Giro 2020

[Guillaume LEROYER]

Il semblerait qu'il y ait une tentative d'échappée des bus Ineos et Bora, avec les bus Sunweb et Groupama qui roulent derrière

[Thibaud CHERBONNEL]

On parle de pluie ou d’autres choses?

[Bernard PIGUET]

vraiment une année à oublier, dommage pour le GIRO qui est un superbe tour. Donc les coureurs voudraient en finir le plus vite possible avec malheureusement un "petit vainqueur", car K a confirmé hier sa "petite cylindrée", seul le style bien coulé lui reste. Qui sera tiré au sort pour faire le lauréat 2020 ? Nous le saurons dimanche, car Sestrière ne fera pas beaucoup de dégats. Toujours un superbe Stelvio, un peu automnal certes, mais le plus beau et le plus grand pour moi. A suivre donc demain et après demain.

[Clementine SETA]

Vu le temps en Savoie depuis deux jours... je pense qu'on parle de pluie et froid. 

[Philippe BEDFERT]

La pluie, le vent et le froid. Et les organismes qui commencent à être rincés alors qu'ils ne restent que 2 étapes pour faire la différence.

[Thibaud CHERBONNEL]

Le parcours est annoncé depuis des mois, et c'est le matin du départ que ça râle parce qu'il pleut et qu'ils sont fatigués? C'est justement la gestion sur 3 semaines, quelque soit les conditions météo (dans la mesure où la sécurité est assurée), qui peut faire la décision du vainqueur.

J'ai vraiment du mal et ça risque de créer un précédent.

 

[Sébastien FONTANIERE]

La décision de l'organisation est d'une médiocrité extrême. Je suis d'accord avec Madiot et Guimard (et avec l'ensemble du plateau finalement). 

[Sébastien FONTANIERE]

La prochaine fois on organise les compétitions de cyclisme sur route en salle ? Ce n'est pas une compétition sur piste. C'est du cyclisme sur route. Les conditions extérieures font partie de ce sport. 
Ils vont finir par le tuer... 

[Claude SIFFERLEN]

Finalement je découvre que je roule comme un pro, si il pleut je ne sors pas !

[Clementine SETA]

Plus facile à dire sur mon canapé que sur une ligne de départ, mais d'accord aussi avec Madiot.

[Olivier MILLIÈS-LACROIX]

Guimard qui était le DS de Hinault lors de son appel à la Grève des coureurs de 1978 n’est pas le mieux placé pour critiquer les coureurs aujourd’hui...

[Sébastien FONTANIERE]

C'était un autre contexte tu ne penses pas ? 

[Clementine SETA]

OK quand on a banalisé l'étape de Nice sur le Tour, parce que c'était dangereux et que ça devenait les jeux du cirque. Mais là... pas moins dangereux de faire 120 plutôt que 220 bornes sous la pluie. Et de fait, la gestion de la fatigue fait partie d'un grand Tour. Si cette fin de Giro est mal tracée (peut-être l'est-elle avec trop de difficultés regroupées), c'est avant qu'il fallait s'en formaliser. Bon... après, il y a plus grave que cela en ce moment. 

[Guillaume LEROYER]

Ce qui me gêne quand même, c'est qu'en dehors de l'intervention de Pascal Chanteur, il n'y ait que des intervenants "à charge"

Oui je suis d'accord, ce qui se passe est ubuesque sur la forme et ça donne une mauvaise image du cyclisme

 

Mais il y a des arguments adverses qui peuvent quand même être écoutés, surtout la situation sanitaire avec le virus qui complique tout

On peut dire que les coureurs sont professionnels et qu'ils sont payés pour courir OK je l'entends, mais comme l'ensemble d'entre nous ils vivent une période psychologiquement très compliquée, ça fait quatre mois qu'ils vivent dans des "bulles", qu'ils ne voient pas leur famille ou dans des conditions très particulières

Et l'argument d'Adam Hansen dans son tweet n'a pas été compris par les gars sur le plateau, il n'a pas dit que le système immunitaire des coureurs est affaibli par la Covid, mais que la fatigue et l'affaiblissement de leur système immunitaire les expose plus que d'autres à attraper ce virus et faire une forme sévère

 

Sur le fond, je trouve que ça se défend, on est dans une année particulière qu'il faut prendre en compte

Pour moi c'est sur la forme qu'est le problème, on aurait du anticiper ça depuis longtemps (par exemple faire un Giro plus court comme la Vuelta), et au pire si vraiment les coureurs sont très fatigués par les dernières étapes et par cette saison très condensée, faire ces réunions hier après l'étape et prendre les décisions à ce moment là, pas aujourd'hui dans ces conditions

[Olivier MILLIÈS-LACROIX]

Je n’ai entendu que la toute fin de l’intervention de Madiot. Mais mon avis est qu’une purge de 260 km sous la pluie pour traverser la plaine du Pô et finir par un sprint massif n’avait a priori pas beaucoup d’intérêt sportif.

[Sébastien FONTANIERE]

Exactement. Ils étaient tous au courant. Et ils se sont engagés sur la course. 

Il n'y a aucun problème de sécurité particulier : c'est une farce. 

[Sébastien FONTANIERE]

J'entends bien mais si ils privilégient leur état de forme/santé à la course (ce qui peut se comprendre) alors pourquoi ils n'abandonnent pas ? Leur abandon en serait justement compréhensible mais la réduction de l'étape en demeurerait ubuesque. La course cycliste expose toujours aux conditions du milieu et le milieu on le sait peut donner lieu à un affaiblissement de l'organisme : c'est l'un des principes de notre sport. 

[Clementine SETA]

Oui, bien sûr, Guillaume, c'est une saison compliquée et dans tous les cas, il faut tirer un coup de chapeau aux coureurs. 

Dommage pour certains coureurs malgré tout qui avaient envie d'un étape longue. Je pense à TGH, qui est en forme en cette fin de Giro, et aurait sans doute aimé une étape corsée pour se donner plus de chance de passer devant Kelderman. Inéos apparemment voulait courir toute l'étape. 

[Clementine SETA]

Je suis d'accord, Olivier, ça ne présageait pas un spectacle de beaucoup d'intérêt. Mais ça a malgré tout, à mon avis, un poids sur la fin de la course. 

Bon... une nouvelle fois, il y a bien d'autres sujets polémiques plus graves en ce moment, et tant mieux pour les coureurs qui passeront quelques heure de moins sous la pluie. 

[Olivier MILLIÈS-LACROIX]

Pas tant que cela, c’était déjà une affaire de transferts (en bus et pas sous la flotte). Car l’étape d’aujourd’hui ressemblait beaucoup à un transfert pour traverser la plaine du Pô...L’erreur c’était de la programmer ainsi.