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Innsbruck 2018


Stéphane DOURLENS

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Sallanches en 2018 les coureurs auraient fait la course dans la dernière montée de Domancy, la descente à fond et sprint, Valverde ou Alaphillipe auraient été devant.

Inssbruck en 1980 Hinault et les Français auraient fait un travail de sape la moitié de la course et Hinault aurait fini en solitaire avec 2 ou 3 minutes d'avance sur les autres.

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La prise de responsabilité sur le final de Pinot, Bardet et Alaphilippe était fort belle il faut le reconnaitre, les trois à la suite cela démontrait donc une prise de responsabilités appréciable et augurait d'un happy end, d'un final heureux pour l'un des trois, plutôt Alaphilippe.

Ca a coincé à la pédale, ce sont des choses qui arrivent mais ils n'ont rien à se reprocher.

On pourra objecter que si Bardet ne travaille pas pour Alaphilippe il garde des forces sans doute utiles pour le final.

Mais la stratégie avait été arrêtée par Guimard et acceptée par les coureurs donc il faut s'en tenir à cela.

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Guimard est comme vous autres (bon peut-être pas toi) et comme les autres et s'est laissé aller aux évidences qui on le sait sont souvent trompeuses. Il est allé là où les autres voulaient qu'il aille et pour les motifs qu'avaient les autres: tout miser sur Alaphilippe car la fermentation populaire cyclo/cycliste et lambda voyait en lui le meilleur des Français et le meilleur des candidats pour le titre mondial.

Se basant donc sur l'aura d'Alaphilippe et sa saison Guimard l'a mis comme capitaine de route, lui sacrifiant pour son service tant Pinot que Bardet ou même Gallopin.

Les victoires sur le Tour d'Alaphilippe sont comme toutes les victoires belles, mais ici comme ailleurs il ne faut pas oublier le "dis-moi qui tu as battu et je te dirai qui tu es".

Alaphilippe ne gagne par sur le Tour à la pédale, les plus forts sont derrière luttant pour le général et n'ayant que faire du Français qui lui  lutte pour des étapes et un maillot dont ils se moquent.

Ces victoires non disputées par les grands a mis tout le monde dans l'erreur sauf ton serviteur et quelques autres. Même Guimard est tombé dans le piège, mais pouvait-il en être autrement.

Bardet avec une autre tactique a montré qu'il avait les jambes, Gallopin avec encore une autre lecture de la course les avait surement aussi.

 

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En 1966 c'est Altig qui gagne devant Anquetil et Poulidor. Merckx dont c'est la première année pro doit terminer dans le top 10.

Altig vainqueur d'une Vuelta (1962), faut-il le rappeler, comme Poulidor (64). Donc forcément pas un manche en montagne.

Des dix premiers de cette édition 1966, il y en a déjà six, pas moins, qui ont gagné un grand Tour : les cinq premiers : Altig, Anquetil, Poulidor, Motta (Giro 1966), Stablinski (Vuelta 58) et le 9e, Aimar (Tour 66). Je ne tiens donc même pas compte des podiums…

https://en.wikipedia.org/wiki/1966_UCI_Road_World_Championships_–_Men%27s_road_race

À propos d'Aimar, il a d'ailleurs rendu un fameux service à Altig en le ramenant devant alors qu'il était victime de nausées.

Quant à Merckx, il avait été éliminé de la lutte pour la victoire par des crampes et avait fini 12e.

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Oui elle était dans le coup, le vélo ce n'est pas le foot ou le tennis, faire des plans c'est bien, les voir se dérouler comme prévu c'est encore mieux, mais qu'ils ne finissent pas comme espéré fait partie de ce sport. 

Il y a tant d'impondérables que tout est possible.

Valverde disait que sa distance pour le sprint c'est 200m et qu'il a fourni son effort à cette distance sans se poser de questions, ça passait ou pas.

Les Français connaissaient leurs forces assurément, les espéraient un peu supérieures surement et ils ont fait ce qu'il fallait absolument.

Ils n'ont rien à se reprocher, de la même façon que ça n'a pas fonctionné ça aurait pu fonctionner.

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En voyant Valverde dans le coup à 30 km de l'arrivée, j'ai de suite pensé que c'était pour lui .

C'est le seul type capable de garder ses qualités explosives après 250 bornes. Il est maître dans l'art de s'économiser.

Si Alaf veut faire tomber les limites qu'il a déjà montrées sur longue distances, c'est à ce niveau qu'il faut qu'il progresse. 

Un beau champion au sommet de son art, qui a su tirer profit de chacune de ses qualités à chaque instant clé. La connaissance et l'expérience ont eu raison de la jeunesse et sa fougue.

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Oui, je te rejoins, la tactique est une ligne directrice.... Mais ce n'est pas un gage de réussite à 100%.  L'incertitude fait partie de la course et HEUREUSEMENT.....  Valverde présent dans le final, c'était très probable.  Ce gars là est un véritable prodige depuis son plus jeune age (pas dû au hasard ou à autre chose).  Jusqu’à 40 ans et plus, on peut préserver une très bonne condition physique, une endurance accrue et une expérience certaine, compensant le besoin de récupération plus important...  Le mental est également primordial....

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Alaphilippe est numéro 2 au classement UCI, derrière Valverde, mais devant Yates, Sagan, Viviani, Thomas, Froome, Van Avermaet, etc.

Cette saison, il a gagné la Flèche wallonne, La Classica San Sebastian, des étapes au Tour du Pays-Basque, au Dauphiné, le Général du Tour de GB... et deux étapes du Tour de France.

L'a-t-on laissé gagné sur ces courses-là? A-t-il à chaque fois profité du marquage des favoris?

Il était bien le coureur qui présentait le plus de garanties pour l'EDF, et était logiquement l'un des grands favoris du Mondial. C'est un peu facile de refaire la course après en disant "je l'avais bien dit", tout comme "j'avais dit qu'il n'y aurait aucun français sur le podium mais en fait c'est pas ce que je voulais dire je voulais dire qu'ils ne gagneraient pas."

Qu'il coince au moment décisif démontre simplement qu'il est humain et qu'il n'y a jamais rien de sûr dans le sport.

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Trou Ou pas, le meilleur a gagné. Avce ce parcours personne n'en a garde Sous la pédale. La défaillance de JA n'a pas changé grand chose pour Bardet. Il était à bloc dans la montée autrement il aurait probablement attaque. Et même si cela avait été le cas, Valverde aurait probablement suivi. Sur les images c'est le seul à monter assis dans les gros pourcentages . Il en avait encore un peu Sous le pied probablement
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