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Cycles MERCIER


Fabrice DELDONGO

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Bonne nouvelle, à moins que Jalabert en ait parlé au TDF,

La marque de vĂ©lo stĂ©phanoise qui a accompagnĂ© Raymond Poulidor, dĂ©tenue par les Luxembourgeois, va de nouveau ĂȘtre produite en France, cette fois dans les Ardennes.

https://www.leprogres.fr/economie/2021/02/01/nes-dans-la-loire-les-cycles-mercier-vont-a-nouveau-etre-produits-en-france

Mon premier vélo fut un Mercier.

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Les cycles Mercier sont morts dans les annĂ©es 80 et rien ne les fera renaĂźtre. Une entreprise ne se rĂ©sume pas Ă  son nom, qui peut ĂȘtre vendue et revendue Ă  l'infini. Elle a une histoire, des collaborateurs, des concurrents. A Saint Etienne, Mercier s'est dĂ©veloppĂ© dans un bassin industriel oĂč la bicyclette Ă©taient reine. De nombreuses entreprises sous-traitantes travaillaient en collaboration pour dĂ©velopper les composants nĂ©cessaires (comme Stronglight) et rivaliser avec les productions italiennes. Les temps ont changĂ©. C'est bien que les Ardennes retrouvent un peu d'industrie. Mais imaginer, Ă  l'heure des Beral, Pogacar et autres MVDP que les noms de Poulidor oĂč Zoetemelk deviennent des "marques" mondiales, c'est au mieux de la bĂȘtise, au pire de l'escroquerie. Le marchĂ© du vĂ©lo aujourd'hui tournent autour de quelques grandes marques et d'une myriade de PME qui ont dĂ©veloppĂ© une stratĂ©gie commerciale de niche (cf 0rigine). Car qui vendra ces vĂ©los dans un pays oĂč les vĂ©locistes sont de moins en moins nombreux et oĂč la grande distribution alimente ces rayons en vĂ©los chinois. Qu'un assembleur s'installe dans un bassin sinistrĂ© en vendant aux collectivitĂ©s locales un projet dĂ©passĂ© ressemble plus Ă  une course aux subventions qu'a une aventure industrielle. Mais j'aimerai beaucoup me tromper.

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Ca me fait penser à la marque de fringues "Louison Bobet" qui a essayé de faire un ÚniÚme Rapha en portant les "valeurs de panache du champion" avant se se faire reprendre par la voiture balais du tribunal de commerce. 

Pas certains qu'il aurait adhéré à des victimes de la mode ralentissant devant leur reflet dans les vitrines et ajoutant plus de photos à leurs sorties Strava qu'ils n'ont fait de nouveaux records personnels.... 

Espérons que le modÚle de "Mercier" trouve son public sur le marché et fasse de bons produits. 

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qui parle de faire des vĂ©los de coursier , quand j ai eu mon 1 er vĂ©lo qui Ă©tait aussi un mercier   rouge ....j 'en Ă©tait content , nombre de vĂ©lo sont vendu a une clientĂšle non Ă©litiste ou espĂ©rant  faire des performances  , si modeste soit elle pour bon nombre d 'entre nous , alors  si ça fonctionne pour eux cela fera peut ĂȘtre des chĂŽmeurs de moins et c 'est le principal

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Étant StĂ©phanois de naissance mon premier velo a aussi Ă©tĂ© un mercier. Et mon premier employeur a Ă©tĂ© manufrance. 2 marques qui ont disparus mais qui pourtant existent encore. Lorsqu’une entreprise disparaĂźt on vend les actifs et parmi ces actifs figurent la marque. Surtout lorsqu’elle a Ă©tĂ© cĂ©lĂšbre. Mais utiliser le nom  d’une marque ne fait pas revivre l’entreprise

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Si vous lisez bien l'article cité et d'autres documents disponibles sur internet, la marque Mercier est aujourd'hui luxembourgeoise. Elle n'a plus rien de française, comme la marque Motobécane qui est aujourd'hui américaine (https://www.motobecane.com/road/).

Les marques sont trÚs lucratives pour les fonds d'investissement prédateurs qui rachÚtent une bouchée de pain des entreprises patrimoniales en faillite, liquident l'outil industriel et ne gardent que la marque commerciales qui elle a une valeur patrimoniale. Il suffit ensuite de mettre la marque en location-gérance auprÚs d'un industriel qui a un besoin rapide de notoriété sans avoir besoin de la construire. C'est trÚs courant dans l'industrie automobile ou motocycliste.

 

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"Mais imaginer, Ă  l'heure des BĂ©ral, Pogacar et autres MVDP que les noms de Poulidor oĂč Zoetemelk deviennent des "marques" mondiales, c'est au mieux de la bĂȘtise, au pire de l'escroquerie"

Je n'interprÚte pas l'article de cette maniÚre. Pour moi, quand il est écrit " sous la marque de Raymond Poulidor et de Joop Zoetemelk", je comprends qu'ils parlent de la marque MERCIER.

Article: "l’usine produira des vĂ©los mĂ©caniques et Ă©lectriques sous la marque de Raymond Poulidor et de Joop Zoetemelk, ainsi que des cycles sous marque de distributeur."

Dans mon entourage "moyennement" cycliste, contrairement à ce que tu penses, les noms de Poulidor et Zoetemelk sont bien plus parlants que ceux de Béral et Pogacar.

Souhaitons la réussite à cette nouvelle aventure.

 

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En ce qui concerne " Or....ne " je trouve aussi qu'ils ont une stratĂ©gie commerciale de niche . Vu la situation de leur usine (Somain dans le 59) je ne comprends pas pourquoi il n'ont pas Ă©tendu leur rĂ©seau de distribution Ă  la Belgique toute proche  oĂč le cyclisme a toujours Ă©tĂ© trĂšs en vogue. 

Cette sociĂ©tĂ© fait un gros effort sur les rĂ©seaux sociaux et You Tube pour promouvoir ses cycles .IntĂ©ressĂ© par leurs "Gravels " , (qui bĂ©nĂ©ficient d'avis trĂšs positifs),  comme seconde monture, je dois me dĂ©placer en France pour pouvoir les toucher , les examiner en dĂ©tails. Je sais d'autres comme " Canyon " ont la mĂȘme approche mais je suis rĂ©ticent Ă  acheter un vĂ©lo, ou des chaussures d'ailleurs, sur Internet.

Alors que le vélo a le vent en poupe le fabricant  de Somain n'aurait-il pas raté le coche par son approche commerciale frileuse en n'essayant pas de s'ouvrir des débouchés hors frontiÚres?

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Dans mon entourage "moyennement" cycliste, contrairement à ce que tu penses, les noms de Poulidor et Zoetemelk sont bien plus parlants que ceux de Béral et Pogacar. (sic)

"BĂ©ral,ça ne doit pas dire grand chose Ă  grand monde,mĂȘme pour les initiĂ©s! BERNAL,peut-ĂȘtre un peu plus....!!! 😉

Cela dit,si tu faisais un sondage dans la rue,je doute qu'il y ait grand monde qui sache qui a gagné les trois derniers TDF...


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"Cela dit,si tu faisais un sondage dans la rue,je doute qu'il y ait grand monde qui sache qui a gagné les trois derniers TDF..."

MĂȘme en Ă©tant cycliste (enfin, je pense), certains s'en tapent comme de leur premiĂšre chemise ;-). Je ne sais pas pourquoi, mais c'est le genre d'infos que j'oublie trĂšs vite et qui ne m'intĂ©resse pas, tout en apprĂ©ciant Ă  petites doses les voir rouler Ă  la TV.

ça ne vaut pas que pour le cyclisme d'ailleurs.

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J'ai 2 vélos. 1 0rigine et 1 Canyon. Aucun des 2 n'est vendu en boutique. J'ai fait ces achats sur internet aprÚs avoir échangé plusieurs fois avec les services commerciaux pour valider quelques détails.

Si je veux "toucher" un vĂ©lo, je dois parcourir plus de 50 km au minimum pour contempler un modĂšle qui ne sera peut-ĂȘtre pas Ă  ma taille, plus cher et dont le dĂ©lai de livraison est Ă©gal Ă  celui commander sur internet.

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