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Quel prix votre vélo ?


Sylvain KARLE

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Sauf que le type, il commercialisait le même cadre sous deux marques différentes (pas au même  prix) ,  et loi de pérorer  derrière un écran, il les montrait. Après, celui qui veut tel ou tel sticker, c'est sont problème, chacun est libre, exactement comme pour les griffes sur les bouts  de tissu. Mais au moins, en connaissance ce cause.

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Non, mais un cadre sorti du même moule qu'une  marque très très  connue (pas une de celles que tu cites, mais  aussi célèbre) , avec un autre autocollant, et une peinture  différente (ou absence de peinture). Une marque italienne.  D'ailleurs ma fourche , puisque mon cadre titane n'avait pas de fourche du même matériau, en est un exemple. Ca fait peut-être mal aux cyclistes, mais ce marché n'échappe pas aux règles et usages du marketing.

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Je crois qu'il ne faut pas mélanger les choses. Votre démonstration du marketing est pertinente mais à la seule condition qu'elle s'accompagne d'un progrès technique, même si celui-ci est à la marge.

Demain, nous roulerons tous en disque. Je le regrette. En ai-je besoin ? Je ne le crois pas. Mais le patin, comme le boyau sera bientôt devenu un marché de niche aux prix inaccessibles pour un cyclo moyen.

Pour créer l'obsolescence sur un vélo, il faut le vouloir. C'est un mécano, une pièce cassée est facilement remplacée. Je croise tous les jours des cyclos qui roulent sur des vélo de plus de 20 ou 30 ans. 

Enfin, si j'étais vous, je changerai de bouclard. Un commerçant capable de vous faire croire qu'il commercialise le même article sous 2 marques et 2 prix différents est au mieux un imbécile au pire un incompétent.

Mais le pire c'est de croire quelqu'un qui se tire une balle dans le pied juste pour vous prouver que vous avez raison !

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Non, un type qui d'ailleurs n'exerce plus,  et qui ne voulait strictement rien prouver (j'avais déjà un vélo) , discussion à bâtons rompus, et le matériel sus les yeux. Il y a d'ailleurs toujours des clients qui veulent de la marque, et pas la même chose en tout noir, ou sous une marque de circonstance.  D'autre part, il ne se tire pas une balle dans le pied, car si certains veulent de la marque, d'autres n’achèteront jamais celle-ci mais se laisseront en revanche tenter par le carbone qui coûte 40% de moins.

De toute manière, je n'ai plus de "bouclard", trop loin, trop de temps perdu, je bricole tout  moi-même, sauf les roues. On peut effectivement rouler sur des vélos de 30 ans , mais techniquement, il y a des difficultés, comme les passer en 10/11 vitesses. Idem pour les plateaux, les axes de 110 n'existaient pas. Il faut même refaire le filetage des manivelles, comme ça m'est arrivé, pour mettre des pédales automatiques. Sinon, effectivement, pour le commun des mortels, ça roule aussi  bien. 

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j'ai 8 vélos soit un total de 8800€( le prix d'un SWork)  ) mais ceci sur 17 ans soit 500€/an  .....et une super polyvalence puisque Gravel-VTTAE-Course-VTC-VTT je ne trouve pas cela excessif  quand je vois certains changer de vélo tous les 1 a 2 ans

Tu imagine que si j'avais mis 3000€ dans chaques vélo je serais a 24000€ 😛

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Je ne suis donc pas le seul à voir les choses comme ça. L'intérêt d'un tel post me semble de voir le marché du vélo, les réflexes d'achat du cycliste consommateur, pas de voir qu'untel possède un vélo à 6000 euros et l'autre à 1000. Il y a le nombre de vélos, la fréquence du changement, le type de vélo, etc. Si j'étais marchand, c'est ça qui m'intéresserait.

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Je n'ai pas tout lu. Les choses, en la matière, dépendent de la philosophie "vélo" de chacun.

Pour ma part mon vélo datait de fin 1992. Fabriqué en acier, sur mesure, par un artisan (couturier) du cycle. Comme neuf début 2019. A la louche 120 000 km. Beaucoup de voyages.

Je parle au passé car je l'ai vendu : très bien à un passionné à qui il va comme un gant.

Si je l'ai vendu c'est parce que je n'en ai plus l'utilité pour de courtes sorties. C'est ridicule.

Actuellement un vélo de ce type vaut de l'ordre de 4500 euros ... il a été remis à neuf il y a 10 ans ... grosso modo on va dire un prix de revient actualisé à 6000 euros.

Mais sur plus de 20 ans, ça fait jamais qu'environ 300 euros par an et avec un plaisir donné qui n'a pas de prix. Sans compter l'excellente revente, bien sûr. 

 

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Le vélo est coûteux mais pas cher,  si l'on sait ne pas tomber dans les pièges du marketing. J'ai repris le vélo de manière régulière  quand je bossais de nuit, vers 1995-96. J'ai retapé mon acier de 1980 (sur lequel j'ai couru) ete lui ai mis des pédales automatiques et des pneus au lieu des boyaux, le minimum pur être tranquille. Investissement faible Quand j'ai vu que j'étais régulier (minimum 5000 par an)  que je le prenais en vacances, faisais de la bosse voire  du col, qu'il fallait à terme tout changer , dérailleurs, pédalier  (monter des cols sur 42x23 ou24, plus possible)  j'ai acheté un Bianchi en promo, alu  haubans carbones, très bien.  Achat 1000 € environ, plus les améliorations (selle, pneus) et une paire de roue. Paire que j'ai gardée sur l"achat suivant, un cadre titane et un groupe 2200 € j'ai encore la facture puisque le cadre est garanti à vie (j'ai gardé le reste, tige de selle, pédales, etc.  et revendu le matériel d'orgine comme neuf avec le reste du  vélo). Puis j'ai acheté un autre paire de roues et deux ou trois trucs. Donc à la louche , 4000 à 4500 € de matos en comptant les roues sur  17 ans, à quoi il faut ajouter les pièces d'usure comme  chaînes, pneus etc.et équipement en chaussures, maillots et autres. J'ai pas compté, car il faut aussi enlever les reventes,  mais je vais monter l'ensemble forfaitairement  à 5500 -6000 €  et j'arrive à un  total proche du tien. Donc pour 300 heures minimum de selle par an , une liberté absolue car je prends mon vélo partout où je vais, une visite particulière de l'Italie où j'allais souvent,  ce n'est pas un sport prohibitif.  Après, si l'on est persuadé qu'on ne peut vivre sans acheter le matos dernier cri, ça peut devenir un sport de luxe.

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