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Innsbruck 2018


Stéphane DOURLENS

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Valverde champion, c'est mérité sur l'ensemble de sa carrière

Bravo à Romain, très belle course, pour un coureur qui n'avait aucune chance d'être champion du monde selon certain, il n'était pas loin, il est juste tombé sur plus fort que lui

Les français ont fait ce qu'il fallait, il a juste manqué un peu de jus à Alaf, c'était au final trop dur pour les purs puncheurs

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Si seulement Bardet n'avait pas eu à rouler dans le début du terrible raidard, il y a laissé quelques watts qui lui auront peut-être manqué pour éventuellement faire un petit écart sur le sommet, même si au final, basculer avec une poignée de secondes, n'était pas garantie de succès comme j'avais pu li lire ici ou là...

 

Bravo Valverde, immense champion, et chapeau aux Bleus qui ont fait preuve d'un sens du collectif admirable, les leaders se sacrifiant pour le plan établi par Guimard en mettant leurs égos de côté!

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Comme pour tout le monde il est difficile de trouver les mots pour féliciter Valverde et décrire son talent.

Il est sans nul doute le meilleur coureur du monde des surement vingt dernières années.

Il était favori aujhourd'hui, à tel point qu'il fallait que ses frêles épaules puissent supporter le poids de cette responsabilité. Elles ont tenu et il a remporté ce championnat de main de maître et de "maestro" qu'il est.

Bien pour Bardet qui avait perdu d'avance face à Valverde mais une médaille est une médaille.

Concernant Alaphilippe il  fallait ne pas être grand connaisseur de ce sport pour le voir gagnant en se basant pour ce fantasme sur sa saison.

Ses victoires au Tour de France avaient été autorisées par le peloton, jamais il ne gagna à la pédale face aux meilleurs.

Aujourd'hui ça se jouait à la pédale, il n'y aurait pas de bon de sortie comme je me suis évertué à la dire ici depuis quelques jours, et à la pédale il était évident qu'Alaphilippe ne serait pas devant.

Ce championnat déclaré pour sa vente comme le plus dur de l'histoire ne l'a bien sûr pas été, ce qui prouve encore une fois que j'avais raison de dire que ce sont les coureurs qui font la course et pas son profil et encore moins ses organisateurs ou publicitaires.

Le plus dur reste celui de Sallanches 1980.

Pour conclure, je me joins à vous tous pour féliciter Valverde, je suis content en pensant à la joie des Espagnols.

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