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Qui a pris un PV confinement ?


Gérard CRESPO

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😃oui tu as raison,mais je viens d'entendre ça à la radio,et j'ai trouvais juste ce que disait ces mecs,par contre je ne sais pas faire le copier-coller,tu vois je suis moi aussi un peu %@!?.j'ai pleins de choses qui s'affichent sur l'écran et il me faut des heures pour supprimer cela et encore,je n'y arrive pas tout le temps

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  • Voici des témoignages de victimes/témoins au PV de confinement pour usage du vélo. Source: procédure de la FUB en référé contre l'Etat (dont le ministre des sports) 

    -  Madame A, 60 ans, Pignan (34), comptable : circulant à vélo le 8 avril 2020, elle se fait verbaliser sur le retour de courses essentielles, au motif que les courses devraient être effectuées en voiture. Selon l’agent de police, le vélo ne serait autorisé que pour un usage sportif dans un rayon de 1 km et dans le délai d’une heure.

    Pièce n° 9/A - Attestation de témoin de Mme A

  • -  Monsieur B, 52 ans, Le Barcarès (66), technicien automobile - circulant le 25 mars 2020, il se fait verbalisé à 300m de chez lui alors qu’il se rendait à la boulangerie. Alors qu’il est atteint de myopathie et qu’il lui est très difficile de marcher, le vélo lui est recommandé par son neurologue.

    Pièce n° 9/B - Attestation de témoin de Monsieur B

  • -  Madame C, 60 ans, Saint-Maurice-sur-Dargoire (69), puéricultrice : circulant à vélo le 2 avril 2020 en compagnie de son conjoint atteint de SLA, elle se fait stopper par des gendarmes (et est priée de rebrousser chemin) alors qu’elle était sur le point de faire des courses essentielles. Le motif invoqué est que le vélo serait autorisé uniquement pour se rendre au travail. Par ailleurs, le conjoint de Mme C a besoin d‘activité physique pour freiner sa maladie. Il ne peut pas pratiquer le jogging.

    Pièce n° 9/C - Attestation de témoin de Madame C

  • -  Monsieur D, 64 ans, ingénieur à la retraite : circulant à vélo le 11 avril 2020, il se fait verbaliser à 850m de son domicile à Niort, alors qu’il se rendait au marché. Le policier prétendait que seuls les déplacements domicile-travail peuvent être effectués à vélo, et a ordonné à M. D de rentrer chez lui en poussant son vélo.

    Pièce n° 9/D - Attestation de témoin de Monsieur D

  • -  Madame E, 58 ans, Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78), ingénieur Météo France : circulant à vélo le 8 avril 2020, elle a été verbalisée sur le chemin retour de la boulangerie, courses apparentes sur le guidon, le gendarme invoquant un arrêté préfectoral (inexistant après vérification). Mme E a été forcée à rentrer chez elle à pied en poussant son vélo. Il lui est indiqué “d’oublier le vélo d’ici la fin du confinement”.

    Pièce n° 9/E - Attestation de témoin de Madame E

  • -  Madame F, 49 ans, Aix-en-Provence, institutrice : circulant à vélo le 8 avril 2020, sa voiture

    étant hors d’usage, elle se rend à un magasin bio situé à 5 km de son domicile, et se fait

    verbaliser sur le chemin retour malgré son attestation dérogatoire, au motif qu’elle aurait

    dû faire ses courses au plus près de son domicile. Pourtant, elle avait besoin d’un produit

    spécifique en lien avec la maladie de son fils, en rupture dans l’unique magasin plus proche.

    Pièce n° 9/F - Attestation de témoin de Madame F

  • -  Monsieur G, 37 ans, architecte, Mons-en-Baroeul (59370) : le 20 mars 2020, en sortant du travail, il est passé faire des courses de première nécessité à l’épicerie spécialisée en produits labellisés agriculture Biologique la plus proche de son domicile (3 km) ; ses courses, placées dans ses sacoches de vélo étaient visibles ; il a pourtant été verbalisé car l’agent lui a reproché de se « promener trop loin de [son] domicile ».

    Pièce n° 9/G - Attestation de témoin de Monsieur G

  • -  Monsieur H, 65 ans, retraité, Clermont-L’Hérault (34) : le 27 mars 2020, son automobile ne démarrant pas suite à dix jours de confinement, il a utilisé son vélo électrique pour effectuer des achats de première nécessité ; il était habillé en tenue de ville ; à 10 h, il a été verbalisé par la gendarmerie de Clermont-L’Hérault, alors même que son motif de sortie est légitime et autorisé par les décrets.

    Pièce n° 9/H - Attestation de témoin de Monsieur H

  • -  Monsieur I, 72 ans, Venzolasca (2B), retraité : circulant à vélo le 10 avril 2020, il se fait verbaliser au motif qu’il circule à vélo. M. I suppose que c’est lié à son vélo de course et à sa tenue sportive. En effet, habitant dans un moulin inaccessible en voiture, il doit franchir une pente raide, d’où le choix du type de vélo et son accoutrement. La verbalisation l’a empêcher de réaliser ses courses essentielles : retirer de l’argent et acheter un médicament pour sa petite fille atteinte d’allergie.

    Pièce n° 9/I - Attestation de témoin de Monsieur I

      1. B – Des verbalisations durant la réalisation de trajets domicile-travail à vélo, malgré la possession de documents en règle

    - Monsieur J, 45 ans, Vernon (27), agent de maintenance : circulant à vélo le 8 avril 2020 pour se rendre à son travail, il se fait verbaliser au motif que sa tenue vestimentaire laisse supposer qu’il pratique une activité sportive, malgré la présentation des documents justificatifs exigés (attestation employeur).

    Pièce n° 9/J - Attestation de témoin de Monsieur J

    - Monsieur K, 53 ans, Challes-les-Eaux (73), directeur général : circulant à vélo le 23 mars 2020 pour rentrer de son travail, il se fait verbaliser au motif que son déplacement de 15 km est trop long pour un déplacement vélo, afin de ne pas charger les urgences en temps de crise. M. K est pourtant en règle (attestation...) et indique que le seul véhicule alternatif qu’il possède est un deux roues motorisé, il s’étonne donc de l’injonction, ces derniers étant statistiquement beaucoup plus dangereux que les vélos.

    Pièce n° 9/K - Attestation de témoin de Monsieur K

    C – Des verbalisations durant la réalisation de trajets domicile-travail à vélo, alors que le seul itinéraire sécurisé était fermé par arrêté, sans que la fermeture ne soit connue des témoins

    • -  Monsieur L, 34 ans, Noisy-le-Sec (93), agent de sécurité incendie : circulant à vélo le 8 avril 2020 pour rejoindre son travail, il a été verbalisé à la sortie du canal de l’Ourcq. Ce dernier était fermé par arrêté, mais cette fermeture n’était pas indiquée sur le chemin d’accès emprunté par Monsieur L. Par ailleurs, les forces de l’ordre ont refusé de prendre connaissance des documents justificatifs présentés.

      Pièce n° 9/L - Attestation de témoin de Monsieur L

    • -  Monsieur M, 35 ans, Ostwald (67), vendeur - circulant le 9 avril 2020 pour un trajet domicile-travail de 20 kilomètres, trajet qu’il effectue régulièrement depuis janvier 2019, s’est fait verbalisé sur le canal de la Bruche, fermé par arrêté préfectoral depuis ce jour là (information qu’il n’avait pas). Ayant déjà parcouru 7 km au moment d’arriver sur l’infrastructure fermée, il ne pouvait rebrousser chemin pour ne pas arriver en retard au travail. Verbalisé sur ce trajet malgré sa bonne foi (non-connaissance du décret) et son attestation employeur, il a dû prendre un trajet long et dangereux pour rentrer chez lui le soir même.

    - Pièce n° 9/M- Attestation de témoin de Monsieur M D – Des verbalisations lors d’une sortie ayant pour motif l’activité physique respectant le

    décret : durée de moins d’une heure et dans le périmètre autorisé

    • -  Monsieur N, 65 ans, Lyon (69), retraité : circulant à vélo le 2 avril 2020, il se fait verbaliser au titre de l’activité physique. Pourtant, il avait débuté sa sortie moins d’une heure plus tôt, avait sur lui l’attestation dérogatoire dûment remplie et se trouvait à moins de 1 kilomètre de son domicile.

      Pièce n° 9/N - Attestation de témoin de Monsieur N

    • -  Monsieur O, 37 ans, cadre, Neuilly-sur-Seine (92) : le 22 mars 2020, il a utilisé son vélo pour son activité physique (il a coché cette case sur son attestation) ; à 17h30, à 200 mètres de chez lui, des policiers l’ont verbalisé en lui affirmant que le vélo ne constituait pas une activité physique autorisé au sens du décret ; or, après cette verbalisation, il a contacté le commissariat de Neuilly-sur-Seine, qui lui a dit le contraire. Par ailleurs, sa contravention n’est pas précisément motivée quant aux faits ayant donné lieu à verbalisation.

      Pièce n° 9/O - Attestation de témoin de Monsieur O

      E – La désinformation par les forces de l’ordre n’ayant pas donné lieu à une verbalisation

    - Madame P, 64 ans, Sainte-Gemmes-sur-Loire (49), retraitée : circulant à vélo le 10 avril 2020 pour effectuer des courses essentielles, s’est vu signifier par des gendarmes qu’elle était en infraction car l’usage du vélo était réservée au trajet domicile-travail, prétendument

    “suite à des abus”. Mme P n’a trouvé aucune trace d’un tel arrêté préfectoral, mais n’ose plus circuler à vélo.

    - Pièce n° 9/P - Attestation de témoin de Madame P

    - Monsieur Q, 48 ans, Saint-Momelin (59), enseignant : circulant à vélo le 7 avril 2020 rentrant de la boulangerie la plus proche, située à 5 km de son village, les gendarmes le stoppent et lui signalent que les déplacement pour motif ‘courses essentielles’ sont à effectuer obligatoirement à pied ou en voiture, et menacent de le verbaliser s’il réitère l’utilisation du vélo.

    - Pièce n° 9/Q - Attestation de témoin de Monsieur Q

    - Madame R, 46 ans, Paris (75), traductrice : circulant à vélo le 10 avril 2020 pour effectuer des courses essentielles, un gendarme lui demande si elle sait que le vélo est interdit. Mme R répondant “oui, mais uniquement pour la pratique sportive”, le gendarme prétend le contraire. Lors d’un nouveau contrôle le 13 avril, sa non-détention de permis de conduire est vérifiée, suite à quoi il lui est indiqué que “circuler à vélo est un privilège accordé exclusivement aux gens qui n’ont pas de le permis”.

    Pièce n° 9/R - Attestation de témoin de Madame R


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Oui c'est hallucinant ! Il y a clairement de l'intimidation pour éviter que les gens prennent leur vélo, même quand ils en ont parfaitement le droit. Je pense que beaucoup d'entre nous hésitent à prendre leur vélo pour faire une course à vélo, en sachant qu'ils ont moins de chances d'être verbalisés s'ils prennent leur voiture.

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Une façon de monétiser le vélo puisque nous pouvons rouler gratuitement sur 400000km de routes en France. Comme l'eau en bouteille, cette liberté sera-t-elle un jour privatisée ? 

La FUB a obtenu 800 réponses de verbalisations de cyclistes, ce qui est un chiffre vertigineux. Ils n'en ont sélectionné qu'une partie.

Intéressant de voir que ce sont des personnes de terrain qui lancent le débat, plutôt que des technocrates. Ces derniers cherchent à protéger leur poste tout en méconnaissant le terrain. Ils disent oui aux réouvertures d'entreprises qui font du lobbying, et comme le vélo ils ne connaissent pas trop, ils laissent le dossier filer, en laissant en cage le monde sportif, alors qu'au contraire, c'était l'occasion de diversifier sans risque en ayant une activité physique supplémentaire. 

Reste effectivement le problème des pelotons amateurs, et j'y suis très attaché. Mais je crois les cyclistes assez disciplinés pour  y arriver. Les 135€ qu'un suceur de roues devrait payer, c'est justifié sur le plan sanitaire. Mais le Parisien qui va rouler en Beauce tout seul pour éviter de faire du running ne mérite vraiment pas ça.

 

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Le covid 19 c'est la revanche des sédentaires obèses.  On voit là émerger les anti cyclistes primaires exprimer librement leurs pulsions intimes sous couvert de respect de l'ordre. 

Il a bien raison Rohan Dennis. Il n'aurait pas du baisser son froc sur Twitter, faut faire face à l'opposition, au tsunami des idiots. C'est vrai que c'est ardu , ils sont nombreux !

 

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Je ne sais pas dans quelle société on vit... Les drive de certains Mc do sont ouverts, d'autres le sont en vente à emporter. 

Pour résumer, pendant 3 semaines:

-Dans une zone à 20000 habitants/km2: on ouvre les drive pour tester la distanciation sociale et intoxiquer la population

-Dans une zone à 2 habitants/km2: interdit de faire le tour de son canton à vélo seul pour sa santé

Evidemment les formes graves de Covid-19 sont mieux armés pour faire face au virus en appliquant le mode vélo interdit qu'en appliquant le mode Mc Do autorisé.

 

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C'est ubuesque. Ici j'ai l'impression que tout est presque comme d'habitude, sauf qu'on aurait interdit le cyclisme purement et simplement.

Les grandes surfaces sont très fréquentées. On y croise des couples, des groupes de types... Dehors on voit des attroupements, chacun court avec son clebs et ses gosses à vélo, la circulation va bon train, je vois même des motards le weekend... Et toi tu te fais allumer direct si tu as le malheur d'oser sortir un boyau. 

Les automobilistes commencent à s'habituer à notre absence. Ça ne va pas calmer une aversion déjà bien ancrée en France  lors de la reprise. 

 

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Le vélo dans un rayon d'un km a vole d'oiseaux n'est pas interdit , c'est l'interprétation qui en est faite des forces de l'ordre qui  s'autorise a l'interdire , c'est bien la le problème , comment cela va t'il être interprété ou mieux , quel article de loi prennent ils pour justifier leur amende ? Toute la question est la  ils doivent juste se servir de l' interdiction générale de cet amendement .

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