocs de son arriere-train sur la selle, et pour arriver (?) à convaincre tes contraducteurs, tu fais des circonvolutions "phenomenales" ou tu mêles , evidemment le mot intelligence...!!! On doit bien comprendre que tu parles de la tienne.... je suppose...!!!

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Mais il est excellent d'être détesté. C'est un plaisir d'esthète.


Une des formes de l'intelligence c'est de se poser des questions.


Me poser des questions, j'aime ça ! Je me demande donc ce qui peut bien pousser un être humain à cultiver la détestation de lui-même, alors que la majorité essaie à tout prix de se faire aimer. Sans juger la personne, je ne peux m'empêcher d'y voir une distorsion et de ressentir un malaise.


 


 

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C'est quand même extraordinaire ! Faire évoluer une conversation sur un trouble des sports de selle ça devrait interpeller n'importe quel pratiquant ! C'est une ouverture d'esprit !

Non ?

ET ça pourrait, avec intelligence, déboucher sur des éventuels témoignages voire des réfutations.

 Pour Thierry ! Je ne me déteste pas ! Je m'aime !

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Question de point de vue, Bernard. Il est sans doute rassurant que moi, de mon côté, je trouve très laid de voir les beaux corps d'hommes et leur mécanique bien huilée souillés dans la boue et meurtris lors des chutes. Mais comme je ne regarde pas le vélo que pour l'esthétique (même si j'y suis aussi sensible), je me rassérène avec le reste de ce que représente Paris-Roubaix - entre autre la bravoure et le courage qui sont aussi, me semble-t-il, des termes qui peuvent qualifier des femmes.

Et fort heureusement, comme souligné Michel, les chutes graves ne sont pas plus nombreuses, hommes et femmes confondues, sur PR que sur d'autres courses - à ce chapitre, comme nous l'a montré le passé proche, le Tour de Lombardie et ses descentes piégeurs est bien plus dangereux que PR, même si c'est moins visible. 

 

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