Aller au contenu

Mes 20 voeux pour la saison pro sur route


Guillaume LEROYER

Messages recommandés

Pour le vœu 7 je me demande comment Lefevere va gérer la  concurrence avec Remco Evenepoel étant donné que ce dernier s'est fixé comme objectif de remporter la Doyenne cette saison. Et le bougre en est bien capable après sa démonstration dans la Classica de San Sebastian

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant Pinot, tout le monde se souvient de ses difficultés importantes en descente, il y a quelques années. De même, en début de carrière, son attitude, en interview, donnait une image compliquée de sa personnalité; on sentait quelqu'un manquant a minima de confiance. A force de travail, il a corrigé ses défauts. Mais, la cause profonde du mal, l'image de soi, est toujours là, enfoui au fond de son âme. Elle peut ressortir insidieusement au moment de toucher du doigt de Saint Graal, la victoire ou le podium sur un grand tour.

Le problème d'image de soi, ou de confiance en soi, est une difficulté pouvant toucher tout le monde. Il n'est pas lié à la qualité physique. Il n'est pas lié à trois semaines d'effort. Evidemment que Pinot a le potentiel pour gagner le Tour de France. Il est consciemment convaincu qu'il peut gagner le tour de France, mais dans les tréfonds de son âme… qu'en est-il? Le reportage de France2, https://www.youtube.com/watch?v=M3PS-RApBXo, est édifiant sur le sujet. Seul, dans la chambre, avec Madiot, "... pourquoi moi?...".

A un moment, le corps dit "stop", car intérieurement quelque chose ne va pas. C'est évidemment une limite, mais elle n'est pas rédhibitoire. Elle se traite avec un psychothérapeute.

Il ne faut pas juger Pinot, car je l'ai dit précédemment tout le monde peut être toucher par de mal. Johnny Halliday racontait qu'il avait le trac, image de soi, en entrant sur scène, même au bout de 40 ans de carrière. Mike Tyson, sur le toit de Madison Square Garden, avant son premier combat pour le titre de champion du monde, en pleurs dans les bras de son entraineur, disant "est-ce qu'ils vont m'aimer" (en parlant du public) traduit bien ce mal; il est à la fois convaincu qu'il va gagner et il est à la fois d'une fragilité extrême. Dans "le discours d'un roi", le film traite ce sujet, également.

Le "... pourquoi moi…" dit tout. 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites





×
×
  • Créer...