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Les Rétros de Vélo 101


Guillaume LEROYER

Messages recommandés

Mes commentaires à moi concernant le championnat du monde de 89.

Bien sûr j'en connaissais les résultats principaux, mais je n'avais pas connaissance du déroulement précis de la course.

Avec cette vidéo j'ai donc découvert le rôle de Wegmüller dans l'échappée du jour. Quel caractère ce coureur ! Largué dans la côte, il trouve le moyen de revenir dans la descente… et d'attaquer juste après. Un type qui ne calcule pas ! Ça manque, aujourd'hui…

C'était assez ironique de voir à nouveau Criquielion et Bauer ensemble dans le groupe de chasse des favoris du dernier tour. On pouvait peut-être s'attendre alors à une revanche de Renaix 88. Mais finalement, non. Le Crique s'est avéré trop juste apparemment pour suivre le contre de Fignon puis LeMond, et Bauer crève dans la dernière descente, alors qu'il allait rejoindre la tête… Je n'ose pas imaginer sa tête à l'arrivée, à celui-là !

J'ai également pu apprécier le contraste entre Claveyrolat et Konyshev lors de leur échappée : les braquets énormes de «Clavette» comme il était surnommé à Grenoble, à côté du pédalage tout en souplesse du Russe. Lequel aurait pu gagner, finalement, s'il avait choisi la bonne roue au moment de sprinter. Mais qu'est-ce qui se serait passé ensuite ? Dans une interview d'il y a quelques années, il admettait qu'il n'aurait certainement pas su gérer cette gloire soudaine, qu'il aurait brûlé la chandelle par les deux bouts.

À propos de Claveyrolat, on dit qu'il avait gardé une rancœur indélébile à l'encontre de Fignon, pour avoir déclenché le contre qui a finalement ramené Fignon lui-même, mais aussi LeMond et finalement Kelly sur Rooks, Konyshev et lui. Et je peux le comprendre : ce n'était pas à Fignon d'attaquer, avec un coéquipier devant. Je ne crois pas que Claveyrolat ait pu gagner ce championnat, ceci dit. Rooks et Konyshev étaient de meilleurs sprinters, et de loin, mais sans le contre, peut-être qu'un podium était possible pour Claveyrolat.

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Bon, puisqu'il n'y a pas de nouveau volontaire pour aujourd'hui, je reprends mon tour

 

PARIS-ROUBAIX 2004

Les principaux favoris : Peter Van Petegem, vainqueur l'année précédente, Steffen Wesemann 2ème en 2002 et récent vainqueur du Tour des Flandres, Johan Museeuw, triple vainqueur de l'épreuve, qui s'apprête à prendre sa retraite et aimerait finir sur un 4ème succès, le jeune belge Tom Boonen qui s'était révélé en terminant 3ème en 2002 et qui vient de gagner Gand-Wevelgem et le GP E3, George Hincapie, qu'un virus a empêché de disputer les classiques l'année précédente et qui vient de gagner les 3 Jours de La Panne, ou encore Andrea Tafi vainqueur en 1999

Quelques outsiders : Dario Pieri 2ème l'an dernier,  Romans Vainsteins, Servais Knaven vainqueur en 2001, Fabio Baldato, Daniele Nardello, Gianluca Bortolami, le prometteur suisse Fabian Cancellara récent 4ème des 3 Jours de La Panne, Frédéric Guesdon vainqueur en 1997, Tristan Hoffman, Juan Antonio Flecha, Leif Hoste, Magnus Bäckstedt récent 2ème de Gand-Wevelgem, Maximilian Sciandri, Ludo Dierckxsens, Christophe Mengin, Jaan Kirsipuu, Roger Hammond récent 3ème d'A Travers La Flandre, Leon Van Bon ou encore Frank Höj

La retransmission, après quelques images rétro bien sympa et les interviews d'avant-course, démarre à l'entrée sur les pavés à Troisvilles, à 160 km de l'arrivée, il a plu un peu ces derniers jours mais aujourd'hui le temps est sec

5 échappés, Guillaume Auger, Salvatore Commesso, Giosue Bonomi, Sven Krauss et le jeune suisse Michael Albasini 😉 précèdent de 5'30" le peloton

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Peut-être se considérait-il trop frêle pour ces mauvais pavés.

Il a certes remporté le Tour des Flandres, mais les secteurs pavés des «Ardennes flamandes», même ceux du Kwaremont ou du Koppenberg, font figure de tapis princiers à côté de ceux de Paris-Roubaix. Et puis il n'y a pas de «mur» sur cette course.

Ceci dit, Bartoli avait probablement tort, s'il se pensait inadapté à Roubaix de par son gabarit seulement. Frank Vandenbroucke se débrouillait fort bien sur cette course, comme Sebastian Langeveld aujourd'hui, et ils ont un gabarit équivalent.

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2012: Strade Bianche. Attaque de Greg Van Avermaet dans un des derniers secteurs répertoriés. Ballan, Maxim Iglinsky sont aussi parmi les favoris. Mais un homme va placer un démarrage décisif qu'il vaut la peine de revoir et de savourer.

Pour le suspens, ne pas regarder les commentaires en-dessous du film car ils donnent le classement à l'arrivée.

Les 43 derniers kilomètres. Commentaires en néerlandais. Un peu plus d'une heure de diffusion.

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le championnat du monde de 1989 à Chambéry.

Trop bien, je me suis régalé. Je ne connaissais même pas le résultat (trop jeune 😄)

Le commentaire m'a fait la soirée : "Lemond revient sur Fignon, c'est le Tour de France qui recommence ! A mes côtés, Cyrille Guimard allume une cigarette !" 😆

 

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Au départ du Giro 2016, en Hollande, Vicenzo Nibali fait figure de favori. Pourtant, après un début de saison prometteur, 1er au Tour d'Oman et 6ème à Tirreno-Adriatico, il a été très discret à Liège (51ème) et à Tour du Trentin (21ème).

Pourtant, le déroulement des premières étapes montrent que, sur ce Giro, tout va bien pour lui. Après deux contre-la-montres, étapes 1 et 9, et trois étapes de montagnes, étapes 6, 10 et 13, au matin de la 14ème étape, il est 3ème du classement général, derrière Amador et Jungels. Jungels est venu, sur ce Giro, pour tester sa capacité à supporter trois semaines d'effort et à supporter les étapes de montagne. Amador, porteur du maillot rose, est plutôt une bonne chose pour Nibali. La Movistar ne rechigne jamais à défendre un maillot, et, elle semble plutôt armée pour le faire. Landa, membre d'une puissante équipe Sky, son principal adversaire, a disparu. Alors, qui reste-t'il pour lui faire de l'ombre? Pozzovivo, éternel outsider à 33 ans; Valverde, neophite sur le Giro à 36 ans. Puis Kruijswijk, Majka, Zakarin et Chaves,... certes forts; mais, leur équipe respective ne peut les accompagner en montagne.

En ce matin du 21 mai 2016, à Alpago, tout va bien pour Vicenzo Nibali. il s'apprête à passer une bonne journée de haute montagne, bien entouré par une équipe puissante: Agnoli, un fidèle gregario, et puis Scarponi, Fuglsang, Kangert et Zeits.

Alors, cette 14ème étape? Une journée à plus de 2000m d'altitude! Passo Pordoi (2239m), Passo Sella (2244m), Passo Gardena (2121m), Passo Campolongo (1857m), Passo Giau (2236m) et Passo Valparola (2200m), pour un total de 210km. Gloups! J'allais presque oublié le muro del Gatto à 4,5km de l'arrivée, 13.1% de moyenne sur 360m, avec un passage à 19%.

Je vous laisse profiter de ces deux courses, celle pour l'étape et celle pour le rose, dans un décor de rêve.

https://www.youtube.com/results?search_query=GIRO+2016+ALPAGO+CORVARA (désolé pour la version russe). (3h34)

Pour une meilleur compréhension, je joins la liste des partants

https://www.procyclingstats.com/race/giro-d-italia/2016/gc/startlist

 

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Bon, j'ai du retard, je viens seulement de finir Paris-Roubaix 2004

Avec des rebondissements comme toujours, le drapeau qui se prend dans la roue de Leif Hoste alors qu'il était en train de porter une accélération, la crevaison de Van Petegem juste avant les secteurs décisifs, celle de Museeuw sur le dernier secteur alors qu'il était dans le groupe pour la gagne pour son dernier Paris-Roubaix, laissant les 4 outsiders se disputer la plus belle victoire de leur carrière, et la belle image à la fin de l'accolade de Museeuw et Van Petegem franchissant la ligne pour la 5ème place

Je vais m'attaquer aux Strade Bianche de Michel

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Ça m'avait bien fait sourire aussi quand Prudhomme a dit ça. Le délire total ! 😃

Comme je l'ai dit, j'ai vu la même retransmission mais avec des Néerlandais aux commentaires. La réaction d'un des commentateurs à ce même moment où LeMond rejoint Fignon : «HOLY SHIT !» Il en avait même oublié son néerlandais. 😆

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